Scars from the Past

Chapitre 3

Les jours qui suivirent, tout se passa normalement, à l'exception peut-être de ce fameux jour où l'alarme s'est déclenchée. Mais bon, ce n'était que de simples journalistes. J'avais pu interagir avec Shoto à plusieurs reprises et je le trouvais vraiment sympa. Il occupait mes pensées la plupart du temps. Il m'intriguait énormément, il était le seul à avoir vu celle que j'étais sans tenir compte de qui j'étais au premier abord.

Je m'étais rapprochée de Nao aussi. Le lendemain, après que je l'ai aidé, elle m'a remercié et s'est excusée de ce qu'elle m'avait dit au midi de la veille au moins un million de fois. C'est à ce moment-là que j'ai vu qu'elle n'était pas du tout comme je l'imaginais. En fait, personne n'était comme je l'imaginais. Ils ne m'harcelaient pas. Certes, ils ne me parlaient que très peu, mais jamais je n'ai reçue de commentaire désobligeant ou de regard mal placé et méchant. Je commençais presque à les apprécier et ça me faisais bizarre. Jamais je n'ai apprécié quelqu'un et jamais quelqu'un ne m'a apprécier, pas même mes parents. Je commençais à me plaire à UA, même les profs étaient correctes avec moi, et ne me discriminaient pas. Oui bien sûr, All Might ne me portait pas dans son cœur, mais il n'était pas méchant, juste un peu froid (en même temps mes parents ont faillis le tuer,lui et tout le Japon avec).

Aujourd'hui d'après Mr.Aizawa, on ira au SCA pour une simulation de sauvetage avec Numéro 13. J'étais pas très contente à l'idée car disons que pour tout ce qui est d'aider les gens je ne suis pas la meilleure, surtout en cas de catastrophe naturelle.

Le super-héros de l'espace nous faisait son speech sur les alter, quand mon esprit se porta sur une onde négative. Je pressentais comme des esprits de trop. Grâce à mon alter j'arrivais à savoir combien de gens se trouvaient près de moi, mais là au lieu de 19 élèves et de deux héros pros, j'arrivais à détecter plus de 150 personnes. Je regardai par-dessus l'épaule de notre interlocuteur, quand je vis des hordes d'ennemis arriver dans le dôme. Je coupai Numéro 13 dans son discourt :

-Désoler de vous interrompre mais est ce que se faire attacher par des hordes de vilains fait partie du cours ?

-Hein ? Non pourquoi ?

-Ah. Bah alors on peut être un gros problème.

Je pointais alors la mer de vilains qui nous faisaient face. Mr.Aizawa enfila ses lunettes le plus vite possibles et cria à Numéro 13 de veiller sur nous. Un ennemi de fumé arriva alors et nous barra la route, bien sur Katsuki et Kirishima se jetèrent sur lui, et avant même que j'ai le temps d'analyser la situation, je fus aspirer dans la fumée noire, et me retrouvai dans une sorte de montagne glissante au côté de Shoto qui avait déjà gelé les ennemis présents.

-Vite fait, bien fait comme on dit

-Allons rejoindre les autres

-Attends !

D'un geste de la main je l'arrêtai,

-Jouons la sécurité. Ils connaissent notre emploi du temps, c'est qu'ils sont préparés. On a affaire à des adultes. Laisse-moi scanner la zone et déterminer où sont les autres, et où sont nos ennemis.

Il hocha la tête, et je me mis au travail. Mes cheveux et mes yeux devinrent blancs, comme d'habitude et je me mis à visualiser. Afin de pénétrer et de percevoir les esprits, je les imaginais comme des maisons. D'après l'état de la maison, je comprenais la personnalité de la personne et surtout son état moral. Si la maison était ordonnée mais pas fermée à clé, c'est que la personne est quelqu'un de strict mais qui a tendance à se faire facilement influencé, et avec peu de conviction. Plus la personne face à moi était forte d'esprit et de caractère, plus la contrôler devenait difficile. C'était comme tenter de pénétrer dans une maison blindée. Je visualisais donc la scène : chaque esprit était une maison, et chaque maison était unique. J'arrivai à déterminer vaguement où se situai chacun de mes camarades, et chacun de mes ennemis, et si ils avaient peur ou pas. Nao était avec Izuku et Tsuyu. Ça me rassura. Avec eux elle ne risquait rien. Mon attention se porta à mon professeur principal qui se battait sans relâche contre les vilains. Ils étaient beaucoup trop nombreux.

-Shoto on devrait aller aider Mr.Aizawa. Il est en mauvaise posture.

Mon ami bicolore accepta, et nous nous dirigeâmes vers le centre de la bataille. Arriver là-bas, All Might était déjà là, et se faisait transpercer la cage thoracique par un vilain, qui bizarrement ne possédait pas d'esprit ou de pensés. Shoto congela la « chose » libérant ainsi All Might. Un combat s'engagea alors et nous ne fûmes pas épargner. Une horde de vilains se précipita sur nous, et nous n'eûmes pas d'autre choix que celui de se battre. Sauf qu'ils étaient tous beaucoup trop nombreux, et nous si peu expérimentés. Je m'efforçais de garder le contrôle de mon corps, même si contrôler l'esprit des uns et stopper les coups des autres était assez difficile, surtout que je commençais à fatiguer à force d'utiliser mes deux alter en même temps. Il ne me restait aucune pilule énergétique dans la trousse de mon costume. J'allais lâcher quand je vis Shoto se faisant maîtriser par trois vilains en même temps, puis Izuku et All Might sur le point de se faire massacrer par le monstre oiseau. Il y avait l'homme aux mains aussi qui n'arrêtait pas de parler et de se gratter le coup ce qui avait le don de m'énerver. Je sentais que je perdais le contrôle. Non... Pas maintenant... Ça peut être dangereux...

-Oh et puis merde !

Ai-je crié avant de me relâcher. J'avais arrêté de retenir mes attaches. C'était trop. J'avais besoin de me libérer. Je libérai donc un fraguement de cette puissance dévastatrice que je retenais dans ma tête. Ce n'était pas la première fois, mais là je me sentais libre presque même si en soit je ne libérais qu'une infimme partie de mon pouvoir. C'était comme un soulagement. Je me sentais entrer dans chacun des esprits présents sur place. Aucun ne m'échappais. Et je me suis alors défouler. J'ai tout saccagé. Tout sans exceptions. Autour de moi j'entendais mes ennemis crier de douleurs, mais rapidemet, je fus prise de douleurs aussi. Sauf que je ne pouvais pas m'arrêter. A présent, il ne restait que le machin oiseau là, la fumée noire et les héros qui n'étaient pas à terre. Je ne pouvais pas abandonner il fallait que je les retienne encore un peu. Autour de moi je perçu le cri de Shoto se précipitant vers moi, puis je senti mes jambes lâcher. Ma vue se brouilla et je tombai à terre. La dernière chose dont je me souviens c'est le sol dur et froid.