Épisode 2

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Je ne suis pas votre fille!

Cette phrase avait résonné dans la tête Élody qui fixait sa fille sans un mot, simplement versant des larmes en silence.

- Déclarer? Reprit Rubis, la déclaration est faite sur un orphelin ou un enfant abandonné. Est ce que je suis votre fille?

- Rubis, va à l'école! Ordonna Alan avec autorité, on en parlera à ton retour.

La jeune fille prend son sac et sort en ayant un sanglot dans sa gorge.

- On aur...aurait dû la déclarer, brédouilla Élody en pleurs, maintenant j'ai tellement peur pour elle.

Trois organisations primordiaux elfes sont à la base du système elfique: la Corporation des Elfes fait office de prison et de QG, les forges, y sont menés les parents pour des travaux forcés et Grotis, le grand laboratoire des elfes et le lieu où sont envoyés les enfants déclarés. Là, y sont menés des expériences horribles sur des enfants.

Pourquoi aujourd'hui, pourquoi nous? J'ai peur de la réalité et ce général...ils s'expliqueront ce soir.

À la grille de l'école, des soldats elfes sont stationnés, à chaque fois que Rubis passe, elle est lorgnée des yeux par les elfes, des regards pervers.

Elle arrive dans la grande cour où les élèves sont en groupe, parlant. Rubis, elle, va s'asseoir sur un banc sous un arbre, les pensées de ce qu'elle venait de vivre lui revenaient, ainsi que les sanglots et les larmes quand...

- Reste pas dans ton coin, Rubis, tu attires encore plus de regards, fit une voix masculine devant elle.

Et elle le reconnaissait, c'était Tod, un blond moyennement beau pour qui elle avait eu le béguin autre fois.

- Va voir ailleurs, lui réplique la jeune fille sèchement.

- C'est pas parce que tu as perdu des amis que tu dois plus t'en faire, insiste Tod en lui éffleurant la joue.

Sur le coup, Rubis se lève et se dirige vers sa classe.

Je n'ai plus aucune confiance en lui, dans le passé, il m'avait invité à sortir et j'ai été assez idiote pour accepter. Il m'avait posé un lapin pour ses deux petites amies avec qui il couchait et elles ne pas les seules. Il veut seulement me mettre dans sa liste de copines.

Les cours avaient commencé à se donner, c'était un auditoire mixte et comme d'habitude, leur maîtresse passait son temps à les insulter et à les lancer des jurons.

Était-ce donc une péché d'être humain et de vouloir vivre? Certains soldats elfes pouvaient débarquer dans les maisons pour embarquer des gens sans motif valable, certaines payent mensuellement ou journalièrement aux soldats elfes pour qu'ils les laissent tranquille mais ce sont des montants exorbitants.

En plein cours d'anatomie ou on explique en comparant le corps des humains à ceux des elfes, Tod demandé la parole en levant la main.

- Pose la, ta fichue question, dis la maîtresse en allumant une cigarette.

- Je me demandais, commença Tod, vous dites que les humains et les elfes sont pareils en tout point sauf les oreilles et nous savons tous que humain et elfe ne peuvent pas donner la vie...

Il a sûrement une idée derrière la tête.

-...et bien, poursuivit Tod, je voudrai vérifier si le corps humain est similaire au corps elfique, je crois ce que je vois.

La maîtresse se mit à rire et éteignit sa cigarette sur son bureau, l'air intéressé.

- T'es un dur, toi! Déclara l'église en s'asseillant sur son bureau, les pieds croisés, et bien, tu vas vérifier cette théorie ici même.

L'elfine portait une veste bleu avec un haut à col roulé noir à l'intérieur, une jupe serrée se limitant juste au dessus du genou et des pantoufles noires.

- Dis moi, humain, tu es un mâle, pas vrai, dit la maîtresse, n'as tu jamais vu un elfe en son plus simple appareil pour comparer avec toi?

- Je n'en ai jamais eu l'occasion, madame.

Tod était audacieux, c'est vrai, les sujets comme la sexualité ne le gênait pas.

- Ok, viens vers moi, humain.

Le jeune garçon s'exécute sans se faire attendre et se place devant sa maîtresse.

- Tu as déjà vu une de tes congénères, c'est-à-dire une humaine en son plus simple appareil, n'est-ce pas? Demanda la dame en s'approchant dangereusement de Tod.

- J'en ai l'expérience, oui, répondit le blond avec un regard presque pervers dans ses yeux.

- Alors, compare avec moi! Déclara la dame à la grande surprise de ses élèves.

Les elfes étaient aussi pervers que les elfines, à un coin de rue ne peut pas manquer une situation de viol. Les elfines, elles, étaient affectées seulement à l'enseignement dont elles se fichent carrément, si un elfe venait prendre une ses élève afin d'en abuser, elles ne s'y opposeraient pas.

La dame colle son corps et surtout sa poitrine proéminente contre son élève en ignorant complètement l'auditoire, Tod se laisse tenter et commence à introduire ses mains dans la jupe de sa maîtresse quand la porte de la classe s'ouvre, Tod recule rapidement.

Un soldat elfe venait d'entrer, fit comme s'il n'avait rien vu et se tourne vers l'auditoire.

- Hana Walsh, dit le soldat, qu'elle se lève.

Une brune aux cheveux coupés court se lève dans la salle.

- Tes parents ont été embarqués, reprit le soldat, on doit te conduire à la Corporation.

Sur le coup, la fille se met à pleurer, elle savait ce qu'il l'attendait ainsi qu'à ses parents, le soldat elfe vint la prendre de force, elle hurlait qu'on l'aide mais personne n'avait ce courage, tout le monde craignait pour sa propre vie et celle de ses parents.

Hana cria le nom de Tod en sortant qui baissa la tête, incapable, on l'emmèna.

La maîtresse s'était mise à rire, se moquant de la scène de tout à l'heure.

Certains élèves dont Rubis avaient les larmes aux yeux, ils savaient ce qui allait lui arriver. Elle serait d'abord violée puis emmenée, ceux qui ont pour destination la Corporation n'en revenaient jamais, comme les six amis de Rubis.

Aucune liberté, aucun droit, aucun espoir.

Rubis pensa clairement à ses parents et se dit qu'elle allait oublier l'affaire, ils étaient la seule chose qui comptait pour elle, peut importe si elle n'était pas leur fille, elle les aimait.

À la fin des cours(le soir), elle se hâta de rentrer chez elle qu'elle courut, elle avait envie de les serrer dans ses bras et leur dire à quel point elle les aimaient.

La jeune s'arrêta à quelque mètre de sa maison, le cœur battant et les yeux en l'arme: la maison étaient en feu, deux elfes devant, l'un d'eux tenant une bouteille d'essence.

Heart SealOù les histoires vivent. Découvrez maintenant