Chapitre 9 ☼

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Point de vue Omniscient. ☼


Le radio réveil affichait, 4 heures du matin, cette fois-ci. Dans une pièce sombre, ne peut s'empêcher de soupirer, Harry. La résonance de son cœur serré, et de son estomac qui se tord dans tous les sens. Le médecin regarda son ancien amant, Niall, profondément endormi sous la grosse couverture, les mains sous sa joue, les lèvres entrouvertes. Harry ne pouvait pas s'éviter de penser que ce jeune garçon était un être peu commun, ordinaire et exceptionnel. Un ange. Il pouvait entendre sa respiration du rebord de la fenêtre où il était assis. Des éclairs lumineux surgissent du fond de la ville, avant d'éclaircir le ciel. Ce spectacle impressionna le bouclé, l'orage éclata en trombe, alors que la pluie s'écoulait le long de la fenêtre. Harry restait des heures à contempler ces gouttes de pluie s'écraser contre le sol désormais humide. Il ne partageait qu'une seule pensée, celle de retrouver sa fille, branchée de machines, alors que l'orage guettait au-dessus d'elle. Le regard triste, presque vide du jeune père se perdait totalement dans la mélancolie, le chagrin et l'amertume du moment. Depuis des heures, Harry ne broyait que du noir, sans dormir de la nuit. Sa conversation avec son épouse, sa relation avec l'irlandais, l'état critique de son enfant, tout lui revenait en tête. En une seconde de réflexion, Harry tourna la tête pour observer le blondinet. Confus, il fronça des sourcils, en se demandant que faisait-il encore ici, à profiter de Niall, après tout ce mal. Harry se leva, discrètement, prenant soudainement conscience qu'il ne méritait en aucun cas, se retrouver là. Les remords le rongeait infailliblement, et le dégoûtait, Harry avait tellement de choses en tête, une situation insupportable qu'il ne trouvait pas moyen d'aboutir. Tout était de sa faute. Ces problèmes, Harry les avaient créés lui-même, sans penser que le pire allait se produire. La peur infiltrait ses veines, maintenant que sa fille se retrouvait dans un coma. Les yeux du bouclé s'imbibèrent d'eau salée qui lui brouillèrent la vue. La sensation de picotement dans ses yeux, semblable à des milliers de lames de couteaux dans ses yeux l'irrita  douloureusement.
 
Harry souffla puis, attrapa rapidement sa chemise qu'il glissa sur ses épaules, bouton par bouton, il enfila son pantalon, dans un silence idéal. S'apprêtant à partir tel un lâche, de façon infâme. Harry était désorienté, et perdu. L'orage gronda furieusement à l'extérieur que les fusibles avaient lâché une heure avant.
 
« Ha... Harry ?! »
 
Le concerné s'arrêta toute action, puis se détourna vers son interlocuteur qui le regardait avec des yeux terrifiés. La voix de Niall était tremblante et maussade, le blondinet ne pût remarquer les larmes perler au bord des yeux verts dans la petite pièce morose. Un frisson traversa son corps alors qu'un silence se joignit entre les deux âmes liées par un sentiment intense, presque destructeur.



Point de vue Niall Horan. ☼
 
Je me suis réveillé en sursaut, tremblant. Il fait froid, la chambre est si sombre, que je ne peux apercevoir le visage d'Harry. Seule sa silhouette, qui me permet de le voir debout, me laisse à croire qu'il est sur le point de partir afin de me laisser, mais au fond de moi j'espère que je me trompe.
 
« Tu... Tu vas où  ? » Je lui demande courageusement.
 
Je l'ai surpris, il me regarde une fois détourné face à moi. Je suis bien content qu'il ne puisse pas me voir être sur le point de chialer comme une fille. J'ai peur de sa réponse. Je ne veux pas qu'il parte, encore moins qu'il me laisse. Je ne sais même ce que nous sommes tous les deux. Je laisse échapper un grand soupire en me relevant, légèrement, du lit.
 
« Niall... Je... »
 
Un gros coup de poing s'enfonce contre mon cœur. Je ressens le martèlement régulier et douloureux lorsque la voix d'Harry se serre. On dirait qu'il va pleurer lui aussi. C'est très rare de l'entendre aussi peu sûr de lui. Je ne vais pas le laisser filer entre les doigts, pas comme ça. Lorsque je suis sorti du lit, c'était comme si j'avais été sur des ressors, pour être le plus rapide mais surtout l'empêcher de prendre la porte et partir.
 
« Non, reste ! » Je lui supplie. Mes mains sur sa poitrine que je sens battre rapidement.
 
« Ce n'était pas une bonne idée, je m'en veux, tu ne devrais pas être comme ça avec moi. »
 
Je baisse les yeux au sol, je peux apercevoir ses chaussures, son pantalon, et sa chemise. Il comptait bien partir et me laisser seul lorsque je me réveillerais. Je relève fièrement le nez.
 
« Mais pourquoi ? » je demande avec la voix brisé. Ce n'est pas le moment pour se mettre à pleurer. Je me colle contre son torse, ma tête posée à l'endroit de son cœur.
 
« Niall... »
 
Je relève la tête pour admirer ses billes vertes scintiller en me regardant, ses paupières rougies et légèrement gonflées. Il va pleurer, aussi. Harry n'a certainement pas dormi depuis l'accident.
 
 
 
« Je t'ai fait trop de mal. Tu ne méritais pas... Je suis désolé. Je ne suis pas sûre d'être la personne qu'il te faut parce que j'ai agis comme un... »
 
Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase que je pose mes lèvres contre les siennes. Je lui cloue le bec, mes mains sur ses épaules, je suis sur la pointe des pieds tandis que je soupire dans notre échange plutôt bestial. Il m'embrasse fiévreusement, que mon cœur a du mal à suivre le rythme cardiaque. J'appuie sur mes mains pour me faire faire sautiller sur place afin de grimper autour d'Harry. Mes jambes enroulées autour de sa taille, mes bras positionnés le long de son cou, je tiens son visage dans mes mains. Je crois ne m'être jamais comporté de manière aussi sauvage avec Harry, que je me surprends moi-même. Nos lèvres se séparent, pour m'en remettre naturellement, alors que mes yeux s'ouvrent doucement, les lèvres entrouvertes désireux de recommencer. Je ne réfléchis plus, j'arrache violemment sa chemise en laissant Harry échapper un petit cri assez virile, submergé de surprise. Je le pousse sur le lit, avant de retirer mon tee-shirt de sur mes épaules et le jeter dans les quatre coins de la chambre.
 
« Je t'aime Harry, je ne sais pas en quel langue je dois te le dire pour que tu me comprennes, mon amour mais je t'aime plus que tout au monde. Je veux être avec toi, ne me laisse pas, reste avec moi. Je vais t'aider, je vais te soutenir, je t'en prie, ne me laisse pas. C'est trop dur pour moi d'être séparé de l'homme que j'aime. »
 
Je le regarde me scruter avec ses beaux orbes verts d'eau, ses yeux que je pourrais rester à contempler pendant des heures. Mon cœur bat aussi vite que l'anormalité, Harry n'a pas sorti quoique ce soit depuis tout à l'heure. Il est magnifique, et si beau allongé, au-dessous de moi. Je suis confortablement installé sur ses hanches, je me penche contre son visage, puis ses lèvres.
 
« Je t'aime Niall, je t'aime comme un fou furieux semblablement similaire à un malade mental, si tu préfères. Mais je veux que tu saches que je te demande pardon pour tout ce mal. Je suis un parfait imbécile, et je suis très heureux de t'avoir encore pour moi. Sans toi, je ne serais pas là. Sans toi, je ne serais pas ce que je suis. Je suis complètement fou amoureux de toi, Niall Horan. »
 
« Shht... Je te pardonne, ça me touche beaucoup, moi aussi je t'aime, je t'aime tellement Harry. »
 
Je réponds amoureusement avec des papillons dans mon estomac. C'est tout à fait magique, j'ai l'impression de rêver, de ne plus toucher terre, et vivre dans un livre de roman à l'eau de rose. Mon cœur bat toujours aussi vite. Mes mains sont moites, et je peux même sentir mon entrejambe durcir. Je rougis, en espérant qu'il ne remarque pas. Harry attrape mon visage qui écrase contre ces lèvres.
Ses lippes parfaitement douces, mais gonflées, avec un goût de fraise. Je passe ma langue pour les lécher puis souffler.
 
« Aime-moi Harry... »
 
Mes doigts jouent avec le tissu du col de sa chemise, et mes lèvres pressent contre les siennes. D'une douceur irréelle, mes doigts finissent par trouver le bouton. Je lui retire rapidement, avant de reprendre possession de ses lèvres. Je soupire, un soupir de contentement lorsque ses mains passent dans mon dos. Ses gestes sont doux et synchroniques. Elles dansent sur ma peau qu'il lisse. Harry est si doux, si calme, et lent. Ma respiration est hachée, je lui jette un coup d'œil, en mordant ma lèvre.
 
 
« Quoi ? Qu'est-ce que tu as ? » me demande Harry, en caressant mes hanches nues.
 
« Rien... Je te regarde, je te trouve très beau. »
 
Il me sourit timidement, ce qui le rend encore plus mignon. J'aime cet homme sans aucune limite. Je suis fou de lui.
 
« Qu'est-ce que tu entends par "aime-moi Harry" ? » Harry me demande comme si la question n'était pas transparente.
 
Je lève les yeux au ciel. Dois-je vraiment le lui dire ? Mes joues flambent, et rougissent.
 
« Que j'ai envie de toi... »
 
« Oh Niall... » Un sourire amusé se dessine sur son visage, le mien est aussi rouge qu'un nez de clown. Je commence à me sentir inconfortable, alors que les mains d'Harry frôlent mon caleçon. C'est une torture. J'ai envie de hurler, de crier mon amour, et mon envie pour cet homme.
 
« Laisse-moi t'aimer, à condition que tu redeviennes à moi. »
 
Sa voix lente résonne dans mes oreilles. Je vais suffoquer, et mourir ici parce que mon cœur ne cesse de battre pendant trop de secondes. Je suis aussi nerveux qu'un gosse devant son sapin de Noël. Ma bouche s'entrouvre. Je ne peux refuser cette condition, j'ai déjà trop perdu, mais aussi pour être aussi bien récompensé. Je ne demandais pas autant. Harry me veut. Harry veut me retrouver. C'est déjà beaucoup pour moi. Je hoche vivement la tête, mais ce n'est pas suffisant.
 
« Oh, oui ! Oui, oui, mon amour, oui ! » Je picore sa bouche, les lèvres d'Harry, à chaque mot prononcé de ma bouche. Nos lèvres s'écrasent l'une contre les autres avec élégance. Je suis le plus heureux des hommes, mais aussi désormais le plus heureux des petits amis. Harry m'a appris une chose importante et spéciale, intitulée l'amour.

Point de vue Omniscient. ☼
 
Harry caressait tendrement les cheveux de son amant, un sourire attendrit de dessiné sur ses lèvres qu'il partagea avec ce dernier. Un baiser sur les lèvres, un second baiser sur sa joue, un troisième dans son cou, un quatrième sur son épaule, Niall embrassa continuellement Harry le long de sa clavicule avant de sentir les mains du médecin jouer avec ses cheveux blonds. Un sentiment familier aux creux de ses reins se fit ressentir dans l'intérieur des deux hommes. Niall tortura son homme de baisers brûlants sur le torse, n'épargnant pas des bouts de chair rose qu'il fit durcir avec sa langue et ses dents. Harry caressait doucement le dos du jeune irlandais, avant d'enfuir sa main sous son boxer blanc, pour y presser ses fesses.
 
Quand Niall eu terminé avec les tétons de son amoureux, il continua  son chemin, se faufilant plus au sud où il s'avérer trouver l'objet de ses désirs. Ses mains agrippèrent la ceinture couleur chair de son amant qu'il déboucla comme un professionnel. Harry laissa retomber sa tête sur l'oreiller, et soupira de soulagement.
 
Le plus jeune, concentré dans chacun de ses gestes, dépouilla le plus vieux de son pantalon, puis de ses chaussettes, avant de revenir embrasser ses lèvres et caresser sa joue doucement.
 
« C'est de la torture... » lâcha Harry essoufflé.
 
« Je te redécouvre, alors laisse-moi faire... Je sais que tu aimes ça quand je te fais attendre. » Rigola le blondinet en lui volant un baiser.
 
Au bout de quelques minutes de taquineries, Niall se retrouva face à la verge enflé, gorgée de sang, et tendue de son âme-sœur entre les mains. Pressant l'objet de ses désirs entre ses paumes, comme un chef. Niall donna de léger coup de vas et viens, en descendant et remontant sa main avant de remplacer ses mains par ses lèvres. Engloutissant le généreux sexe sous son palais. Le jeune blond suçota, lécha, et mordilla, laissant son amoureux sous une tendre torture infernale. Niall ronronna contre l'érection, sa langue joue autour de l'arbre.
Les joues flamboyantes, et brûlantes.
 
« Hm... Ni... Niall... » Gémit Harry, qui s'accrocha de toute ses forces, aux draps du lit.
 
Les joues rentrées, Niall lécha l'anatomie virile du bouclé, laissant un filet de salive s'étirer en remontant à ses lèvres, qu'il écrasa amoureusement. Harry gémit une nouvelle fois, ses mains autour du visage de Niall qu'il tenait entre ses mains pour l'embrasser.
 
« Petit malin ! » lâcha le bouclé avec humour. Niall gloussa, sous la remarque du jeune médecin qu'il plaqua contre le lit pour lui voler des baisers.
 
Harry embrassait Niall partout, des baisers dans son cou, des baisers sous son oreille pour le faire frissonner de plaisir et plus si affinité.
 
« Hm, c'était bon... » commenta t'il en laissant un sourire apparaître sur ces lèvres rosé.
 
Niall pouffa de rire, alors que des frissons le submergèrent, et lui chatouilla la peau. La tête relevée vers son amant à qui, il arracha un doux sourire avant de le faire retomber lourdement sur le dos. Sa respiration s'accéléra et ses pupilles se dilatèrent d'excitation. Niall avala durement sa salive, les bras autour du coup d'Harry pour trouver son propre équilibre. Les jambes autour de la taille de ce dernier, l'irlandais se sentait pousser des ailes. Le cœur en fête, son sang coulait le long de ses veines jusqu'à le sentir frapper contre ces tempes. Le visage de Niall changea alors de contraste et devint rouge. Rouge écarlate,  ce qui permis au bouclé, de laisser échapper un petit rire afin de détendre légèrement l'atmosphère.
 
« Pourquoi tu ris ? » demanda Niall, avec un sourire.
 
Harry laisse échapper un soupir de soulagement. « Parce que tu me fais rire. »
 
« Tu ris de moi ? »
 
« Simplement parce que je t'aime. » Lâcha Harry, avec franchise.
 
Le cœur de Niall bondit violemment, son sourire se transforma en un beau et sincère regard amoureux, imbibé de tendresse adressé au médecin. Un silence s'érigeait dans la pièce, où on ne put qu'entendre la respiration saccadée des deux amants.
 
Penché en avant, Harry ne perdit aucune occasion d'embrasser Niall sur la bouche. Leurs lèvres plaquées l'une contre l'autre, leur baiser fut sauvage, mais tendre à la fois empli d'amour, de sentiments doux. Un râlement de plaisir s'échappait des lèvres du blondinet qui s'accrocha aux épaules de son homme. Leurs peaux nues l'une contre l'autre, Niall mordit sa lèvre puis ferma ses yeux, la bouche entrouverte, alors qu'une sensation épaisse entre ces fesses le chatouilla.
 
L'irlandais gémit sauvagement, avant de planter un baiser dans le cou d'Harry qui débuta des vas et viens réguliers.
 
« Hm, Ha-Harry. » cria le plus jeune, entre deux souffles.
 
Les doigts écrasés sur les draps, Niall écarta les jambes, ramenant les talons de ses pieds contre les fesses du médecin afin de donner un rythme plus rapide. Harry lâcha des râles de plaisir, d'un besoin intense et imminent. Sa verge gorgée de sang qu'il fit sortir et rentrer virilement dans l'intérieur de son amoureux à bout de souffle. Les deux hommes firent l'amour sauvagement tout en se donnant de tendres caresses. Une perle salée coula sur la joue du blond, sans qu'il ne s'aperçoive.
 
« Ni-Niall... Qu'est-ce qui ne vas pas ? Je t'ai fait mal quelque part ? Je vais trop vite peut-être ? » Demanda Harry, très inquiet.
 
Niall fronça les sourcils, un sourire sur son visage qu'il secoua négativement. C'était la meilleure nuit dans les bras de l'homme qu'il aimait plus que tout, qui était en train de se produire. Ce n'était pas une larme de douleur, mais une larme de bonheur, de chance et d'amour. Harry qui s'était arrêté dans sa lancée, caressa d'une tendresse prestigieuse, la joue humide de l'irlandais. Sans répondre, Niall glissa entre le corps d'Harry, et le repoussa gentiment sur le dos afin de prendre place sur ses hanches. Timidement Niall reprit la cadence des vas et viens, puis se laissa emporter par l'excitation. Sa tête en arrière pour arracher un effroyable gémissement alors que le sexe tendu d'Harry glisser dans son intimité.
 
Au bout de quelques minutes, Harry lâcha, déversant le liquide chaud dans son homme. En sueur et totalement essoufflés, les deux hommes se serrèrent très fort l'un contre l'autre. Une étreinte émouvante. Niall déposa un baiser sur la peau du bouclé et redressa la tête afin d'atteindre ses lèvres amoureusement. Ses deux âmes-sœurs fusionnelles, complices et enfin réunis, soupirèrent à présent de bonheur avant de s'endormir peu de temps plus tard, dans les bras l'un de l'autre.
 
Les jours s'écoulèrent après cette fabuleuse nuit d'amour, des liens s'étaient resserrés entre deux cœurs déchus par l'amour. Leurs relations, ils la dévoilèrent au grand jour. Un lendemain matin, devant une centaine de personnes qui travaillaient dans l'hôpital, deux grands sourires, deux mains entrelacées, et deux organes vitaux à la limite de l'explosion, les deux amants rendirent visite à la petite Darcy. Harry commençait à trouver le temps long, ces journées interminables à attendre que le miracle n'arrive, assis devant le corps de sa fille dont il attendait impatiemment le retour. Son cœur manquait à l'appel, dans cette petite pièce froide, et isolée. Harry s'effondrait régulièrement sur le lit d'hôpital de sa fille. Sa petite main entre la sienne. Les larmes ne cessant de couler le long de ses joues, il arrivait des fois, que le jeune père appelait le prénom de sa fille, dans des murmures garni de douleur et souffrance indéniable. Un très gros coup dur pour le médecin, qui passait son temps à attendre en souffrance, sa fille, dans son hôpital. Soutenu par Niall, avec qui était sa seul raison de résister, de se battre pour sa fille profondément endormie dans un coma depuis désormais, une dizaine de jours. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure qui filaient, étaient trop difficiles pour Harry, mais la présence du blondinet lui attribuait une certaine confiance et de la sûreté que seul les mots de ce dernier opérait par magie, sur le bouclé. Quant à Mandy, la mère de l'enfant, rendait visite aux heures de pointes, essayant tant bien que mal d'éviter l'homme avec qui, elle était encore mariée. La tension dans la pièce était palpable, et très tendue, entre lui et la jeune femme qui ne pipait pas à un mot à son futur ex-mari qu'elle rêvait de gifler lorsqu'elle se rappelait de lui.
 
Les jours qui suivirent, les longues et épuisantes journées d'attente cauchemardesque d'Harry, une heureuse et bonne nouvelle surpris l'ensemble du personnel hospitalier. Des larmes mais aussi des cris de joie jaillit lorsque la petite Darcy, se réveilla sur son lit d'hôpital. Fidèle à sa mission, Niall apparu en trombe pour examiner l'état de santé de la fillette. Darcy regardait Niall avec de grands yeux verts, brillants. Sa petite bouche entrouverte pour laisser échapper un petit gémissement de douleurs. Niall s'était occupé de tout pour qu'elle ne manque de rien. Préparer un verre d'eau à prendre avec ses médicaments, un oreiller sous son crâne endoloris et une grosse couverture rose toute douce qui lui couvrait ses petits pieds. Darcy comprit très rapidement qu'elle ne put bouger sa jambe cassée, ni faire de mouvement plus ou moins léger avec son bras. Apeurée, la jeune fillette s'effondra en sanglots, et quémanda ses parents qui ne tardèrent pas à arriver à quelques minutes d'intervalles, appelé par Niall, aussi excité pour son amoureux.
 
Les parents de la jeune fille entourent cette dernière, maintenant tous réunis autour de leur bébé. Très heureuse de retrouver son papa et sa maman, mais aussi plus rassuré que jamais, Darcy câlina ses deux parents sous les regards de curieux médecins, infirmiers et employés de l'hôpital. Tous très joyeux, et touchés. Niall les regardait très attendris, la tête penché derrière les épaules de Liam qui lui adressa un sourire de soulagement aussi ému par cette scène.
 
« Sois pas jaloux hein ? » ricana bêtement Liam.
 
« Espèce d'imbécile, Harry retrouve sa fille après 2 semaines de coma, et toi, tu trouves le moyen de plomber toujours l'ambiance avec tes réflexions stupides, aha. » répondit Niall sur le même ton que son camarade. Le châtain attrapa son ami par le bras et pouffèrent de rire, une fois seul.
 
Les semaines s'écoulèrent, alors que Darcy séjournait toujours à l'hôpital, pour des examens sanguins, et des jours de récupérations pour sa santé aussi fragile. Maintenant qu'elle était réveillée, Harry, le père de la jeune l'enfant était détendu, soulagé et son bonheur pouvait enfin commencer.
 
« J'ai enfin réussis à avoir une discussion sérieuse avec Mandy. » lâcha doucement Harry, en ouvrant la porte d'entrée de l'hôpital, qui laissa le jeune irlandais pénétrer dans le couloir de l'entrée.
 
Le visage de Niall se décomposa aussitôt le prénom de cette dernière révélé, si Harry avait parlé avec sa femme, étais-ce un bon signe ? Ou alors un mauvais signe ? Une grosse boule se forma dans son ventre avec un sentiment amer. Une vague monstre, désagréable, envahit son estomac, et Niall avala difficilement sa salive puis s'arrêta presque de marcher. La jalousie empara le jeune infirmier qui mordilla le bout de ses doigts, nerveusement. L'anxiété avait surgit dans son estomac, mais de la jalousie indélébile, y régnait actuellement. C'était stupide, pensa l'Irlandais, Harry avait tellement fait d'effort pour lui, jusqu'à révéler leur liaison intime à sa femme. Il avait le droit de discuter avec son ex-femme, mais aussi la mère de sa fille.
 
« Oh... » Niall lâcha seulement, en cachant ces mains dans ses poches. Un faux sourire affiché sur son visage, en direction d'Harry qui le regardait avec un petit froncement de sourcils. Le plus vieux comprit alors le malaise et s'approcha doucement, en caressant tendrement le bras du jeune homme, plutôt tendu.
 
« Tu ne me demande pas comme ça s'est passé bébé ? » Demanda curieusement Harry avec un sourire, près de l'oreille de Niall qui frissonna au contact de son souffle. Les oreilles rougies, le concerné, hocha vivement la tête et ses épaules.
 
« Si, si ! Alors Comment ça s'est passé ? »
 
Harry laissa échapper un petit rire face au comportement enfantin de Niall. Ses doigts courraient le long de son bras, avant de retrouver sa main qu'il serra puis apporta à ses lèvres. « Qu'est-ce qu'il se passe, Niall ? »
 
« Rien... Quoi ? Que veux-tu qu'il est ? »
 
« Tu ne serais pas jaloux par tout hasard ? »
 
« Qu... qui ? M...Moi ? Non ! » S'offusqua Niall, en appuyant sur le gros bouton pour appeler l'ascenseur.
 
« D'accord, excuse-moi, je te demandais simplement chéri. »
 
Niall se détourna et laissa un faux sourire forcé sur son visage apparaître, alors que l'aîné des deux hommes croisa les bras en entrant dans la cage grise de l'ascenseur. Harry remarqua l'attitude silencieuse, mais plus ou moins gestuelle, et nerveuse, de Niall. Le bouclé connaissait l'irlandais comme sur le bout de ces cinq doigts de la main, un de ses plus forts atout intellectuel et de connaissance de causes. Harry en apprenait de jours en jours, chez son amant. Niall était comme un livre ouvert pour le médecin qui ne l'épargnait pas.
 
« Et donc ? » demanda-t-il curieusement, mais aussi très intéressé par cette conversation malgré sa confiance totalement inouïe envers le médecin, Niall ne pouvait s'empêcher de penser que ce dernier finirait par retourner dans les bras de sa femme, après tout, c'était la maman de sa fille. Un sourire espiègle se dessina sur la bouche d'Harry, qui se pencha vers son homme, les deux mains autour de son torse. Il l'enlaça chaleureusement tout en restant le ventre collé à son dos.
 
« Pourquoi ça t'intéresse autant de le savoir ? »
 
« D'accord, j'ai compris... »
 
« Mais peut-être que si tu admettais que tu es jaloux, je te le dirais ? » Affirma Harry, plus joueur que jamais.
 
« Jamais. » renchérit Niall.
 
« Tant pis pour toi. » pouffa Harry, alors qu'il appuya discrètement sur le bouton d'arrêt qui stoppa net, le gros engin métallique.
 
La respiration de l'infirmier se fit d'une très courte durée, le cœur à la chamade, Niall recula de trois pas, avant de plaquer son dos contre le mur froid, de l'ascenseur.
 
« Qu'est-ce qui se passe ? Si c'est une blague ce n'est pas drôle ! »
 
« Tu sais ce qui est drôle ? »
 
« Je ne trouve rien de drôle à rester enfermer dans un ascenseur ! »
 
« Mauvaise réponse ! »
 
L'irlandais dévisagea son amant, avec une expression confuse et incertaine.
 
« Harry... »
 
« Toi, moi, dans l'ascenseur de mon hôpital... »
 
Niall ancra son regard bleu ciel dans celui de son amant, et planta un baiser sur ses lèvres en se grandissant, sur la pointe des pieds afin de trouver un meilleur accès pour l'embrasser avec fougue. Harry soupira de contentement, ses mains sur les fesses de Niall, il caressa doucement son cou, et entrouvrit son col.
 
« Tu es complément fou, moi je remonte ! » rigola Niall, avant d'appuyer sur le plus gros bouton de la cabine. Harry fit un pas en arrière, les cheveux en bataille, et sa chemise dans tous les sens. Le britannique bougonna, très déçu, le regard plongé dans celui de son amant, qui lui rigolait derrière ses moustaches.
 
L'ascenseur remonta et atterrit au troisième étage, le couloir aux couleurs rose, bleu, de plusieurs nuances différentes. Ces couloirs avaient été choisis, car ce couloir appartenait à l'étage des enfants. Main dans la main, Harry guida Niall, tout sourire jusqu'à la chambre de Darcy, mais la visite inattendu du docteur Macklay surprit les deux hommes.
 
« Monsieur Styles, c'est bien que vous tombez au bon moment. Je dois vous parler. »

Point de vue Niall Horan.

 « Monsieur Styles, c'est bien que nous nous trouvions au bon moment. Je dois vous parler. » 
Le regarde de madame Macklay me donne froid dans le dos. Elle me regarde avec insistance, et pose ses yeux de vipères sur nos mains entrelacées. À moins qu'elle n'ait jamais vu de couple se donner la main.
 
« Allez-y. »
 
« En privé, cela ne regarde que vous. »
 
Harry s'apprête à cracher quelque chose, mais il me regarde, et détache sa main d'entre la mienne. Je dévisage cette mégère que je soupçonne d'avoir un faible sur Harry. Mon Harry. Mon homme. Le mien. Jamais tu ne l'auras pas, espèce de folle. Je me détends, et ferme les yeux pendant quelques secondes, le raclement de gorge de cette cruche me sort de mes pensées.
 
« Je te laisse, je vais voir Darcy. Je t'attends dans sa chambre mon amour. » Je lui susurre à l'oreille doucement, tout en m'approchant de ces lèvres que j'embrasse langoureusement. C'est un petit jeu, pour l'embêter et lui clouer le bec à cette saleté de Macklay. Harry me sourit, je repose mes talons au sol, et je pars en direction de la chambre de Darcy. Ça m'intrigue de ne pas savoir. J'aurais aimé que Harry me défende et détermine que ses affaires me regardent, c'est vrai quoi, maintenant que nous sommes ensemble. Ce qui est à lui, est à moi. Une sensation drôle me tarabuste l'estomac, j'ai mal au ventre. Ce n'est pas de l'angoisse.
 
Ce n'est pas un syndrome de jalousie impulsif. Non. J'ai un haut le cœur. Je sens mon cœur s'accélérer et je me précipite le plus vite possible dans les toilettes les plus proches pour dégobiller mon petit déjeuner.


Point de vue Omniscient.  ☼

Il ne pouvait tout simplement pas y croire. Ceci est un cauchemar sans fin. Il tremblait comme une feuille en se demandant bien ce qu'il avait pu faire pour mériter tout ça ? Ou qui lui en voulait autant de mal ? Il était  déboussolé, et complément perdu.
 
« Monsieur Styles, nous allons remédier à cela, nous allons être les experts les plus performants, je vous le promets. »
 
« Vous êtes certaine de ce que vous annoncez ? Vous en êtes sûre et certaine ? Qui a fait ces analyses, comment se fait-il que ce ne soit pas révélé plus tôt. »
 
Harry était fou, complément furieux. Pour la première fois, il détestait ce métier, le sien. Il détestait voir ces gens malades à crever. Il détestait être toujours celui qui foirait tout. Sa voix s'élève contre sa collègue qui le regarde avec pitié. Il détestait ça. Cette impression de ne plus être le médecin, mais le patient. Le faible, Harry méprisait la faiblesse. Sa fierté ne lui permettait pas de perdre autant.
 
« Monsieur Malik s'en est chargé ce hier matin, elle vient de sortir à l'instant, il semblerait que Horan soit passé à côté de ça. »
 
Il ne pouvait pas croire à cette intrusion hallucinante, et non, Niall n'avais pas pu passer à côté de ça. Harry arracha la radio des mains, afin d'examiner de plus près.
 
« Harry ! J'ai essayé de te joindre partout... »
 
La voix apaisante de Zayn combla le silence lourd de la pièce.
 
« Tu es au courant. » souffle-t-il.
 
« Bien-sûr que je suis au courant, il s'agit de ma fille. » hurla Harry, sans se rendre compte. Zayn resta de marbre. Il ne pouvait que comprendre la situation de son ami.
 
« Tes analyses sont bonnes ? » poursuit-il.
 
« Malheureusement, oui. » répondit Zayn.
 « Putain, tout mais pas ça, je ne veux pas la perdre, pas encore... » Harry s'effondra sur la chaise une main sur son visage, l'autre sur sa cuisse. Le basané s'approcha, et lui serra l'épaule en signe de soutien.
 
« Je ne comprends pas comment une telle chose puisse se produire. C'est une faute grave dans la charte médicale, le règlement stipule qu-  » Le professeur Macklay décréta.
 
« Êtes-vous en train d'insinuer quelque chose ? » la coupa sèchement Harry.
 
« Oui, revoyez et reprenez les compétences de chacun de vos employés ! » cracha-t-elle malicieusement.
 
« Dois-je vous rappelez qui est le patron de cet hôpital ?  Je verrais ça tel qui soit avec monsieur Horan, à titre privé, mais en attendant écrasez-vous, et évitez de me dicter mes conduites dans mon propre travail. »
 
La jeune femme se tue et ravala sa salive. C'était la première fois que le docteur Styles élevait la voix, du moins, pour protéger un de ses employés. Elle tourna les talons et laissa les deux hommes en conversation de la plus haute importance sur l'état de santé de la fille de ce dernier.

narry | stylesHôspitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant