L'amour est le présage qui rempli notre vie, il nous apporte et nous enlève. Nous gagnons et nous perdons... telle est le prix des offrandes de nos dieux...
Mes dernières pensées pour ma femme, tournerons une page décisive, jusqu'à l'heure de mon départ...
Ma femme... mon amour... mon aimer... à toi qui m'as combler...
Jamais je n'aurait eu le temps, ni le plaisir de te voir, toi, dans cette robe blanche qui j'en suis sûr t'aurait sied à merveille. Venir le sourire aux lèvres, pas à pas, en direction de cet autel, devant nos proches, pour nous liés au yeux des dieux.
Prononcent ce serment, qui jurait amour et fidélité comme la joie et la maladie, jusqu'à ce que la mort nous sépare...
De toutes les pires choses qui puissent m'arriver, tu est la seule qui m'as été retirer avec brutalité.
Mon âme soeur, ma tendre et douce Talia...
Pourquoi ? Pourquoi toi ? Le sort s'acharne à m'arracher l'amour, ma vie en suivra le court...
Je peut paraître égoïste en ne pensant qu'à moi, mais à cette instant, tu est la seul qui réveille en moi ces sensations uniques.
Du moins qui réveillaient ces sensations uniques. Ton parfum sur les draps, ta présence manquante et ton sourire dans mes rêves...
Je ne saurais dire qui de nous deux manque le plus à l'autre, sûrement toi, ou peut-être moi, mais jamais je ne pourrait avoir la réponse à cette question tant que je ne t'aurais pas rejoins..
Ce toucher délicat que tu avait en posant doucement tes lèvres sur les miennes, ton sourire illuminant mes journées, ton rire éclatant de bonheur et ta fourberie qui m'apportais chaque jour mon lot de rire.
Notre complicité quand nous préparions nos coups fourrées, cet adrénaline de nous faire repérer et ces moments spéciaux que tu m'avait offert.
Je ne peut vivre sans amour, mais je doit vivre pour notre fils...
Je t'aime mon aimée, pour toujours, à jamais et même dans l'au delà...
Aujourd'hui, je décide que le peu de temps qu'il me reste, je doit le consacrer à Hadès.
Il ne me reste environ que six mois à vivre, il vas falloir que je l'aide, et cela, le plus rapidement possible...
Je prend mon portable et décide de contacter mes parents. Après quelques sonneries, j'entend l'interlocuteur décrocher, puis la voix de mon père résonne dans le combiné.
-Oui allô ?
Je sent le stresse monter en moi, car je me doit de lui annoncer les sordides nouvelles de ce jour.
Je ne sais si je pourrais tenir cette conversation jusqu'au bout, mais pour mon fils je me doit d'être fort...
-Papa... vient m'aider...
Alors que je prononce ces quelques mots, je fond en larmes telle un enfant apeuré et désespérer. L'impression ainsi que la solitude, s'empare de tout mon être en cet instant.
J'entend la voix de mon père à travers le combiner, me parler sur un ton inquiet, me demandant ce qu'il se passe, si je vais bien, si Hadès vas bien ou encore... si ma femme vas bien...
Submergé par la tristesse qui m'envahie, les sanglots et les larmes ne cessent d'affluer. Je n'arrive même plus à prononcer quelques mots que ce soit correctement.
Je pleure, encore, et encore... inconsolable comme ma peine, irréparable comme mon coeur et intarissable comme le flot de larmes qui ne cesse de s'écouler sur mes joues...
j'aurais tant voulu mourir à sa place, échanger ma vie contre la sienne, donner ma chair contre son sang...
Je savais que l'avenir serait encore plus dur, encore plus douloureux, encore plus triste... Mais la vie m'as offert la chair de ma chair, à moi et ma tendre aimée.
Alors que je ne me contrôle plus, j'entend alors un phrase qu'il prononce.
-J'arrive mon fils.. attend moi...
Comme un poids qui est partie, comme une épine qu'on me retire, je sens alors que je ne serait plus seul... qu'il sera la... pour moi... pour eux... pour lui... Hadès...
Je devrais vivre mes derniers instant en souffrant, mais pour lui, mon fils, notre fils, Hadès...
Je sourirais jusqu'à ma dernière heure, jusqu'à mon dernier souffle...
J'emporterais avec moi, son sourire et nos souvenirs...
Lorsque la mort fait de votre coeur sa compagne, alors la vie à perdu deux de ses âmes...
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The Eyes Of The End (Tome 4)
LobisomemChaques jours passants se ressemblants inlassablement. Chaques pages du passé devraient être tourner, mais certaines de nos pages, reviennent nous hanter... Ils attendaient, où plutôt, ils l'attendaient. Craignant chaques jours que laissait le solei...