Chapitre 39

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Mes pas s'écrasent lourdement contre le sol, laissant sur mon passage les traces du choc laisser par le contacte de mes pattes contre la terre. Mes pensées divaguent sur le danger, laissant alors de multiples sentiments prendre possession de mon être, s'ajoutent à cela, ne sachant que pensées, je ne pouvais que me battre contre moi-même pour ne pas hurler, où encore partager mes pensées à quiconque voulait ou pouvait l'entendre.

Mon rythme cardiaque accélérait à la seul penser du possible danger qui pourrait atteindre Claevia et ses habitants. Je pensais au nombres de famille qui aurait pût être toucher, aux adultes, aux enfants, aux nourrissons et même à ceux qui ne sont encore. Je me devais de les protéger, de les guidées, il en était de mon devoir comme celui de mon grand-père avant moi, tout comme mon père.

Je retint à ce moment un hurlement de douleur, je n'avais pas le droit, non, je ne pouvait me permettre de flancher maintenant, surtout quand ceux qui ont le plus besoin sont en danger.

Je ne savais que penser de ce que tout cela engendrerait, mais il fallait le faire au plus tôt, je ne pouvait me permettre de ne le garder que pour moi, au risque de perdre des vies.

J'atteins après quelques minutes, le seuil de la maison, j'ouvris alors la porte et entre comme un fou furieux dans le salon.

Mes grands-parents assis sur le canapé, mes oncles et tantes présent dans la pièces, tous, tous se sont arrêter un instant, laissant leur regard fixer sur moi.

Je pouvais voir sur leur visages, multiples inquiétude défiler en l'espace de quelques secondes,  tandis que je reprenais peu à peu mon souffle.

-Je doit vous parlez, et de toute urgence.

Ma voix était à peine audible, seule mon souffle me permis de prononcer ces mots.

Je suppose que l'inquiétude dans mes yeux, ainsi que de me voir à bout de souffle, ne donnais aucun appel à répondre, car chacun s'assied et me firent comprendre qu'ils m'écoutaient.

Je me mît à leur raconter la totalité des récits que je venait d'entendre, sans oublier de donner chaque détails que j'avais retenue. Je continuais mon récit étant encore sous le choc, la panique et le stress qui faisait également fureur dans mon esprit. Laissant mes gestes être guidées par ce que l'on pourrait considérer mon état d'esprit.

Durant de longues minutes, chacun m'écoutais sans rechigné, puis quand j'eus terminer, Mily se mît à rire et me traiter de fou allié, suivis pas mes Oncles et Kara.

Seule mes grands-parents n'avaient dit un seul mot depuis. Mon grand-père se leva.

- Taisez-vous bande d'idiots.

Pour la première fois j'entendis mon grand-père hurler sur nous. 

Ce qui eut pour effet de faire taire tout le monde. Les yeux dans le vague, sa main sous son menton, triturant sa barbe naissante, je pouvais aisément deviner qu'il était bien plus que pensif. Quelques minutes après, il releva le visage puis ajouta.

-Prévenez les autres alphas.

je vît à se moment tout le monde sortir de la pièces sans ajouter un mot, puis il se tourna vers moi.

-Hadès tu viens avec moi.

-Non Damne, tu n'as pas le droit, rétorqua alors ma grand-mère, qui jusqu'à maintenant n'avais rien dit.

Ils se confrontais du regard, avant que mon grand-père ne reprenne de plus belle.

-Je doit prendre les décisions, mais il est le fils de Seth, je n'ai pas le choix.

Ma grand-mère s'effondra dans les bras de son mari. il tenta vainement de la rassurer, lui murmurant de multiples mots doux, tout aussi attendrissant les uns que les autres.

-Promet moi juste de le ramener, vivant et avec tout ses membres, et toi aussi.

Mon grand-père lui fît alors la promesse, que, quoiqu'il advienne, il donnerais sa vie pour me protéger et ceux jusqu'à ce que tout cela se règle, mais qu'il ne pourrait rien promettre quand à sa propre vie.

Ma grand-mère hurla alors de désespoir, face à sa propre impuissance de ne pouvoir protéger les gens qu'elle aimait. Je ne pouvait que comprendre cela quand je repensais à mes propres parents, que je n'avait moi-même pas su les protéger, alors que j'aurais pu.

Suite à cela, nous préparons nos valises, et partons.

-Tient toi prêt Hadès, dit mon grand-père en plantant son regard droit dans le mien.

Je ne comprenais pas exactement pourquoi, mais ce que j'allais découvrir allait bien au-delà de mon imagination pourtant déjà bien fertile.

The Eyes Of The End (Tome 4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant