Inspection et Déduction-réécrit

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On ne sort pas nos titres de nul-part. Il y a un thème, une récurrence, un symbole qui est rattaché. Bien unique à chacun, ces parures sociale démontre de notre pouvoirs et de nos talents. Mais appliqué dans la vraie vie, c'est tout de suite bien différent.

Et parfois, eh bien c'est crade.

Horus est réputé pour être un visionnaire. On dit de lui qu'il prédit le mouvement de chaque ennemis. En interne on raconte qu'il a des espions. Heureusement qu'ils ne connaisse pas la totale vérité car sinon ils vomiraient.

Les mort sont littéralement des espions. La procédure est simple mais vraiment à gerber. Il avale littéralement l'œil d'un mort. Il a ainsi accès à un « morceau de leur vision ». Le fonctionnement exacte de ce tour de magie m'est encore inconnue. Horus était très concentré, et semblait en pleine réflexion.

-Je ne sais pas d'où sort ce coco, mais je ne reçois presque rien. Je vois... des serpents, beaucoup de serpent... Une hutte rudimentaire, avec des breloque attaché à l'entrée et... un petit gamin.

-Tu peux me le décrire ? fit-je entrain de ranger des bocaux d'âme.

-Euh...petit, maigre, pale comme la lune, et vraiment maigre, a la limite de la malnutrition.

J'était envahie par un affreux doute. Je risquais gros si c'était confirmé. Bien trop gros a vrais dire. 

-Un signe particulier ? dit-je en tentant de dissimuler ma crainte.

- Des yeux bleu pâle super flippant ?

Eh merde. Je sais qui a envoyer cette espèce de cadavre ambulant. Je sais où cette hutte. Je sais qui est ce garçon

J'avais envie de disparaitre, de ne plus être là. Je ne veux pas ça. Pas ça. Vraiment pas. Je ne veux pas ...

Pourquoi ?

Pourquoi ?

Pourquoi ?

POURQUOI ?

Pourquoi toi ?

-Tout va bien ? On dirait un poison entrain d'hyperventiler !

Je prétexta la fatigue, et congédia le plus gentiment possible Horus, qui partit sans vraiment comprendre. 

Je resta assis, les bras croisée pendant longtemps. Si longtemps qu'à un moment, le soleil pointa. 

Je me releva, presque par automatisme, et me pencha sur la fontaine, qui débordait d'une eau d'un bleu profond et glacé. Les âme des mort pouvait presque être entendus depuis le fond, gémissant de solitude.

Je releva la tête, dans un profond soupir :

-C'est pour ça que je n'arrivais pas à te parler...

Questions : comment on survis à un ouragan ?

Réponse ?

Le cœur à l'ouvrageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant