Discours sur l'après-vis

19 0 0
                                    

Les cérémonies, dans cette ville, frôle toujours l'extrême, pour ce qui s'agit de mise en scène en tout cas. Ce n'est pas comme s'il y en avait tout les 4 matins, mais tout de même : il y en a au moins 3 ou 4 par membre du panthéon. Je m'estime heureux de n'en avoir que 2, dont 1 que je partage avec tout mes collègues. Ceux de Râ sont esthétiquement réussi, selon moi. Ceux d'Horus sont bien trop solennelle. Je préfère éviter de parler de ceux de Sobek, un peu trop extrême à mon gout.

Pour ce qui s'agit du mien, il est vraiment particulier. J'ignore ce que les gens pense de moi, mais je sais l'importance de cette évènement. Durant cette « fête », Osiris et moi invoquons les fantômes des mort de cette ville, et puis nous réanimons les corps d'anciens dirigeant, caché dans d'épais apparat et bandelette, accompagné d'effrayant masque de métaux précieux, leur donnant l'aspect de statue antique. Cette fête a pour but de réconforter les âme en peine, ainsi que de permettre de dissiper les non-dit.

Bien enfoncer dans mes pensées, je fus sortie de ma torpeur par Osiris, qui me signala timidement que c'était l'heure de mon discours.

Oui, le discours. Il y a bien un moment ou je dois faire des déclarations publique. Et vus l'ambiance, tout le monde attend des réponses suite a l'évènement d'il y a quelque jours.

Je me leva de mon trône(dieu que je déteste être au centre, et je m'avanças sur la bordure de la haute terrasse, face au peuple qui m'observe.

Vous croyez être stresser lorsque vous faite face à un soldat a l'aire revêche ?

Imaginer 4000 visages sceptique, tournés vers vous, qui analyse la moindre de vos respirations, syllabe, pas... Bref, l'enfer.

Une boule au fond de la gorge, j'ignorais quoi leur dire. Je regardais mes collègues, chacun ayant propre réaction face à cette situation.

Isis et Bastet me jaugea d'un air moqueur.

Horus restait imperturbable.

Sobek me regardait d'un air gêné, haussant les épaules et fuyant mon regard. Encourageant...

Râ, lui, me regardait d'un air neutre. Un léger sourire sur le visage, il fit ce qu'il faisait toujours lorsqu'il doit rester silencieux : parler dans son fameux code.

Je suis la/sécurité publique. Parle/prononce/fréquence sonore ce qu'il doit/obligation.

Du fait qu'il communique sur une certaine fréquence a l'aide d'intentions et non de son , certain morceau perde leurs sens ou bien en gagne plusieurs, et mon cerveau interprète comme il peut, ce qui donne lieu a des phrases quelque peu étrange. Tant que le canal reste ouvert, je lui répondis :

J'ignore si la réponse/solution va les satisfaire/compléter. Indépendamment/dépendamment, nous devrons changer de stratégie/jeux.

Il me fit savoir que tout irait bien. Cette espoir naïf m'a suffi. Je fit une promesse que seul Ra put entendre, puis je fis mon discours :

-Peuple d'Eden ! Je suis ravis de vous voir toujours aussi nombreux et fort. mais que votre cœur ne s'emplisse point de tristesse, a l'heure de votre fin, car vous resterez a cette table ! Ce soir, nous honorons nos morts, ceux que nous avons injustement perdus aux mains du destin. Nous vous offrons, mes collègues et moi, la chance de vous voir, pour un dernier au revoir, avant qu'il passe la première porte, commencement de leur voyages vers l'après-vie. Mais ne nous attardons pas sur le future, profitons plus du présent ! Profiter du festin, de vos proches enfin revenus. Nous vous appelons a notre table, a discuter et à manger, a festoyer. Sur ce, bonne fête !

Etrangement il y a eux des exclamations. Je ne pus personnellement pas m'empêcher de jubiler intérieurement.

Dans vos dans dent les jumelles maléfique. J'espère que c'est suffisamment incongrus et que ca me laisse du répits.

Râ plissa la bouche et ferma les yeux, expression qui voulait dire : bien joué

Je pus me réassoir, et je lâcha un immense soupire. Vivement que cette journée ce termine.

Alors que la fête battait son plein, je fis distraitement la liste de ce qui me restais a faire :

- Creuser la piste des meurtres

- Gérer l'arrivée des sœurs

- Remettre un semblent d'ordre dans ma vie

Putain, je me rend compte que je déteste mon travail. Pourquoi donc ? si vous le remarquer bien, ce que vient d'énuméré n'en fait pas partie.

Au moins j'ai un canarie magique survolté pour m'aider.

Le cœur à l'ouvrageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant