Chat et bain

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Ca faisait déjà un moment que je retenais mon souffle en anticipation. Midi approchait avec la tension journalière qui allait de pair. La chaleur étouffante, le soleil qui poignarde jusque dans l'épiderme. A ce demander comment moi et Râ avons pus être ami.

Mais c'était différent cette foi.

D'habitude, c'est les infiltration lumineuse qui finisse dans mon lieu de travail, comme des microfilaments lumineux qui s'incruste dans la roche. Là c'était pour une autre raison.

Ai-je déjà mentionner ma chambre ? Non ? Normal je dors sur mon lieu de travail. Sauf que durant les Zenith d'été, avec l'intervention de mon très chère collègue ô combien talentueux, il fait une chaleur si étouffante qu'il faut me réfugié dans les couloirs de notre « dortoir ».

Je ne devrai pas me plaindre, mais quand même. Bastet est là, et ca veux dire que les chat seront partout. Traduction : si je veux lui échapper, je dois aller dehors en plein soleil, là où les chat d'ültar ne me retrouverons pas.

Je choisie quoi : la conservation de mes secrets au risque de ma santé, ou voir ma vie privée au mains d'une manipulatrice invétéré, mais rester loin du soleil ?

***

Dieu qu'il fait chaud, sans mauvais jeu de mot hein.

Sur le parvis du temps à l'opposé des terrasses à festivités, on assistait à l'impossible.

Des centaines de chats entourait une déesse. Une incarnation des forces de la nature. Elle était gracieuse, et si monstrueuse à la fois. Sa peau, sa tête, rappelait celle d'un sphinx, sa stature, celle d'une femme. Elle portait un sceptre et une ankh a l'aspect étrange. Elle avait pour tout vêtement un pagne, et des fines bandelettes qui tenaient sa poitrine.

Son regard ,inquisiteur, et ses yeux, blanc laiteux, scrutaient silencieusement la foule devenus silencieuse depuis ses premier pas sur la scène.

Râ était en arrière, supervisant, jouant distraitement avec les ombres, les faisant tanguer selon ses envie. Une légère lumière « coulait » le long de ses doigts.

Je l'approcha, lui faisant signe d'un geste de la main de me rejoindre.

- Tous va bien ? lui demandai-je.

- Ça va, ça va. J'ai du me farcir les avances quelque peu déplacé de pas mal de nos sujets.

- Tes sujets, ils seront les miens à leurs morts.

- Oh arrête un peu ton numéro veut tu ? Contrairement à ce que tu crois, tu n'est pas détester de tous. Tu est même une figure de justice alors valorise toi un peu plus !

Je me tut immédiatement, je sais quand il faut m'arrêter.

- Sinon des nouveauté coté victime ?

- Pas grand-chose...

- Tu est très mauvais menteur, tu le sais ça ?

Il est fort putain. Je dois l'admettre.

- Ce soir, promis je te dis tout ce que je sais.

Il s'écarta l'aire de me croire, même si ce n'est pas le cas.

J'ai donc a peux près 7 heure pour broder un mensonge que Râ croira. Autant tenter de danser sans jambe.

Alors que je réfléchissait sur comment tromper un dieu, je me décida à quitter l'arrière de la scène, et je descendis rapidement vers l'intérieur du temple.

Le programme du jour est le suivant :

- Faire le tour des rapports de mes collègue

- Trouver un mensonge crédible

- Eviter Bastet à absolument tout prix

Tout mon planning précédent foutue en l'air. J'adore ma vie.

***

Les couloir de nos dortoirs sont vide. Les chat n'était pas là. Ce n'est pas un motif de réjouissance, car ça ne voulait dire qu'une seul chose...

Que Isis était là.

Une talentueuse sorcière et le double parfait de sa sœur sur le plan psychologique, quoiqu'elle cache mieux son jeu.

Ah...

Quand on parle du loup.

Cela importe peu, car en l'espace d'une seconde je me faufile dans la chambre de Sobek. Ca me fera gagner du temps tout en esquivant la folle.

Après je parle de chambre...

C'est plutôt un accès dérobé vers les bains.

Je pouvais d'ailleurs déjà sentir les effluve habituel des fruits et des sels de bain m'emplir les narines.

Ok...ok...

Première étape : aller voir le crocodile.

Le cœur à l'ouvrageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant