La Fille D'Orion BlACK

13 retour en Angleterre

Edenn jeta son exemplaire de la gazette du sorcier, sur la table, d'un geste rageur.
- Qel crétin ce Fudge ! Gronda t'elle.
- Tu ne devrais pas lire ce torchon. Lui dit Aileen. Il ne fait que répéter ce que  le ministre veut que les gens croient.
- Mais,ce sont des mensonges !
- Bien sûr, mais Sirius t'a écris, pour te dire ce qu'il en est.
- Oui. Répondit Edenn, d'un ton aigre.
Il est de retour.
- Oui. Et avec lui, les enlèvements, les meurtres, les atrocités, vont reprendre de plus belle.
- La guerre va recommencer.
- Ma chérie, il me semble qu'elle a déjà recommencé.

Cela faisait des semaines, qu'elle y pensait, déchirée entre son désir de rester avec son fils, et celui de rejoindre son frère, pour combattre Lord Voldemort.

Sirius n'avait plus donner de nouvelles, et elle s'inquiétait.
Méredith et lui avait adopté une petite fille, Aria, et ils avaient repris la vie commune, à la grande satisfaction de  Edenn.

Mais il y avait eu le tournoi des trois sorciers.
Trois écoles de magie avaient organisé  à Poudlard un tournoi en trois épreuves. Harry avait gagné, mais à quel prix ! Son camarade de Poufsouffle Cedric Digorry avait été tué par Voldemort, et ce dernier avait retrouvé ses pouvoirs et son corps.
Mais le premier ministre  Fudge, refusait d'admettre le retour du mâge noir.

Même lorsque Bellatrix Lestrange, son mari Rodolphus, et le frère de celui ci Rabastan, s'échapèrent d'Azkaban, la prison pour sorcier,  avec d'autres anciens mangemorts, il ne désarma pas.

Persuadé que Dumbledore complotait afin de lui prendre sa place, il dénigrait Harry, le faisait passer pour fou, le décrédibilisait.
Et tandis que le ministère déployait ses forces pour lutter contre un complot inexistant, Voldemort agissait  dans l'ombre. Recrutait des alliés, se préparait aux affrontements futurs.

Dumbledore avait aussi ses partisans.
Il avait réformé l'Ordre du Phoenix  et cherchait des alliés.
Et Edenn était tentée de les rejoindre.
S'il n'y avait pas eu  Ange, elle serait déjà partie.

Lorsque Méredith fut grièvement blessée par ses frères, Edenn prit sa décision.
Elle confia son fils à ses parents, et s'envola à bord du premier avion,  pour Londres.
Cela lui déchirait le coeur, d'abandonner son  petit garçon, mais elle ne se sentait pas le droit de rester sagement à l'abris tandis que ses frères risquaient leur vie.
Orion et Aileen,tentèrent de ka dissuader, en vain.

Sirius l'attendait à l'aéroport.
Elle se jeta dans ses bras.
- Hey ! Comment vas tu p'tit lutin ?
- Bien, et toi ?
- En pleine forme.
- Comment va Mèry ?
- Elle est sortie d'affaire.
- Tant mieux.
- Je suis content de te voir. Tu es de passage ?
- Non, je reste
- Comment ça tu restes ?
- Je viens me battre à vos côtés.
- Non ! C'est hors de question Edenn.
Tu penses à ton fils ?
- Oui, au moins autant que toi tu penses à tes enfants. Sirius, si vous vous faites tuer, et si Voldemort gagne, il ne se contentera pas de l'Angleterre, ce genre de type est assoiffé de pouvoir. Il voudra régner sur le monde, et alors mon fils ne sera pas à l'abris, ni aucun enfant. On doit l'arrêter maintenant.

Sirius soupira.
- Tu as raison, bien sûr, mais...
Elle se hissa sur la pointe des pieds, et déposa un bisous sur sa joue.
- Arrête de  t'inquiéter. Tout ira bien.
- Bein voyons.
- On y va ?
- Ma moto est gârée lâ bas.
- Ta moto ? Wouah ! Génial.

Elle monta derrière lui.
Le moteur wrombit, et elle poussa un cri enthousiaste.
La moto rugit  lorsqu'il mit les gaz.
Elle fila à tombeau ouvert jusqu'au 12 Square Grimmaurd.

- J'adore la moto. J'en veux une ! S'exclama Edenn, avec fougue.
- Oui, d'accord, on verra ça.
- Qu'est ce qu'on fait la ? Demanda Edenn.
- C'est le QG de l'Ordre. Bienvenue dans la maison familiale Eden Bkack.
- Non ! C'est ta maison d'enfance ? La maison de Walburga ?
- Oui. C'est là que Reg et moi sommes nés.
- Et tu en as fait le QG de l'Ordre ?
- J'en ai hérité après la mort de ma mère. Je me suis dit qu'elle servirait à quelque chose de positif, pour une fois.
- C'est plutôt bien pensé.
- Je trouve aussi.
- Surtout ne fait pas de bruit.
- Pourquoi ?
- j'avais oublié que tu posais  autant de question.
Elke sourit.