La Fille D'Orion BlACK

27 La bataille de Poudlard

Edenn avait déjà participé à des batailles contre les partisans de Voldemort, mais, mais aucune, n'avait cette ampleur.

Une horde hurlante et avide encerclait le château. Les éclairs multicolores lancés par leur baguettes, frappaient le bouclier de protection qui protégeait le château.

Les gigantesques statues de guerrier en armures  étaient animées, dans le parc  et s'aprêtaient à en découdre.

Il régnait une atmosphère électrique.
Élèves et professeurs, s'étaient organisés pour protéger l'école.
Les Aurors, les parents des élèves et les membres de l'Ordre attendaient, tendus et concentrés,  postés aux points stratégiques.

La voix de Voldemort, amplifiée, exigea la redition de Harry Potter.

A son arrivée, Edenn avait entendu Sirius demander au professeur Macgonagall ou était Rogue, elle lui appris qu'il s'était enfui, comme le lâche qu'il était.
Sirius avait grimacé. Et Edenn n'avait pas besoin de lire dans pensées pour savoir qu'il aurait aimé se charger de lui.

En plus de la haine viscérale qu'il lui vouait, Sirius détestait les traîtres. Il reportait  sur Rogue, la rage, qu'il ressentait envers Peter Pettigrew, le traitre qui avait trahi ses amis, et avait bien failli faire tuer Lily et Harry, quand celui ci n'était qu'un bébé.

Regulus se tourna vers elle.
- Tu as peur petite soeur ?
Elle haussa les épaules.
- Comme nous tous, je suppose. Tu n'as pas peur toi ?
Regulus soupira.
- Si, un peu, j'ai surtout peur de survivre aux gens que j'aime.

Cet aveu inhabituel, chez  son frère, d'habitude toujours très discret quant à ses sentiments, surpris Edenn.
Elle lui serra la main
- Il y a peu de chance qu'on survive de toute façon. Répondit elle.
- Ne sois pas défaitiste Edenn, répliqua Meredith qui venait de les rejoindre.  on a toute nos chance. Et souvenez vous, Rodolphus   est à moi.

Elle avait revêtu l'uniforme en cuir rouge des mord-sith qui constituaient l'armée de Darken Rhal qu'elle avait combattu autrefois.

Une ceinture  d'où pendait de chaque côté de ses hanche un étui dans lequel dépassait le manche d'une dague, cerclait sa taille.

Ses  cheveux noirs étaient noués en une longue tresse qui battait dans le creux de ses reins, chaque fois qu'elle bougeait la tête.

Son regard féroce, brillait d'une lueur meurtrière.
On sentait l'excitation et une joie sauvage à l'idée de se battre.

Edenn frémit. Méredith était  effrayante. Une machine de guerre qui ne se contenterait  pas de  neutraliser ses adversaires. Elle les tuerait sans aucune pitié ni remord.
Elle déglutit. Elle plaignait ceux qui croiseraient son chemin.

Méredith lui sourit, et Edenn réalisa qu'elle avait du lire ses pensées.
- Inutile de les plaindre, renchérit Méredith, confirmant ainsi les craintes de Edenn, ils te tueront s'ils le peuvent, alors n'ait aucune pitié, ni aucune hésitation. Un ennemi mort est un bon ennemi.

Edenn soupira. Elle savait qu'elle ne pourrait pas tuer, sauf si elle n'avait pas le choix.

- Te fais pas tuer Mèry  tu veux. J'ai pas envie de passer ma vie à empêcher Sirius de vider tous les pub jusqu'à ce que mort s'en suive.

Elle rit, puis reprit un tin plus sérieux.
- Fais attention à toi petit frère.
Il hocha la tête.
-
Le bouclier céda, et la horde se rua à l'assaut du château.
- Bonne chance Hurla Méredith en se lançant droit sur eux.
- Elle est complètement dingue ! Soupira Regulus. 
Edenn partageait son avis.

Le chaos régnait à présent. Les combats étaient d'une rare violence. Le parc retentissait de cris, de hurlement de douleur, d'explosion.

Les baguettes projetaient des lueurs multicolores.
Des corps sans vie  s'effondraient, d'autres, blessés, gémissaient, incapables de quitter le champ de bataille.
Les géants combattaient au côtés de Voldemort, tout comme les bandes de rafleurs, et quelques loups garous, non transformés, fort heureusement, ce n'était pas une nuit de pleine lune.