The Eyes Of The End (Tome 4)

Chapitre 7

J'entre dans ma chambre et prend mon sac. Je sors, ferme la porte et descend les escaliers. Arriver en bas, je m'arrête et me met à entendre une discussion.

-Seth, tu sais très bien pourquoi je doit y aller...

Le ton de ma mère se voulait calme et rassurant, tandis que mon père répliqua vivement.

-Talia, tu imagine si "elle" débarque ?

Mon père avait bien appuyer sur le pronom singulier afin de le marquer, tandis que le silence s'en suivie dans la pièce. Je ne bougeais pas et attendais la suite, bien-sûr que je n'allais pas m'arrêter la. Qui est "elle" ?

L'intrigue derrière ce mot était bien plus grand, mais je n'allais pas tarder à le découvrir.

-Oui, mais si l'autre "elle" fait son entrer ?

J'entendis quelques pas, avant d'entendre ma mère parler légèrement plus bas.

-Je doit les protéger d'accord ?

Sa voix était calme, se voulait à la fois apaisantes et rassurantes. Puis, sur un air de défi, suivie d'un ton joyeux, elle lança au visage de Seth.

-Et puis, si ta peur, tu n'as qu'à venir...

Sans un mot de plus, elle quitta la pièce, ne laissant à mon paternel, le temps de pouvoir se défendre.

Entendant les pas de ma mère approcher, je fît mine de descendre la dernière marche. Je ne voulais certainement pas me faire prendre, à écouter leur discussion.

Ma mère passa l'encadrement de la porte et me fît signe qu'on partais. Nous nous dirigions vers la voiture, quand la porte d'entrée s'ouvrit brusquement.

Nous nous retournons pour voir mon père arriver comme un fou. Il passa devant nous, pris les clefs à ma mère et nous devança. Je l'entendit parler avant qu'il ne s'engouffre au volant de la voiture.

-Quitte à y aller, alors je viens !

Avec ma mère nous nous jettons un regard supris, nous n'avions pas bouger d'un pouce. Nous étions littéralement scotchés, face à la réaction de mon père.

Nous entendirent le vrombissement du moteur, se qui nous fît sortir de notre choc. Puis la vitre s'abaisse, mon père passe la tête et hurle cette phrase.

-Bon vous venez où on passe la journée planter la ?!

Sans un mot de plus il referma sa vitre. Sans en attendre plus, nous nous dépêchons d'entrée dans le véhicule.

Mon père démarre alors, s'engageant sur la route. Personne ne prononce de mots, sauf mon père qui ne cesse de ruminer.

Puis, sans savoir pourquoi, ma mère se met à rire. Je regarde dans le rétroviseur, et voit mon père fixer ma mère avec un air de surprise sur le visage.

Ses yeux son rond, sa bouche est légèrement ouverte et je vois que son corps est complètement relâcher. Il est pantois face à la réaction de ma mère, ce que je peut comprendre.

Car moi-même, je ne sais comment réagir. Selon moi, il n'y as pas de véritable façon de réagir, ne connaissant d'ailleurs, pas la cause de son euphorie.

Ma mère commence à se calmer, elle reprenait peu à peu son souffle. Ma mère enfin calmer, mon père lui demanda alors sur un ton de méfiance.

-Pourquoi cette euphorie d'un coup ?

Ma mère prit une grande inspiration, elle ouvrit les yeux et répondit de manière joviale.

-Tu ruminait tellement, que ça ma fait penser à cette fois où, tu t'es retrouver en plein dilemme et que tu n'as cesser de ruminer durant des semaines...

Je me souviens de cette fois, dont parle ma mère. Mon père devait faire un choix entre garder une ancienne loi, qui interdisait à tous les Lunesgrades de courtiser une éphémère sans son accord oùla supprimer. Mais ma mère lui avait dit clairement que courtiser n'empêchait en rien, à l'éphémère de pouvoir refuser les avances...

Cela à pris des semaines, durant lequelles, il ruminait dans son coin, pesant le pour et le contre de la suppression ou de la conservation de cette loi. Finalement, il à décidé de la garder dans le thème historique, mais appliqua une nouvelle loi, qui rendait alors caduque cette dernière.

Dans le véhicule, je pouvais voir que mon père se contenait, il voulait lui aussi rire, mais il se retient. Puis ma mère repris son fou rire de plus belle, avant d'être suivie par moi et par Seth.

Alors que la bonne humeur se fît ressentir sur le reste du trajet, un sentiment particulier, venant s'approprier la totalité de mon être.

Plus on approchais de mon université, plus ce sentiment s'intensifiait...