Des notes fleuries qui s'envolent à travers une jolie poésie. C'est le quotidien de Channie et Minnie, ce couple aux souvenirs bien garnis.
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> Fluff
> Poésie
> Chapitres courts
> 2 chapitres/jours
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Commencé le : 24 janvier 2021
Fi...
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• La vie à tes côtés me rend heureux • AZALÉE
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De temps en temps, on pouvait sentir chaque note que produisait le vent. Le silence planant dans le petit appartement était bien loin d'être pesant.
En général, le seul bruit qui brisait cette tranquillité, était la lente et douce respiration de Minnie mélangée à celle de son petit-ami.
Quand la paire se détendait dans leur tanière, on ne pouvait plus les déloger. Apaisés, détendus et satisfaits, c'était ainsi qu'ils se sentaient.
Et pour le plus jeune, c'était un délice que de soutenir le poids de la tête du blond sur son ventre alors qu'il esquissait quelques caresses dans ses cheveux.
Et pour le plus vieux, c'était une berceuse que de voir son prétendu coussin se gonfler puis se dégonfler au rythme de ses respirations tel les remous des vagues.
Un peu plus et il s'endormait.
Un peu plus et ils se rejoindraient dans le monde des rêves.
Or, ils avaient dans ces moments là une ancre. Plutôt que de se perdre dans les tréfonds de cet océan si calme, ils mesuraient à quel point il était profond. Cette vaste étendue d'eau, qui représentait pour eux tout un monde : le leur.
Homme à la mer, je me noie dans tes yeux.
Aide moi à trouver la terre, auprès de toi ; je suis le mieux.
Parfois, ils riaient. Parfois, ils se taquinaient. Parfois, ils chuchotaient ; invoquaient les souvenirs du passé, à voix basse pour ne pas que l'on vienne les leurs voler.
Tous ces souvenirs, ils revivent. À travers leurs paroles, leurs gestes, leurs intonations, le reste. Ils revivent à travers eux et ne s'éteignent jamais tant qu'il reste quelqu'un pour les raviver.
Mais la seule chose qui ne changeait pas dans ces tableaux si apaisants, détendants et satisfaisants : c'était leurs sourires.
Leurs sourires présents en tous temps, ces mêmes qui s'invitaient toujours quand ils étaient contents. Ils les connaissaient par cœur, pouvaient les retracer les yeux fermés. Car c'était ça la clef : la définition même de l'azalée.
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J'aime beaucoup l'azalée parce qu'on peut appeler ça un rhododendron et que c'est un mot qui me fait particulièrement rire. :)
