Des notes fleuries qui s'envolent à travers une jolie poésie. C'est le quotidien de Channie et Minnie, ce couple aux souvenirs bien garnis.
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> Fluff
> Poésie
> Chapitres courts
> 2 chapitres/jours
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Commencé le : 24 janvier 2021
Fi...
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• Je brûle d'amour pour toi • CAPUCINE
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Souvent, les déclarations de Chan étaient enflammées. Sans même lui laisser le temps d'enregistrer, tout son être se transformait en un immense brasier et aussitôt, il se lâchait, tel un dragon et de sa bouche sortait toutes sortes de paroles semblables à des feux follets : spontanés, qui brûlaient, brûlaient d'amour et de promesses.
Souvent, les joues de Seungmin, elles chauffaient. Peu importe la situation, son palpitant s'affolait et son cerveau ne savait plus comment carburer. En réponse, c'était directement le cœur qui répondait.
Enfin contre toute attente, c'était parfois Chan qui dévalait la pente. Quand Seungmin décidait un beau jour, que ce serait à son tour de transformer son doux visage en un four.
Dans ces moments-là, il avait l'embarras du choix : lui rendre la pareille ou gêné, laisser chauffer ses oreilles.
Si il y avait bien une chose que Minnie aimait chez son amant, c'était cette petite manie de constamment toucher son lobe quand sous ses mots, sur sa tête, le ciel semblait se dérober.
C'était attendrissant, ce petit geste innocent qui ne demandait qu'à être remarqué par cet être tellement aimé.
N'était-ce pas se sentir spécial quand d'aussi petits détails tombaient sous l'œil de quelqu'un qui tendait à nous rendre sentimental ?
Il ne fallait pas grand chose pour que le plus vieux se fraye un chemin jusqu'au cœur en ébullition de son homme par définition.
La prochaine étape était sûrement la plus significative à ses yeux, ce serait celle où il montrerait officiellement à son amoureux que bien sûr, c'est toi et seulement toi que je veux.
Alors, quand ce moment-là arriverait, il n'aurait sûrement plus aucune idée quant-à la façon où il devrait encore une fois lui annoncer, qu'il l'aimait, qu'il l'aime et qu'il l'aimerait autant de temps que sa vie lui permettrait.
Pourtant, c'est sans se forcer, tout naturellement que les mots lui venaient, que Chan se déchaînait et lui hurlait à quel point il brûlait d'amour pour sa personne tant adorée.
