Chapitre 19

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Après deux grosses tranches de gâteau à la carotte, Voleli partit acheter des provisions tandis que Violette et Rosine montèrent dans leur chambre. Rosine s'affala sur le grand lit à baldaquin. Les magnifiques draps de coton était tellement doux et les coussins tellement moelleux qu'elle aurait pût s'endormir tout contre. Violette s'assit quant à elle sur le petit pouf bleu pâle.

— Si tu savais à quel point je m'en veux, fit la benjamine, les yeux rivés au plafond. Je n'aurais jamais dû dire cela à tonton. Je serai punie ?

— Non. Et tu as de la chance, lui répondit sa sœur. Avec tonton, on s'est fait la réflexion que tu ressemblais comme deux gouttes d'eau à...

— Papa. Je sais. On fait quoi ?

— Tu veux qu'on aille commencer à décorer la salle pour la nouvelle cérémonie du nouveau roi ?

— Oui ! Mais... où est-ce que tu comptes la faire ? La cérémonie ?

— Hum... bonne question.

— On peut aller demander à maman ?

— Je... non. Elle m'a dit qu'elle allait chez la famille de Croquette. Mais... on peut aller chez eux pour lui demander. En plus, ça fait très longtemps qu'on les as pas vus.

— Cool !

Les deux sœurs descendirent, sortirent du palais et se retrouvèrent sur l'herbe verdoyante.

— Où habite la famille de Croquette ?

— Suis-moi. Ils habitent à la frontière, dans une petite maisonnette.

Les souris marchèrent longtemps, et arrivèrent enfin à l'endroit où elles voulaient se rendre. Une petite cabane en bois, très simple, se trouvait devant elles. Elles toquèrent à la porte et elle s'ouvrit aussitôt.

— À qui avons-nous l'honneur ? demanda un chat marron et noir, aux pattes, au cou et au museau blanc. Oh ! Vous êtes Violette et Rosine, n'est-ce pas ? Mon fils m'a beaucoup parlé de vous. Entrez, je vous en prie.

Violette et Rosine entrèrent. La petite maison abritait un géant canapé humain dans les tons gris et bleu pastel. Minette, la femme de Bimbo, était assise sur le canapé tandis que son fils, Croquette, était allongé sur le dos et que sa fille, Limba, jouait avec une pelote de laine rose. Quatre gamelles s'alignaient le long du mur. Il y en avait une rose et une bleue de la même taille et une verte et une noir un peu plus grand. Un robinet blanc et gris se trouvait à côté des coupelles. Limba était toute petite, tel une boule de poils, et blanche comme neige, avec des poils mi-longs. Sa mère avait des poils orange et blanc, longs. Croquette, lui, ressemblait plus à son père. Quand il vit les deux souris, il sauta sur ses pattes pour les rejoindre en courant.

— Salut ! Vous allez bien ? Vous m'avez trop manqué !!

— Oui, on va bien. Toi aussi tu nous as manqué.

— Grand frère ? fit le tout petit chaton d'un miaulement aiguë. Est-ce que ces souris sont comestibles ?

— Limba ! s'écria Minette. Comment oses-tu demander cela ?

— Je ne te l'ai pas déjà dit ? Ce sont mes amies, Violette et Rosine. Ce sont des membres de la famille royale.

— Oh, excusez-moi.

— Ce n'est rien.

— Les filles, dites-moi ce que vous êtes venues faire ici.

— Est-ce que notre mère est là ?

— Non, répondit Bimbo, assis à même le sol.

— Très bien. Bon... nous allons devoir partir. Bonne fin de journée.

— Au revoir !

Les deux souris partirent. Elles rentrèrent au château, où elles retrouvèrent leur mère. Rosine lui sauta dessus.

— Maman ! Où étais-tu ? Nous sommes allées voir chez la famille de Croquette, mais tu n'y étais pas !

— Je suis allée faire des courses. Malheureusement, il n'y avait pas ce que je voulais, alors je suis rentrée. Et vous ? Qu'est-ce que vous faisiez ?

— On te cherchais. Où est-ce qu'on fait la cérémonie ?

— On va la faire dans la même salle que l'autre jour. Il y aura moins de monde donc peut après nous allons passer dans la salle du trône.

— D'accord. On va commencer à les décorer.

— Vous voulez que je vous aide ?

— Non merci. Ce sera la surprise !

Les deux sœurs disparurent. Elles allèrent commencer la déco dans la salle du trône. Quand elles arrivèrent, elles regardèrent la pièce avec nostalgie. Rosine passa une patte sur l'accoudoir du trône de son père. Il lui manquait. Violette, quant à elle, s'admira dans le rubis déformant. Il était à la fois si petit... mais d'une si grande valeur ! Tout comme eux, sa famille et elle.

— Papa nous manque, pas vrai ?

— Oui, un peu. Malgré qu'il se soit évadé. 

— Je te comprends.

— Bon ! On commence ! s'écria soudainement la benjamine après un blanc.

— Oui, acquiesça sa sœur. C'est parti.

Les princesses passèrent plusieurs heures à agencer la pièce. Elles aimaient faire ça. Quand elles eurent finis, elle passèrent à l'autre salle. Et recommencèrent à décorer.

— Quelle heure est-il ? demanda Violette à sa sœur quand les deux souris eurent à nouveau terminé.

— Attends. Il est 21h00 ! L'heure d'aller manger !

Les deux sœurs coururent à la cuisine et s'y attablèrent ; leur oncle et leur mère les attendaient. Elles mangèrent en vitesse et rejoignirent leur chambre pour se pelotonner dans leur couverture.

— Bonne nuit, sœurette, murmura Violette après un bisou éclair de Fromagi.

Et les deux amies s'endormirent.

858 mots.
Salut ça va ? Du retard ? Noooooon... bon peut-être un peu. Désolée. J'écris un autre livre en même temps donc... voilà.
C'est Violette en mode humain en média.
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Bisous tout le monde 😘😘

Le monde des souris, la disparition mystérieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant