Chapitre II

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Le jour de l'attaque approchait à grand pas, plus le temps passait plus j'avais un pressentiment envers cette attaque, mais je ne savais pas encore si il était bon ou mauvais. Je lâchai un soupir, j'étais toujours dans mon appartement, je prenais une douche. J'avais réussi par je ne sais quel miracle à rebrancher l'eau de l'immeuble.

L'eau enleva le reste de sang sur mon corps, je venais de changer mes agrafes. La chaleur détendit mes muscles, me laissant échapper un soupire d'aise. Je sortis de la douche après avoir fini de me rincer et j'enfilais un boxer propre. Je m'allongeais ensuite dans mon lit, fermant les yeux en sachant pertinemment que je n'allais pas, ou presque pas, dormir. Pendant les rares heures de sommeil que j'ai, je fais d'atroces cauchemars, ou plutôt je revois d'atroces souvenirs. Ce sont des instants tous sauf agréable qui remontent dans ces moments là, à part une fois où c'était un souvenir de ma mère. Je n'en ai pas beaucoup d'elle, dû au fait que j'ai quelques problèmes de mémoire qui concernent mon enfance. Mais les seuls souvenirs que j'ai d'elle sont ceux où je la vois lentement tomber dans la dépression, n'étant qu'un enfant je suis resté là, en simple spectateur sans pouvoir faire quelque chose. Je serrais les dents, depuis que mes canaux lacrymaux on brûlé je ne peux plus pleurer, mais en ce moment ce n'est pas l'envie qui manque. Je soupirais longuement avant de regarder le réveil que Kurogiri m'avait donné pour que j'ai un peu la notion du temps, on était déjà le vingt-trois octobre. Il ne restait que cinq jours avant l'attaque, ou comme je l'appelais : la mission suicide.

Je ne cessais de me retourner dans le lit, cherchant vainement une position agréable pour tenter de me reposer. N'y parvenant pas je me redressai, puis me levai pour aller en direction de la cuisine afin de me préparer à manger. Je réfléchis durant quelques secondes à ce que j'allais faire avant d'opter pour des soba. C'est ma mère qui m'a appris à cuisiner, je ne suis pas un chef, loin de là, mais je ne suis pas mauvais non plus. Une fois prêt, je mangeais mon repas. Je ne sais pour quelles raisons mais cela me déclencha un souvenir.

Flashback

J'avais environ douze ou treize ans, cet enfoiré de numéro deux avait envoyé ma mère dans une clinique après qu'elle ait ébouillanté Shoto. Il ne comprenait pas que c'était à cause de lui, elle est tombé en dépression par sa faute. Je venais de rentrer dans ma chambre furieux, j'avais qu'une seule envie c'était de hurler tout mon mal être. Je tournais en rond, ne sachant quoi faire pour me calmer, quand j'aperçus mon petit frère de cinq dans l'entrebâillement, son bandages autour de son œil gauche. Je claquais violemment la porte, voulant rester seul. Je m'en voulu immédiatement d'avoir été si violents alors je rouvris la porte, il n'avait pas bougé serrant toujours son ours contre lui.

_Toi aussi tu es en colère, fit le bicolore, je veux pas que tu devienne comme papa.

Je m'accroupis devant lui avant de le prendre dans mes bras.

_Je ne deviendrai pas comme lui, je le rassurais, je te protégerai.

_Promis? Demanda mon petit frère.

_Promis, je répondis.

J'aperçus mon paternel au bout du couloir et lui jetais un regard noir. Il pouvait me faire payer cet affront je m'en fichais complètement, tant qu'il ne faisait pas de mal à mes petits frères et à ma petite sœur.

Fin flashback

Ma nourriture avait à présent un goût fade et triste. Je n'avais pas su les protéger de cette enflure, mais j'avais réussi à les protéger de moi. Mais désormais Shoto est un futur héros à tout moment on pourrait finir en face à face pour se combattre. Je savais ce que je risquais en entrant dans la League, je n'ai pas commis beaucoup de crimes comparer à l'autre folle, mais j'ai quand même assassiné des gens. Je ferai mieux de retourner me coucher et arrêter d'y penser, sinon je risque de devenir taré.

Je suis désolé...{Tome 1} (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant