8 # MONSTRES

52 15 15
                                    

M o n s t r e s

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

M o n s t r e s.

Il ouvre rapidement la porte de sa maison avant de la refermer à clé derrière lui. Il envoie quelques sorts de protection autour d'elle, visant à empêcher des intrusions ou leur conversation d'être entendue. C'est uniquement à la suite de cela qu'il se retourne vers la femme l'accompagnant dont les yeux vert pâle sont brillants de larmes. 

Il ne l'avait jamais vue dans cet état. Elle était Pansy Parkinson. Elle n'était peut-être pas la plus violente des serpentards mais elle n'avait jamais eu de souci avec la violence. Ou il n'en avait pas connaissance. Mais avait-elle connaissance des cauchemars qu'il faisait, des pensées qui hantaient ses nuits depuis plusieurs années à présent ? 

Et désormais il savait. Il savait qu'un autre regard allait le hanter. Mais il l'avait aidée, il en était sûr. Elle souffrait trop, elle n'aurait pas pu survivre. Pourtant, il savait qu'il était responsable. Il était l'un des deux leaders de cette attaque. Il était responsable de l'ensemble des morts et des blessés de cette rue passante. Cette idée lui retourne le bide et lui broie le cœur.

« Pansy, ça va ? » 

Il se laisse tomber dans son fauteuil. Il sort une bouteille et deux verres. Le whisky écossais auquel il s'était pourtant promis de ne plus toucher est bien rapidement versé dans ceux-ci et il en prend immédiatement une gorgée avant de tendre la boisson à la jeune femme. Ça lui brûle la gorge et il sait qu'il n'aurait pas dû replonger après avoir eu tant de mal à arrêter, mais il s'en moque. La liqueur anesthésie toujours un peu la douleur.

 « C'était qu'une enfant. » 

La voix qui s'est élevée est brisée, il voit la larme qui roule doucement sur la joue de celle plus jeune que lui de quelques années. 

« Une enfant et... 

C'est la guerre Pansy. 

Elle n'aurait rien fait. » 

Il a les doigts qui se referment sur son verre, qui se crispent, les jointures qui blanchissent. 

« On l'a tuée. On l'a tuée Flint. » 

Gorgée avalée rapidement. 

« À quoi est-ce que tu t'attendais ? À ce qu'il n'y ait pas de victimes ? Tu es d'une naïveté... » 

Rire sarcastique qui brise le silence relatif. Il termine son verre qu'il vient reposer un peu trop brusquement sur la table en bois. Le son de celui-ci la cognant résonne dans la pièce. 

« C'était une enfant, une enfant Marcus. C'était toi le leader de cette attaque. Peut-être que toi ça te fais rien parce que le monstre que tu es aime ça, mais c'était qu'une gosse. » 

Main qui vient agripper le bras de la belle sur le champ et qui le serre un peu trop fort. 

« Nous étions les responsables de cette attaque. Tu es aussi responsable de toutes ces morts que moi. C'est moi qui aie pris sur moi pour abréger ses souffrances alors arrête avec tes leçons de morale à deux balles. » 

BRING ME TO LIFE ❊ Flint | WoodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant