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Chapitre 3 : Le lendemain matin.

Je me réveille le lendemain avec une migraine atroce. Ce n'est pas la pire que j'ai eue, mais c'est quand même brutal... J'ouvre les yeux lentement, reconnaissante du peu de lumière qui pénètre dans ma chambre. Attendez.. ça ne peut pas être ma chambre vu que je suis dans une chambre d'hôtel. Mais oui ! Je suis à New York pour le mariage de Cassidy et Ella, pas chez moi dans mon lit en France. Je me retourne pour regarder le réveil posé sur la table de nuit.

Sauf qu'il n'est pas là. Par contre, je trouve une petite boule de poils blanche juste à côté de mon visage.

Milla : C'est quoi ça ?!
Chien : OUAF !

Je me redresse brusquement alors que cinq choses me viennent à l'esprit tout d'un coup.
Un : ma tête me fait bien plus mal que je ne le pensais.
Deux : j'ai la bouche horriblement sèche.
Trois : il y a un chien dans mon lit. Un tout petit bichon maltais si je me souviens bien des différentes races.
Quatre : ces draps sont gris au lieu d'être blanc, le réveil est sur la table de nuit de gauche au lieu d'être à droite parce que..
Cinq : ceci n'est PAS ma chambre d'hôtel.

Je balaie des yeux la chambre faiblement éclairée en essayant désespérément de me souvenir de la nuit précédente.

Hakan : Bonjour, petite fleur.

Je lève de grand yeux choqués vers Hakan qui pénètre à ce moment-là dans la chambre.

Hakan : Je peux entrer ? Je ne viens pas les mains vides, petite fleur.

Il lève les bras pour me montrer la tasse de café qu'il tient dans sa main.

Milla : J'ai décidé que je ne répondrai pas à ce surnom. Je n'ai jamais fait tapisserie de toute ma vie.
Hakan : Dit la fille que j'ai vu en train d'essayer de disparaître dans le décor hier soir.
Milla : Écoute, contente toi de me donner le café.
Hakan : Ça ? C'est le mien.

Hakan lève la tasse à ses lèvres comme pour en prendre une gorgée. Je ronchonne en me laissant tomber contre les oreillers. Il rit et fini par me tendre la tasse.

Hakan : Détends-toi, je plaisante. C'est tout pour toi.

Je le regardes d'un air méfiant. Mon esprit est tellement embrumé que j'ai du mal à penser clairement.

Milla : Vraiment ?

Je tends les deux bras vers lui avec impatience et il sourit en s'approchant de moi.

Hakan : Du lait et du sucre ?

Je souris, surprise.

Milla : Comment tu sais ?
Hakan : Tu me l'a dis. Au moins quatre fois. Tu as accepté de venir ici après qu'on a essayé de trouver un taxi pour te ramener qu'à cette condition.
Milla : On a essayé ?
Hakan : Et on a échoué. C'était à l'heure de la fermeture des bars, un samedi soir.

Le chien se redresse sur le lit avant de sauter pour poser ses petites pattes avant sur les cuisses d'Hakan, réclamant son attention.

Hakan : Hé, Ki. Tu tiens compagnie à notre invitée ?
Chien : OUAF! OUAF!
Milla : Ki ?
Hakan : Kiwi.
Milla : Elle est tellement bruyante!

Hakan rigole.

Hakan : Seulement le matin.
Milla: Sympa.

Hakan la soulève et la caresse derrière les oreilles. Je prends une autre bonne gorgée de café et je sens mon esprit s'éclaircir un peu. Je réalise alors que je porte le t-shirt d'Hakan au lieu de ma robe de demoiselle d'honneur. Entre ça et mon réveil ici, je me pose plein de questions. Mais il n'y en a qu'une pour laquelle je veux une réponse tout de suite... est-ce que on a coucher ensemble ? Si c'est le cas et que je ne m'en souviens pas, ce serait horriblement gênant. Et si ce n'est pas le cas, je vais avoir l'air prétentieuse. Hakan tend un point fermé vers moi et attend que je lève les yeux sur lui. L'air perplexe, j'ouvre ma main, la paume vers le haut. Il y fait alors tomber deux comprimés et je laisses échapper un petit rire.

QUELQU'UN COMME TOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant