J'ai passé le reste de la nuit dans la salle commune, avec mon hibou, le préfet en chef est passé plusieurs fois me demandant si ça allait, je lui répondais toujours la même chose, que je n'arrivais simplement pas à me rendormir et que j'avais fait un cauchemars. J'essaie en vain d'écrire une lettre, mais je ne sais pas à qui l'adresser. Père ma fait comprendre de ne pas en parler à Grant, mais si ce n'était qu'une illusion, si ça n'avait pas été réel. En parler à Grace, mais je la connais, elle va le dire à Grand-père, ils sont comme main dans un gant. J'aurai aimé contacter Edouard, mais je ne sais pas du tout où il se trouve. Il me reste alors... J'ai trouvé.
Les vacanciers de Serpentard commencent à se réveiller, petit à petit la salle commune se remplie. Puis se vide à la même vitesse, l'heure du petit déjeuner a sonné. Régulus sort de son dortoir, il me lance un regard et il comprends, avec toute les boule de papier que j'ai balancé dans la cheminée et qui ont atterri à côté, l'encre sur mes doigts et mes yeux gonflés, qu'il s'est passé quelque chose. Il s'approche et me demande si je veux bien l'accompagner à la grande salle, je lui ai répondu que je n'avais vraiment pas faim, il s'assit à côté de moi me priant de comprendre que ce n'est pas avec ce que j'ai mangé hier soir que je vais avoir des forces pour la journée, et plus nous parlons, plus les larmes montent. Il me prend dans ses bras et j'éclate en sanglot resserrant l'étreinte.
Régulus fini par me calmer, et me convaincre d'aller prendre le petit déjeuner. Nous arrivons à la grande salle, Jane nous souris, Amelia un peu moins. Nous allons nous asseoir plus loin.
"Alors que s'est-il passé ?
- J'ai seulement fait un mauvais rêve.
- Tu peux raconter ça à qui tu veux, mais tu ne me la fait pas à moi."Je regarde autours de nous, mes yeux s'arrêtent sur le Professeur Slughorn qui m'observe, j'ignorais qu'il était resté lui aussi pour les vacances. Il discute avec le Professeur Dumbledore, ils ont l'air de très bien s'entendre. Je me retourne vers mon ami, et je chuchote.
"Mon père m'est apparu cette nuit et ça été comme une révélation.
- C'était peut-etre seulement un rêve !
- C'est ce que je me dis mais il m'a dit des choses que je ne soupçonnais même pas.
- C'est pour ça que tu as écris une lettre à ton grand père ?
- Non pas à mon grand père..
- Ta soeur ?
- Non plus, mais je ne peux pas le divulguer."Il hoche la tête, nous continuons de manger et nous changeons de sujet. Nous parlons désormais de la soirée d'Halloween. J'avoue à Reg que je n'ai rien à me mette et il me propose de m'habiller en étudiante zombie, je ris et lui dis qu'il serait préférable pour moi d'être une vampire !
Quelques hiboux apparaissemt pour envoyer des lettres et des colis. Un hiboux grand duc comme le mien mais marron me dépose un paquet. Je suis surprise, je hausse un sourcil et le déballe. Je ne sais pas de qui il vient. Il y a une sorte de papier très fin dessus, pour le protéger, que je retire soigneusement. Il y a une lettre "Joyeux anniversaire, une dame de votre rang ne peut aller à une soirée sans avoir de vêtements adéquat. I." Irma. Comment a t-elle fait pour me l'envoyer et surtout comment l'a t-elle su, mon instinct me tourne vers Horace, je le regarde et il arbore un grand sourire en me faisant un signe. Je soupire, et regarde la robe que l'on m'a envoyé.
C'est une robe noir, avec un jupon en tulle, il n'y a pas de manche, ni de bretelle, elle me plaît beaucoup, mais c'est un grand mystère, est-ce le professeur Slughorn qui me l'a acheté... Je soupire, Regulus me lance un regard surpris, je lui indique que je soupçonne Horace de cet achat et il me sourit comme pour me dire "tu vois il n'est pas si horrible"
Après le petit déjeuner je me presse pour retrouver mon grand-oncle. Je l'apperçois et l'interpelle. Il se retourne et semble heureux de me voir l'approcher et rassurer également.
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A côté des Maraudeurs
FanficSombres sont devenues les heures qu'elle a passé à rêver de son retour, long fut le temps avant d'accepter la nouvelle. Mais au temps où tout a commencé, Abigaïl n'aurait jamais cru que ça se finirait ainsi. Entres avec moi, à nouveau, dans l'un de...