Chapitre 37

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Perdue au fond de mes pensées, dans de profondes réflexions sur ce qui venait de m'être révéler, je ne savais que faire, devais-je aller la voir et la confronter à cela ? 

Devais-je lui révéler que part un fait qui m'étais inconnu, je m'étais retrouver dans son rêve et que j'avais tout vue ? Que je savais ? Pour elle ? Pour le loup ? que devrais-je faire ? Va-t-elle se braquer et refuser toute discussion ? Quel sera sa réaction ? Va-t-elle être en colère contre moi ? Ai-je briser par la même occasion sa confiance ? comment ? que ?...

Laissant les barrières de mon esprit être briser par l'assaut de ces multiples questionnement, qui ne cessait de défiler telle une armée en charge contre l'ennemie, remettant ainsi en question ma relation avec elle, qui n'étais finalement basée que sur un possible mensonges et si ses sentiments aussi n'étais qu'un effroyable mensonge ?

Je réalisais alors que je ne la connaissais pas, que je ne savais finalement rien d'elle, même le temps passer ensemble, où j'avais fait de multiples effort afin d'acquérir sa confiance n'avais finalement rien changer...

Sans que je ne contrôle la moindre des choses, mon corps eu des réactions face à la totale remise en question de notre relation. Je me sentais blesser, trahis, je voulus abandonner ma vie à tel point que respirer me semblais futile, devais-je tout abandonner pour elle ? 

En mon fort intérieur je ne savais que répondre à ces questions seul, me tourmentant de toute les manières possible, pensant même qu'elle est pus me manipuler, mais pourquoi ? 

tournant en rond dans ma chambre, tel une bête enfermer dans ces cages d'acier, ne laissant passer par les barreaux que la fine lumière du jour.

-J'ai besoin d'air...

La seule phrase qui me paraissait la plus logique possible étant donner la situation. Je descendis alors les escaliers, sur mon chemin je ne croisais personne et heureusement pensais-je. Je n'aurait su quoi dire face à ma famille.

A peine avait-je ouvert la porte, emporter par ces multiples émotions toutes aussi complexe les unes que les autres, je sautais et atterrie sur quatre pattes.

Sans plus attendre je m'élançais alors, foulant cette terre aride de par la chaleur pesante de ces derniers jour, pris dans une frénésie des plus folle, je courrais tel un animal sauvage, sans pensées, sans sentiments, sans raison, je ne voulais rien ressentir à part le vent sur mon pelage et ce sol sous mes coussinet.

Je courais à en perdre haleine, je courais à en perdre le fil du temps, je courais laissant toutes mes émotions partir à chaque fouler, laissant mes sentiments de côté, je voulais tout balayer, courir jusqu'à n'en plus pouvoir et m'enfuir aussi loin qu'il m'étais possible d'aller.

J'atteins alors le bord de la falaise, cette endroit que je voulais tant maudire de tout mon être, cet endroit même ou j'avais quelques heures auparavant, hurler un futile bonheur amplis de mensonges et de faux semblant.

Voyant le bord, je m'approchais alors afin d'être au plus près qu'il m'étais possible d'aller. Regardant le vide sous mes pied, songent alors que si je plongeais, il me serais sûrement possible de partir afin d'emmener ma peine avec moi, vais-je lui manquer ? pensais-je dans l'espoir que ce soit encore possible.

Je tentais de chasser de mon esprit ces pensées sombres et obscurcissant mon raisonnement. Je reculait alors de quelques pas, lorsque je remarquais que le soleil s'apprêtais lui aussi à partir afin de laisser sa place à la lune.

Plongée une fois de plus dans mes pensées, je ne remarquais pas la présence de la personne derrière moi, lorsque j'entendis le bruit d'un brindille se brisant sous le poids de son assaillant.

Un léger bruit qui me fît détourner le regard de ce paysage afin de plonger mon regard dans celui de l'inconnu derrière moi. 

Lorsque mes pupilles se plantèrent dans les siennes, je ne pût retenir un hoquet de surprise, où plutôt de choque, je pense même que le temps avait cesser de défiler, laissant tout mon monde en suspend le temps d'un instant.

Cette personne... enfin... où plutôt ce loup devrait-je dire... cette bête me faisant face n'étais autres que le tourment qui lacérait mon être de ces lames aiguisées par les émotions que je ressentais...

Je fît quelques pas en sa direction, mais celle-ci recula se qui m'arracha un léger grognement de frustration... enfin... à mon loup...

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Voila, encore quelques chapitre et ce sera la fin alors dite moi ce que vous en penser ? 

The Eyes Of The End (Tome 4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant