Je suis désolé...{Tome 1} (En Correction)

Chapitre XI

Deux jours avait passé depuis Noël, comme d'habitude j'étais éveillé avant le soleil. Je me tournai vers Hawks qui était à mes côtés, dos à moi. Je passai ma main sous son haut, caressant le bas de son dos. Je passais ensuite ma main sur son ventre, me rapprochant de lui, et je posais ma tête contre son épaule.

_Dabi, souffla le blond, tu dors?

Je ne répondis pas, fermant les yeux contre son épaule. Il posa sa main sur la mienne, enlaçant ses doigts aux miens. J'entendais son cœur battre plus fort, à moins que ce ne soit le mien qui accélère. Je respirais l'odeur de sa peau, le serrant un peu plus fort contre moi. Je savais qu'il ne dormait pas. Il restait là, sans bouger, contre moi. Au bout d'un certain temps il caressa mes cheveux, je crois qu'il aimait bien faire ça. Je me raidit légèrement lorsqu'il tourna la tête vers moi pour m'embrasser le front. Il se retourna complètement face à moi, ses mains caressant ma chevelure noire et les miennes dans son dos, effleurant sa peau pâle. Je posais ma tête contre son torse. Une sensation bizarre, oublié, était présente dans mon corps. Je sentais son cœur battre dans sa poitrine. Je m'enivrais de son parfum fruité.

Au bout d'un long, très long, moment je finis par défaire mon étreinte, et je plongeais mon regard dans le sien. Aucune parole ne fut échangé, à quoi ça aurait servi ? Il caressa ma joue, passant délicatement sur ma peau brûler avant de remonter sur celle encore intacte. Je détournais les yeux, rompant notre contact visuel. Je me décalais pour me lever, qu'est ce qui m'a pris ? Pourquoi j'ai des gestes comme ça avec lui? Je poussai un long soupir en me servant un café. Quand il arriva, le héro m'offrit un grand sourire auquel je ne répondis pas, détournant la tête. Un malaise se faisait ressentir, toujours aucun échange verbal. Le blanc qui régnait était pesant, très pesant. Je sentais son regard ambré sur moi, lui aussi pesant. Je soupirai encore avant de poser mes yeux sur lui avec un petit sourire. Le sien, qui s'était estompé, revint illuminé son visage. Il bégaya quelques choses que je ne compris pas, me faisant hausser un sourcil.

_Tu...as bien dormi ? Réussit à dire Hawks au bout de quatre tentative.

_Ouais, je lui répondis en buvant mon café.

Je marquais une courte pause.

_Et...toi?

_O..oui.

Il rougit un peu, me faisant sourire. Je lui ébouriffais les cheveux, augmentant ses rougeurs, avant de terminer ma tasse de café et de partir à la salle de bain. Je me ravisai à la dernière minute et me tournais vers lui.

_Ça te dérange, je lui demandais, de m'aider pour changer mes agrafes ?

Il se leva et me suivi jusqu'à la salle d'eau. Je retirai mon haut, et lui expliquais ce qu'il devait faire. Il commença à retirer les anciennes agrafes dans mon dos, tandis que je m'occupais de celles de mon visage, nettoyant le sang qui coulait sur ma peau. Il commença à mettre de nouvelles agrafes.

_Comment ça t'es arrivé ? Questionna le blond concentrer dans sa tâche, tes brûlures.

_Mon alter est puissant, mais il ne va pas avec mon corps. Dès que je l'utilise trop longtemps mon corps surchauffe, ce qui me vaut de nombreuses brûlures.

Je sentis ses mains effleuré ma peau alors qu'il continuait son travail, me faisant frissonner.

_Je t'ai fait mal? Demanda le héros.

_Non.

Mes muscles se décontractèrent et il poursuivit sa tâche. Quand il eût terminé dans mon dos, je terminais sur mon torse.

_Tu as besoin de moi pour un autre endroit ? Questionna Hawks.

Je secouai la tête. Il sortit, me jetant un dernier regard et referma la porte. Je changeais le reste de mes agrafes, avant d'aller sous la douche. Je fermais les yeux en soupirant, mes muscles se détendant sous l'eau chaude. J'aurai peut-être dû lui proposer de prendre sa douche avec moi. Je souris en imaginant la tête qu'il aurait fait. Mais est-ce qu'il aurait accepté ? Aucune idée. Et qu'est-ce que j'aurai fait si il avait dit oui? Bon là j'ai bien une idée mais c'est pas catholique. Je me savonnais, perdu dans mes pensées. Quand je sortis de la salle de bain, une serviette autour du bassin, je trouvais le blond endormi dans le lit. Il serrait la peluche phénix contre lui. Je m'asseyais sur le rebord du lit en le regardant, il semblait si paisible. Il resta ainsi un moment avant de froncé les sourcils et de se recroquevillé sur lui-même, comme le ferai un enfant pour se protéger. Il commença à parler, disant des mots incompréhensible. Je compris seulement qu'il ne voulait pas quelque chose. Le héros commença à s'agiter, se débattant dans le vide. Je lui attrapais les bras d'une main pour éviter qu'il ne se blesse.