À Poudlard, ils n'étaient pas de plus grands rivaux que Marcus Flint et Oliver Wood, les capitaines des équipes sang et or et verte et argent.
Mais alors que la guerre avait fait imploser le monde sorcier, que l'ère mangemort s'était installée et q...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
P r é p a r a t i f s.
« Qui a eu la bonne idée de faire ça ? »
Marcus referme ses poings fortement. Une nouvelle fois, il a dû quitter l'entrainement de quidditch en urgence, sa marque se mettant à le brûler. C'était la seconde fois que cela se produisait en peu de temps et il avait pu lire l'énervement dans les regards de ses coéquipiers. Ils n'avaient bien évidemment fait aucune remarque. Il savait qu'ils ne le feraient jamais, ayant tous bien peur de représailles. Cette idée lui faisait un peu mal au cœur, car jamais il ne ferait quelque chose contre ceux qu'il considérait comme une famille un peu mal assemblée après des années à jouer à leurs côtés. Il regrette encore plus son calme et presque joyeux entrainement quand il se retrouve dans la pièce en compagnie des autres mangemorts. Devant eux se tient un Voldemort fou de rage.
« Qui est l'imbécile qui a fait exploser cette gare ? »
Marcus tremble un instant. Et puis il sent des doigts se glissant dans les siens, serrant un instant sa main. Il n'a pas besoin de se retourner pour savoir qu'il s'agit de Pansy. Sa présence le rassure un peu. Il regarde légèrement sur sa droite pour apercevoir son visage fermé et la lueur de peur qui traine dans son regard. La foudre allait tomber sur quelqu'un ce soir et ils le savaient tous. Alors ils craignaient tous pour leur vie. Il garde les yeux baissés, comme bien des autres. Il ne parle pas. Il était primordial de ne pas se mettre en avant dans des moments comme ceux-là.
« L'attaque ne devait être qu'un coup de semonce, l'idée était d'insinuer de la panique dans le royaume français, de leur montrer à quoi ils s'exposaient s'ils continuaient de financer nos ennemis. À cause de l'un d'entre vous, ils nous ont déclaré la guerre et se préparent déjà à la prochaine attaque de grande envergure quand elle n'était actuellement ni prête, ni prévue. En plus ils restreignent désormais les informations circulant alors que nous n'avons pas pu collecter suffisamment d'informations sur leur fonctionnement et les endroits idéaux où frapper à l'avenir. »
Il ferme les yeux. Le changement de situation était des plus importants. L'information était déjà arrivée à leurs informateurs que la France préparait sa riposte. Le roi avait convoqué ses principaux mages et tacticiens aussitôt la gare détruite. De son côté le ministre de la magie avait restreint son cercle à ses plus proches ministres et directeurs de département, limitant au maximum la circulation des données aux personnes en qui il avait une confiance absolue. C'était à cette occasion que la tête du sorcier à la tête du département de défense était tombée et qu'il avait été remplacé sur le champ par la princesse Ophélie.
La désormais héritière du trône était la fierté absolue des sorciers français tant elle avait fait pour son peuple et les non-sorciers quand elle avait été propulsée encore toute jeune à la tête d'une équipe d'aurors qui avait eu la tête d'un mouvement pro-magie noire en pleines réformes des échanges entre sorciers et moldus. En la plaçant à ce poste stratégique, le ministre savait que sa défense passerait par cette leader dont la loyauté envers le pays et le royaume ne pouvait être questionnée. À présent, tout semblait possible, même une attaque directement sur le territoire britannique. Cela n'était plus qu'une question de jours avant qu'ils ne débarquent éventuellement. Et ils n'étaient que peu à être présents Outre-Manche. Le flou était réel.
