Chapitre 13

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Alors que le groupe pensait être seul, Sourice entra violemment dans la pièce et se jeta sur son frère.

— C'est faux ! cria-t-il. Tu dis n'importe quoi !

— Bien sûr que si, c'est vrai, couina Voleli sous l'emprise furieuse de son frère.

— Gardes !!! s'écria Fromagi. Venez m'aider, s'il vous plaît, fit-elle en essayant de séparer son mari de son beau-frère.

En entendant cela, les gardes accoururent dans la pièce et virent Voleli et Sourice se battre, ils aidèrent donc la reine à séparer les deux frères.

— Reculez, Votre Altesse, firent les soldats en séparant le roi de Voleli. Devons-nous les emmener au trou-prison ?

— Oui, emmenez-y mon mari pour vol de nourriture et attaque pendant une discussion.

— Très bien, Votre Grandeur, firent les gardes-taupes en faisant une révérence et en emmenant le roi.

— Non ! Lâchez-moi ! cria Sourice. Je suis votre roi, vous ne pouvez m'emmener en prison ! Vous devriez plutôt vous saisir d'eux, dit-il en désignant Fromagi, ses filles, et son frère.

Les gardes se regardèrent, que devaient-ils faire ? Écouter la reine ou suivre les ordres du roi ?

— S'il vous plaît, écoutez-moi, supplia Fromagi.

— Non, moi ! grogna Sourice tandis que les gardes le lâchaient. Merci. Vous devriez m'écouter car j'ai du sang royal dans mes veines, et non ma femme. Maintenant que vous avez, je pense, compris, je vais vous donner un ordre, que vous avez intérêt à respecter. Saisissez-vous d'eux, maintenant ! cria-t-il en se mettant sur ses pattes arrière et en pointant du doigt les membres de sa famille.

Les gardes écoutèrent le roi et s'approchèrent lentement de Violette, Rosine, Fromagi et Voleli, leur laissant le temps de fuir s'ils le voulaient. Mais les quatre souris étaient clouées sur place ; elles avaient trop peur de bouger et elles n'arrivaient pas à croire que Sourice voulait les envoyer en prison. Soudain, Voleli se rendit compte de quelque chose.

— Arrêtez-vous, s'écria-t-il faces aux gardes qui approchaient. Je suis le grand frère de Sourice, j'ai donc du sang royal dans mes veines, moi aussi.

— Ne l'écoutez pas ! répliqua Sourice. C'est moi le roi, ici, pas lui !

Les taupes se regardèrent et se passèrent un message silencieux. Voleli était le plus grand... ce qui signifiaient qu'il aurait dû accéder au trône, lui, et pas son frère. Il devait donc être le roi.

— Quels sont vos ordres, Majesté ? demandèrent les gardes à Voleli, qu'ils considéraient comme étant le vrai roi.

— Emmenez Sourice au trou-prison, je vous prie. Je viendrai le voir demain.

— Très bien, Votre Majesté, firent les taupes en s'inclinant.

Tandis que les soldats emmenaient l'ancien roi en prison, Fromagi, Voleli, Violette et Rosine entendirent Sourice s'offusquer :

— Pourquoi ?! Je suis le ROI !!! Vous ne pouvez pas, vous n'avez pas le droit ! Arrêtez-vous !

Violette et Rosine sourirent et s'esclaffèrent ; elles allaient retrouver une vie normale.

— Vous feriez mieux d'aller vous coucher, les filles, dit Fromagi. J'organiserai la cérémonie du nouveau roi dans deux jours, le temps d'organiser l'événement et d'envoyer des invitations dans tout le royaume, expliqua-t-elle ensuite à Voleli.

— Merci, acquiesça-t-il. Je vais aller dormir, je suis fatigué, annonça-t-il avant de monter dans l'une des chambres du palais.

— On va aller se coucher aussi, fit Violette en jetant un regard à sa sœur qui signifiait « je n'ai pas l'intention de dormir ».

— Bonne nuit maman, dit Rosine en allant embrasser sa mère.

— Bonne nuit les filles, chuchota Fromagi. Je vous aime, toutes les deux, ne me refaites plus jamais un coup pareil.

La reine prit ses deux filles dans ses pattes avant de les lâcher pour qu'elles puissent aller dormir. Les souris montèrent dans la chambre de Violette, elles avaient décidées de dormir ensemble. Une fois qu'elles se furent couchées, les deux futures princesses parlèrent un peu.

— Je suis contente d'être rentrée, chuchota Rosine.

— Moi aussi, même si je ne compte pas dormir. Et toi ? demanda Violette.

— Je ne sais pas, je suis un peu fati..., commença Rosine alors qu'un bâillement étouffait son propos. Bonne nuit, marmonna-t-elle finalement avant de s'endormir en quelques secondes.

— Bonne nuit, petite sœur, lui répondit Violette en s'endormant elle aussi.

𝟲𝟵𝟴 ꪑꪮ𝓽𝘴
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Le monde des souris, la disparition mystérieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant