𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓𝐈𝐓𝐘

twelve

Face à moi même.

ISMAËL

Je venais d'entrer dans la pièce.
Ça fait déjà plusieurs années que je connais les lieux mais pour moi c'était quand même un sentiment stressant, limite amère.
Je l'a salue et prends place sur ce fauteuil.
Aujourd'hui je préférais m'allonger.
J'étais fatiguée et j'avais besoin de le faire comprendre.

Dr. — Alors, que me vaut votre visite aujourd'hui ?

Ismaël — Je vais mal docteur.

Dr. — Hmm ça ne change pas de d'habitude..

Ismaël — Et c'est bien ça le problème docteur. j'en peux plus d'avoir ce sentiment en moi.

Dr. — Quel sentiment ?

Ismaël — Et bien.. j'ai l'impression d'être un gros fragile, pourtant c'est pas ma nature mais en ce moment, je vous assure que je sature de tout! j'ai-

Dr. — Écoutez. Je vous suis depuis plusieurs années déjà et mon but à moi est de vous apporter de l'aide, qu'il y ai une évolution et que je ne puisse plus vous revoir en ce lieu.

Ismaël — Oh? vous voulez plus de moi ?!

elle rit.

Dr. — C'est pas ça mais..

Ismaël — Vous me vexer Dr. Dia, vous me faites bobo au cœur.

Dr. — Bon je voulais pas le dire ainsi mais j'espère de tout cœur que vous allez guérir de vos peines et aller de l'avant. C'est le but de ces thérapies. N'est-ce pas?

Ismaël — hmmm

elle rit encore une fois

Dr. — Bon reprenons. Comment va.. mlle Atara?

Ismaël — D'après mon cousin, Atara a quittée Paris pour se rendre dans une destination inconnu.

Dr. — Et comment avez vous réagis face à cette nouvelle?

Ismaël — Comment voulez vous que je réagisse ?

Dr. — Je vous retourne la question.

Ismaël — Hmm.. à vrai dire, je sais que je ne devrais pas mais ça m'a clairement piqué.

Dr. — Et pourquoi?

Ismaël — Car je ne fais plus parti de sa vie. Vous voyez Dr. des trucs comme ça, normalement si j'aurais été présent je serais au courant mais là non je dois passé par mon cousin s'il vous plaît, MON COUSIN!

Dr. — hmm..

Ismaël — Et vous pouvez pas savoir comment ça me fou le seum. Pour une fois, pour une fois j'avais quelqu'un à mes côtés, une personne à mon écoute, qui juste en étant présente me faisait du bien. Même lorsqu'elle ne disait rien, ça me faisait du bien, pire, ça m'apaisait. C'est une femme, parce que moi je côtoie pas les fillettes..