21 Le Prix de la Mort

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La vie avait reprit son cours, au Square Grimmaurd, de missions périlleuses, en réunions, Edenn avait une fois de plus changer de club.

Sirius, Regulus et Méredith avaient tenté de lui interdire de chanter  ou que ce soit, mais elle s'était montrée très ferme à ce sujet.
Elle en.avait besoin, c'était vital.

Dylan l'avait suivi dans ce nouveau club, il avait cherché à savoir pourquoi elle en changeait, mais elle était resté très évasive, sur ce sujet, et il n'avait pas insisté.

C'était si simple avec lui.
Il ne posait pas de questions sur ses longues absences, sur ses humeurs changeantes, sur ses  décisions parfois étranges.
Il était toujours heureux de la revoir, et ses idées fantasques, et son humour, sa légèreté, cette vision de la vie, sans contrainte, et sans gravité, était une bouffée d'oxygène pour la jeune sorcière.
Il ignorait tout, de sa vie, et c'était très bien comme ça.

Le club  était minable, et la clientèle se fichait des chanteurs, mais Edenn espérait que Rabastan ne la trouverait pas dans cet endroit.

Ce soir là, elle chantait, devant un public indifférent, et grossier.
Ils espéraient un Streep tease, et lui jetaient des réflexions insultantes.

Elle ne les écoutait pas.
Portée par la musique, elle s'évadait de cette atmosphère nauséabonde, et chantait  comme si sa vie en dépendait.

Dans la salle, Dylan l'écoutait  fasciné, et furieux envers les cinq  hommes assis devant la scène.
Lorsque l'un d'eux se leva.
- Allez  c'est bon,  on t'a assez entendu. fous toi à poil.

Le sang de Dylan ne fit qu'un tour. Il se rua sur l'homme  comme un taureau furieux.

- Ce n'est pas une Streep teaseuse ! C'est une grande chanteuse, et tu as beaucoup de chance, qu'elle accepte de chanter pour toi, espèce de crétin d'alcoolique.

L'homme ne prit pas la peine de répondre, il frappa.
Mais,ses gestes, maladroits, et ralentis par le taux d'alcool important qu'il avait ingurgité, ne lui permirent pas de toucher Dylan qui évita le coup de poing  sans la moindre  difficulté.
L'homme, emporté dans son élan,perdit l'équilibre  et tomba lourdement sur un autre client, tout aussi ivre, déclanchant une bagarre générale.

Dylan brisa sa,guitare sur la tête d'un client, qui escaladait la scène, pour s'en prendre à Edenn, qui avait cessé de chanter  et observait la scène consternée 

Il ignorait qu'elle était à même de se défendre contre un moldu, même aussi imposant que celui ci.
Avant qu'elle ait pu placer un mot, il lui prit la main, et ils sortirent par derrière.
Dylan riait aux éclats, et son rire communicatif se transmit à la jeune femme, qui se joignit à lui.

Ils marchaient  main dans la main, heureux, et souriant. Ils ne parlaient pas, se contentant de la douceur de ce moment, ensemble.

Il faisait nuit. La neige tombait à gros flocons, que le froid maintenait sur les trottoirs mouillés.
Les visages et les mains rougis par le froid, ni l'un ni l'autre ne s'en préoccupait. Pas plus que les détritus qui couvraient les rues sales qu'ils traversaient.

Un crack sonore retentit non loin.
Edenn serra sa baguette dans sa main, tout son corps tendu, ses sens en alerte.
Elle lâcha la main de Dylan, surpris, et se retourna brutalement.

Rabastan les observait, l'air furieux.
- Alors c'est vrai, dit il, tu es encore là ! Je t'avais dis de partir.

Dylan se tendit à son tour.
- Qui est ce ? Demanda t'il à la  jeune femme. Tu veux que je m'en occupe ?
Rabastan éclata d'un rire sans joie.
- Toi ? Et qu'est ce qu'un moldu comme toi pourrait bien me faire hein ?
- Un quoi ? Demanda Dylan.
- Alors tu ne lui as rien dit. Conclut Rabastan. Il ignore qui tu es.
- Comment ça ? De quoi parle t'il ?
- Ne fais pas attention à lui. Lui dit Edenn.

La Fille D'Orion BlACK Où les histoires vivent. Découvrez maintenant