📜Chapitre 27 📜

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-«Échec et Math ... » dit Lancelot, le visage fier, tandis qu'il disposait son dernier pion sur la plateforme.

Lui et Tristan jouaient aux échecs afin de régler un de leur nombreux différents, en tant que rivaux, et en tant qu'amis bien sûr.
Gareth arbitrait le match et Perceval encourageait Tristan et embêtait son cousin, comme à l'accoutumé.
Le soleil brillait ses doux rayons. C'était le matin, à Liones.
La veille, de grandes festivités avaient eu lieu au sein de la capitale, en l'honneur des 4 missionnés et en l'honneur de la fin du conflit.
Mais, en raison de l'alcool qui coulait à flot, la plupart des fêtards, dont Zeldris, Elizabeth et les Seven Deadly Sins (à part Meliodas) avaient la gueule de bois. Ils étaient tous alités pour ces raisons.
Tristan, Lancelot, Perceval et Gareth, n'étant toujours pas rétablis de leurs blessures, s'étaient installés dehors, dans la cour, afin de passer le temps.

-« Lancelot... Tu n'as pas le droit de déplacer ce pion de 6 cases ... c'est interdit ... » soupira Gareth, toujours aussi exaspéré par le blond.

-« Bien sûr que si ça existe ! Depuis que j'ai inventé la règle ! » répliqua Lancelot.

-« Seul le créateur d'un jeu peut en modifier les règles ... Cleptomane ! » s'impatienta Perceval en tapant du point sur la table.

-« Ouais ? Et alors ? Le créateur des échecs est toujours en vie ? Je crois pas non ! Donc ... je me proclame maître du jeu ! Et j'estime que nous avons le droit de déplacer ce pion de 6 cases ! » argumenta Lancelot, la mine moqueuse.

-« Ah Oui ? Et bien moi je m'autoproclame à mon tour maître du jeu, et je décide que tout individu se nommant Lancelot obtient obligatoirement la défaite à chaque fois qu'il joue ! » rétorqua la princesse des géants et des fées, rentrant dans le jeu de son cousin.

-« Tu peux pas faire ça ! » s'impatienta Lancelot .

-« Si je peux ! » répondit Perceval.

Pendant cette petite querelle d'enfants , une servante s'avança vers les 4 adolescents. Elle tenait 4 enveloppes dans ses mains, fermées par un sceau royal de Camelot. Elles semblaient contenir des informations très importantes. Elle interrompit les jeunes :

-« Veuillez m'excuser votre altesse. Le roi Arthur Pentragon vient de quitter Liones il y a un instant. Il m'a demandé de vous remettre quelque chose. » informa la servante.

-« Eh bien ... Il est parti avec hâte ! En connaissez vous la raison ? » questionna l'argenté.

-« Hélas non votre Altesse. Ou du moins, point avec certitude. J'ai ouïe dire que son altesse désirait réformer Camelot et ses lois au plus vite afin de pouvoir accueillir les démons en son sein. » expliqua la demoiselle.

-« Je vois. C'est une bonne chose. Et qu'en est-il de ces enveloppes que vous portez? » demanda Tristan,assez curieux.

-« C'est justement de cela dont le roi de Camelot voulait que je vous fasse part. Et pour ce qui est de leur contenu, il s'agirait de quelque chose de la plus haute importance votre altesse. Je ne sais pas vraiment les tenants et les aboutissants mais il semblerait que ce soit en lien avec les réformes que le roi désire mettre en vigueur. » rétorqua-t-elle.

-« Bien. Donnez moi donc cela. Et merci de vos services. Vous pouvez disposer. Ou du moins, si vous avez quelque chose à faire. Sinon je vous invite à prendre ma place dans cette partie d'échecs. » proposa Tristan.

-« Eh bien... votre altesse... il est vrai qu'en  termes d'activités, le palais est assez calme en cette matinée ... Mais en tant que simple roturière et servante je ne suis pas sûre de pouvoir m'apprêter à un jeu de la sorte... » affirma la servante, gênée, en dirigeant son regard sur Gareth, Perceval et Lancelot.

-« Mais non ne vous en faites pas. Lancelot va vous apprendre à jouer. Après tout, il s'est autoproclamé maître du jeu . » dit ironiquement l'argenté, en se levant de sa chaise et en faisant s'assoir la servante. Lancelot tira la langue à l'argenté tandis que Gareth pouffa de rire.

Tristan en profita pour s'éloigner et lire le contenu de sa lettre, gardant celles de ses compagnons sur lui.

-« Hey ! Et nos lettres à nous alors ?! » s'exclama Gareth. Mais Tristan était déjà trop loin pour l'entendre, ce pourquoi il abandonna.

Tristan ouvrit sa lettre et déploya le papier qui y était plié en deux.
Il y lit : ‟Tristan Liones, vous avez contribué à sauver mon royaume et ses habitants. Mais aussi, à préserver l'entièreté de Britannia d'un destin tragique qui n'était pas des moindres. Je ne saurais comment vous exprimer toute ma gratitude. Grâce à vous, des milliers, que dis-je, des millions de vies ont été sauvées. Et désormais, une paix en envisageable entre démons, humains, fées, elfes, géants et vampires. Je projette de faire de Camelot un royaume diversifié de clans, où l'harmonie et la paix règneraient. Aussi, il me semble avoir besoin de preux, forts et valeureux combattants comme vous parmi mes rangs à l'avenir. C'est pourquoi, je souhaiterai vous faire dont d'un privilège que seul un roi peut offrir. Je vous invite à me rejoindre au sein du nouveau Camelot que je suis en train de construire. Je vous y attendrai dans 5 jours.
Je vous fais part de mes salutations les plus distinguées, mon ami.

Arthur Pendragon.

Tristan n'en revenait pas. Il restait bouche bée. Tellement surpris par ces mots qu'il demeurait pétrifié. Il fallait qu'il montre ça à son père maintenant, tout de suite.
Il courut vers ses compagnons, s'empressa de leur faire part de leurs lettre, et s'empressa de rejoindre son père pour lui montrer la preuve de la gratitude du roi Arthur.

Épilogue 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant