Chapitre 13

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Harry styles

{Après}

( NDA : il y a quelques changement de presentation au niveau des dialogues et des changements de scène, tous les chapitre précédent vont être adapter à cette modification aussi. Bonne lecture<3 )

Je n'aurais jamais autant marché de nuit. Il devait être minuit passé lorsque j'avais rejoint mon appartement. Mais n'ayant aucune envie de m'enfermer chez moi après ce que je venais d'apprendre, j'ai finalement repris ma route, avec comme seule lumière les lampadaires jaunâtres de la rue. J'ai cru pendant un instant que je rêvais, que j'allais me réveiller et découvrirent que ce n' était que le fruit de mon imagination. J'ai eu beau faire des aller retour au cimetière, la tombe était toujours là. Elle ne voulait pas disparaître. Les gravures sur la pierre. Son nom. Tout y était.

Une question a tourné en boucle dans ma tête cette nuit-là.
Comment est-ce possible ?
Je veux dire, qu'est ce que ça fait de lui? Un fantôme, un hologramme ?
Il ne m'a pas rejoint à l'hôpital hier, ni avant hier ni même le jour d'avant, c'était presque préférable pour moi. Une semaine sans le voir m'a permis de prendre du recul sur la situation et de réfléchir à une issue de secours.

Et si il n'y avait pas d'issus ?

C'est peut-être moi qui suis fou. Cela fait des mois que je parle avec un fantôme et je ne m'étais rendu compte de rien. C'était pourtant évident. Personne de l'hôpital ne parlait de lui alors qu'il était là tout le temps, lorsqu'il criait personne ne le regardait. Parce qu'en réalité il n'y a que moi qui le voit et l'entend. Je suis le seul fou ici.
J'aurais dû m'en douter, il ne m'a jamais donné de numéro de téléphone, une adresse ou présenté à quelqu'un. Je suis un idiot. Je me sens trahie. Par moi même et par un gars qui n'existe même pas.

La musique dans les oreilles, je profite de mon petit balcon. Il ne fait pas spécialement beau, le ciel est gris mais la température douce. Comme depuis des mois je lis le carnet de Louis. Celui qui m'aide chaque jour à ne pas oublier combien on s'aimait. Combien il me manque. Je n'ai pas revu ses sœurs depuis un bout de temps. Elles ont coupé le lien lorsqu'elles ont appris par leur mère que j'était potentiellement le fautif. Jay n'a rien contre moi, elle me fait confiance, elle continue de croire que je retrouverais la mémoire. J'espère qu'elle a raison.

« Je veux que ça dure pour toujours... » il a écrit.

Bien sûr que ça durera Lou. On s'aimera pour toujours, même si tu n'es plus toi-même...

On toque à ma porte. Je pose le carnet et me lève péniblement. Ça doit être le voisin qui vient m'apporter le journal. J'ouvre la porte, prêt à l'accueillir, avec un grand sourire. Mais tous mes faux airs s'en vont aussi vite qu'ils sont arrivés lorsque je vois Charlie dans le cadre de ma porte. Mon visage se durcit, je ne sais même pas quoi penser en le voyant là. Maintenant que je sais qu'est ce que je fais ? Comment est-ce que je dois lui parler?

— Depuis quand tu toques ?

Est la seule chose que j'ai trouvé à dire.

— Je peux entrer ? » il demande tristement.

J'hoche la tête et me décale pour qu'il puisse faire passer son fauteuil. Il n'est pas souvent venu chez moi à cause du manque d'ascenseur mais aujourd'hui il a plus besoin de faire semblant, il peut juste se 'téléporter'...ce qui est très bizarre quand on essaye de comprendre.

— pourquoi tu ne m'as rien dit ?

Je ne perds pas de temps.
Je suis déjà énervé. Peut-être que j'aimerais juste des réponses, si il me disait toute la vérité la, maintenant, je pourrais me calmer et réfléchir à tout ça... je pourrais lui pardonner.
Il bafouille quelque chose comme « laisse moi t'expliquer- » mais je n'ai pas le temps pour ses explications pré faite et le coupe:

Couvre moi { Larry Stylinson } A L'ARRÊT Où les histoires vivent. Découvrez maintenant