Chapitre 35

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Alors que leurs regards était fixer sur moi, attendant sûrement une réaction ou une quelque réponse que ce soit, je ne pût dire mot à ce moment précis. Comme si un blocage résonnais en mon fort intérieur, comme si à ce moment il manquais quelque chose, mais je ne saurais dire ce que c'était tandis que je fût plonger dans mes souvenirs et dans mes réflexions profondes.

Damne posa une main chaleureuse sur mon épaule, de son regard compatissant et de sa voix calme il ajouta.

-Je suis sûr que tes parents auraient été fières de toi...

Je failli vaciller à l'entente de ces mots, à n'en pas douter mes pensées aurait été similaire, mais leur présence manquante ce faisait ressentir profondément et par delà les frontières.

Avec une force qui m'était totalement inconnu, je relevais les coin de mes lèvres, laissant alors apparaitre difficilement un léger rictus sur mon visage. Malgré mes efforts pour paraître fort, je pouvais voir que dans le regard de mon grand-père, on pouvais y voir de la tristesse pour la perte de son fils et de la compassion pour moi.

D'un simple regard, je les remerciais intérieurement pour tout ce qu'ils font pour la meute, pour mes parents, mais aussi... pour moi...

-Donc tu sais ce qu'il va se passer ?

Ma grand-mère venait de me poser la question, me plongeant ainsi dans une réflexion. Tandis qu'elle me laissa en suspend sur l'éludassions de cette interrogations, je tentais de trouver par moi-même la réponse, mais en vain. Alors que j'allais lui demander le pourquoi de sa questions, elle ne m'en laissa pas plus le temps et se mît à répondre d'elle-même.

-Maintenant que ton âme-soeur ta accepter, tu vas devoirs reprendre... enfin... vous aller devoir reprendre la tête de la meute... le couple alpha... 

Voyant qu'elle cherchais désespérément ses mots, pour éviter le sujet de mes parents dans cette histoire, je hochais de la tête comprenant tout à fait ou elle voulait en venir, le problème... ce ne serait pas moi... mais elle...

Comment j'allais pouvoir lui annoncer la réalité de ce que signifiais réellement de m'accepter alors que nous venions tout juste de commencer une "relation"...

En pensant à notre relation, je ne pût retenir un léger rire passer la barrière de mes lèvres. Ce rire était un mélange de joie... mais aussi de... stresse, de peur, d'angoisse...

Alors que je commençais à ne plus contrôler le sens de mes pensées qui divaguaient sur le nombres possible de réaction de Perséphone, le contact d'une main sur mon dos me fît revenir à la réalité...

Mon grand-père me fît un léger sourire avant d'ajouter d'un ton mesquin.

-Tu ressemble à une jeune pucelle sans défense...

-DAMNE !!!!

tandis que mon grand-père riais au éclat, ma grand-mère lui faisant la morale sur l'importance des blagues à éviter, je ne pût me contenir plus longtemps et me mît à rire avec lui.

Ce que cela faisait du bien de rire, je ne sais plus depuis combien de temps je n'avais pas rie avec ma famille, depuis combien de temps je n'avais pas vue mon grand-père se faire disputer pour ses âneries...

Au fond de moi je le savais, mais je ne voulais pas l'avouer, car il était évident que personne n'était en cause dans cela, seulement moi...

Alors que nous venions de cesser nos rires enfantins, je tapais dans mes mains, laissant résonner l'écho dans la pièce. 

-Bon... quand faut y aller...

Je m'avançais vers la porte résolu à parler avec ma lié, quand une main surgit de nul part agrippa le col de ma veste me faisant ainsi faire demi-tour. Ma grand-mère venait de me rattraper, sa posture autoritaire, son air fâcher et sa voix sans appel me firent penser qu'il n'était pas l'heure d'y aller.

-Je pense que tu est assez sortie non ? et ton odeur... vas prendre une douche et repose toi, tu iras plus tard d'accord.

Je hochais de la tête, j'avançais alors vers les escaliers pour  monter, quand je m'arrêtai en bas, je levais ma veste et sentis l'odeur, je ne remarquais alors rien de particulier, quand la voix de ma grand-mère me rappela à l'ordre.

-Je t'assure que cette odeur est immonde, file à la douche et sans discuter...

Je ne me fît pas prier plus longtemps, connaissant la patience et les punitions de ma grand-mère je préférais les menaces de ma mère. A côté il n'y avais pas photos,, ma mère était un ange même si ses airs meurtrier était bien plus flambant que les flammes de l'enfer elle-même. 

Je montais alors à la douche, ce soir je retournerais la voir, il faut vraiment que je discute avec elle et ceux... par tout les moyens possible...

The Eyes Of The End (Tome 4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant