🕯Chapitre 3 🕯

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Le lendemain, Tristan galopait sur son cheval blanc vers Camelot.
Il ne savait pas ce qui allait l'attendre, et était un peu perplexe.
Son père l'avait réveillé tôt le matin, lui demandant de se rendre très rapidement à Camelot.
Il s'était exécuté : il s'était habillé d'une chemise blanche, d'un pantalon et de bottes noires. Il avait pris son épée et avait empoigné sa monture.
À présent, le voilà sur les routes de Camelot.
Son père ne lui avait donné aucune information supplémentaire, mis à part qu'on l'y attendait.
Il galopait depuis des heures, s'arrêtant de temps en temps pour reposer sa monture.
Il finit par apercevoir les remparts de Camelot.
Il s'arrêta devant ces dernières, des gardes lui demandant son identité :

-« Qui êtes vous? Présentez vous !» ordonna un archer du haut de sa tour en pointant sa flèche sur l'argenté.

Tristan descendit de sa monture.

-« Mon nom est Tristan. Tristan Liones. J'ai cru comprendre que le roi me demandait, c'est la raison de ma venue ici. »

-« Tristan, c'est pas le nom du prince de Liones ça ? » demanda l'archer à un de ses compagnons qui se tenait devant la porte, plus bas.

-« Si c'est ça » répondit l'un des garde.

-« Et comment on peut savoir que vous ne nous mentez pas ? » demanda l'un qui portait une lance.

Tristan tendit sa main vers eux et fit apparaître une flamme noire.
Les gardes sursautèrent.
Il n'y avait plus aucun doute, il s'agissait bien du prince de Liones.
Ces flammes ressemblaient à celles de Meliodas et de Zeldris.

-« Faites le entrer ! Ouvrez les portes! » cria un garde.

Les grandes portes s'ouvrirent et Tristan entra, tirant sa monture par la longe du licol.
L'argenté fut impressionné par la quantité de commerces et de monde qu'il y avait dans les rues.
Soudain il sentit un bras s'enrouler autour de sa nuque.
Il tourna sa tête vers sa gauche, surpris.
Il reconnut le propriétaire de ce bras : Lancelot.
Il avait les cheveux lisses et blonds avec les yeux de son père.
Il était un peu plus grand que Tristan également.
Les deux se connaissaient depuis leur plus petite enfance et se sont toujours très bien entendus.

-« Lancelot ?! Mais qu'est-ce que tu fais ici ? »

Lancelot ricana. C'était le genre de personne qui souriait quasiment tout le temps, un peu comme son père. Il était toujours d'humeur joviale et moqueuse.

-« Je peux te retourner la question mon pote » répondit le blond en tendant une bouteille de bière à Tristan. L'argenté la prit sans hésitation et commença à la boire. Les deux amis recommencèrent à marcher vers le palais.

-« J'ai été appelé ici figures-toi. Par Arthur Pendragon. »

-« Ah oui ? Moi aussi ça tombe bien...  » rétorqua Lancelot en buvant sa propre bouteille d'alcool.

-« Toi aussi ? C'est bizarre... tu as plus d'informations au sujet de la raison de notre convocation ? »

Lancelot finit sa bouteille d'une traite et respira un bon coup.

-« Non, je suis comme toi. Absolument aucune idée... » répondit-il en volant une pomme d'un marchand au passage et en jetant sa bouteille vide en arrière.

-« Tu sais il faut vraiment que tu apprennes à contrôler ta cleptomanie... » soupira Tristan exaspéré.

-« Je ne peux pas m'en empêcher » ricana le blond en croquant dans sa pomme.

Tristan s'esclaffa . Puis, son regard fut attiré par une silhouette qu'il pensait connaître.
Et il avait raison.
C'était sa tante.

-« Tante Gelda ! » appela l'argenté.

Épilogue 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant