5 # ATTAQUE ⋆

104 21 9
                                    

A t t a q u e

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

A t t a q u e.

Le regard de Marcus tombe sur la jeune femme qui l'accompagnait. Il ne prend même pas le temps d'observer ce qui l'entoure. On lui avait pourtant toujours vanté la capitale française, que ce soit les quartiers moldus comme ceux sorciers. Mais il n'était pas là en touriste ce jour-là. Et la tension présente dans son organisme ne lui permettait même pas de réaliser à quel point les bâtiments qui l'entouraient étaient magnifiques. 

« Prête ? » 

Il note le hochement de tête de Pansy, mais il peut lire la terreur dans son regard. C'est presque naturellement que sa main se glisse un instant dans la sienne. 

« Ça va aller, t'inquiète pas. » 

Et pourtant, il n'arrive pas à calmer ses propres battements de cœur. Ceux qui battent à tout rompre, ceux de son cœur terrifié par ce qui allait se dérouler. Les ordres étaient tombés la veille au soir. Aujourd'hui, ils allaient arriver en France. Tout avait été organisé avec des alliés sur place. 

Sur le papier, tout était parfaitement huilé, l'attaque planifiée à la minute près. Mais il savait que rien ne se déroulait jamais comme prévu. Parce que si c'était le cas, Goyle ne serait pas décédé au cours de la première bataille et Jonathan Travers non plus. Lui et Jonathan n'étaient peut-être pas les meilleurs amis du monde mais ils s'étaient toujours connus. Il était là aux repas de famille quand ils n'étaient que des bambins. Ils avaient été à la même école primaire. Puis avaient fait leurs études à Poudlard ensemble. La chute d'un mur provoquée par ceux qui étaient pourtant des alliés l'avait emporté alors que la bataille faisait rage au sein de leur ancienne école. 

Et pourtant, c'était censé être simple aussi cette fois-là. Il fallait juste mettre Harry Potter et ses soutiens hors d'état de nuire. Parfois, on en oubliait que les autres aussi y croyaient. Qu'eux aussi avaient leurs propres missions qui devaient se dérouler parfaitement.

Alors oui, Marcus a peur tandis qu'il relâche la main de l'héritière Parkinson après l'avoir pressée un instant dans la sienne. 

« C'est presque de la routine, ça ira. » 

Pourtant, il sent la crainte dans sa voix. Est-ce qu'elle était comme lui ? Est-ce qu'elle aussi détestait tout ça ? Est-ce qu'elle n'arrivait pas à faire autant de mal qu'ils le voudraient tous ? Non, certainement pas. Les rumeurs n'allaient pas dans ce sens, jamais. 

Il essaie de se ressaisir. Ils étaient seuls avec leurs troupes. Des jeunes réquisitionnés, des gens d'autres âges volontaires également. Personne pour guetter leurs moindres faits et gestes. Enfin, il l'espérait de tout cœur. Il lui faudrait juste échapper à la surveillance de l'enfant Parkinson qu'il ne connaissait pas suffisamment pour lui faire pleinement confiance lorsque viendrait le moment de plonger le monde dans le chaos et de faire pleuvoir les sortilèges.

BRING ME TO LIFE ❊ Flint | WoodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant