Rhode Island : inexplicable [Tome 2]

Chapitre 18

J'ouvre doucement les yeux, jusqu'à ce que mes yeux s'habituent à la lumière du soleil. Je me lève et m'assis sur le lit. Je détaille la chambre de Kidalen. Pour un mec sa chambre est propre et bien arrangé. Je jette un coup d'œil sur le sofa de la chambre mais je ne le vis pas.

Je descends alors du lit, j'allais me diriger dans la salle de bain quand je me souviens que je n'ai ni de brosse pour me brosser les dents, ni d'habits. Je soupire et rentre quand même dans la salle de bain. Je vois une brosse à dent toute neuve sur le lavabo, ainsi que des nouveaux vêtements. je souris bêtement. Je brosse mes dents, lave mon visage et prends un bon bain chaud. Je m'habille puis je le rejoinds dans la salle à manger.

- Bonjour! m'exclamai-je avec ma bonne humeur.

- Bonjour, me repondit-il avec un beau sourire.

Je m'assis sur une chaise. Il me sert des pancakes et du jus de citron. Je ne bois pas de jus de fruit surtout ceux qui ont de l'acide parce que je souffre d'une maladie d'estomac.

- Euh je ne bois de jus de citron, dis-je.

- Oh désolé, tu n'aimes pas or?

- Non, ce n'est pas ça, je suis malade, je souffre d'ucère d'etomac.

- Ah d'accord. Je te fais un verre de lait alors?

- Tu n'es pas obligé...

- Si je vais le faire.

- D'accord, riai-je doucement. Je le veux bien avec du sel et non de sucre.

- Bien d'accord, répondit-il en me souriant. En fait je suis aussi malade. Je suis athsmatique.

- Ah.

Il me tend le verre de lait, je bus une gorgée, sentant son regard sur moi, je lève la tête et je me perdis dans ses yeux. Je sens mes joues se chauffés.
C'est clair je suis entrain de rougir.

- Et si je te disais que tu seras ma petite amie pendant ce week-end. Je manque de m'étouffer avec mon lait. Je lève la tête et le fixe pour voir s'il est sérieux.

- T'es pas sérieux.

- Si je le suis.

J'éclate de rire.

- Mais on vient de se rencontrer.

- Oui, je sais. Ce serait me mentir si tu me disais que tu ne ressens rien pour moi.

J'ouvre la bouche pour protester mais rien ne sort. C'est vrai qu'il a raison. Je ressens quelque chose pour lui.

- Et qu'est ce qui te fais dire ça? Qu'est ce qui te fais croire que je t'aime.

- Parce ce que je veux le croire.

- On ne pourra pas être ensemble parce que je ne veux pas.

Il fronce les sourcils.

- Parce que j'ai peur de souffrir.

- Tu penses que tu es la seule qui a peur de souffrir?