Chapitre 13

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Livaï se précipita sur la jeune femme qui se penchait vers Erwin, et la fit tomber au sol.
« Aïe !
- Livaï ?! Clama le blond
- Je peux savoir ce que t'allais faire à l'instant ? Cracha Livaï à l'intention de la femme qu'il maintenait par terre.
- Ça ne te regarde pas ! Et puis t'es qui toi d'abord ?! » Cria-t-elle.
Les cris avaient ameutés les membres du bataillon d'exploration qui étaient désormais tous en train de regarder et d'écouter ce qu'il se passait depuis les fenêtres.

« Ça ne me regarde pas ? ÇA NE ME REGARDE PAS ? Cria le soldat en se levant et en se rapprochant d'Erwin. Il posa ses lèvres sur les siennes en regardant la jeune femme droit dans les yeux. Je peux savoir qui t'a permis de t'approcher de mon petit ami ?
- T-ton... quoi ?! Mais-
- C'est le caporal Livaï, on ferait mieux d'y aller. » Lui conseilla son amie, jusque là restée silencieuse. Les deux femmes s'en allèrent, tête baissée.

« Ton petit ami hein ? La voix grave d'Erwin fit sursauter le caporal, qui rougit instantanément.
- Je- » Il n'eut pas le temps de répondre que le major s'empara des ses lèvres dans un baiser passionné. Ils étaient si pris l'un par l'autre qu'ils n'entendirent pas le cri de joie d'Hansi qui résonnait dans tout le bâtiment.

Ils se séparèrent, à bout de souffle. Les bras de Livaï étaient passés derrière le cou d'Erwin.
« Tu sais que tout le monde nous a vu ? Déclara ce dernier.
- Je sais, et tant mieux. Que tout le monde sache que tu n'es pas célibataire.
- J'adore quand tu es jaloux Livaï. » murmura le blond avant de réembrasser le soldat.

Le soir venu, à peine les deux amants arrivés dans la chambre d'Erwin, le blond plaqua le caporal contre le mur. Il l'embrassait sur la bouche, dans le cou, arrachant à chaque baiser un petit gémissement de Livaï.

***********DEBUT DU LEMON**********

Le major déposa son amant sur le lit, tout en lui enlevant sa chemise. Alors que le caporal s'affairait à défaire les boutons de la chemise du blond, ce dernier effleurait du bout des doigts la peau blanche du soldat, l'embrassant sur chaque parcelle du corps étonnamment musclé qui s'offrait à lui. Ces baisers faisait se cambrer le caporal, ce qui avait pour don de faire monter l'excitation d'Erwin. Ils étaient désormais tous les deux torses nus.

Leurs érections se frottaient l'une contre l'autre à travers leur pantalon, ce qui les faisait gémir tous les deux. Le major retira le pantalon de son amant, ne lui laissant que son boxer. En le regardant droit dans les yeux, il y posa sa main, la faisant bouger lentement. La bosse déjà bien présente dans le caleçon commença à grossir encore.
« Anh... Erwin... Vas-y... Gémissait Livaï.
- Dis le Livaï. Répondit le blond avec un sourire malicieux.
- Anh... Allez...
- Dis le.
- J'ai... J'ai envie de toi Erwin...»

Ces simples paroles emplirent le major de désir. Il ôta la fine couche de tissu qui le séparait de l'intimité de son amant, et saisit le membre dressé. Il le mit immédiatement dans sa bouche, ce qui fit se cambrer encore plus le caporal. Il commença des mouvements de va et vient avec sa bouche, accompagnée par sa main. Il léchait avec attention le gland de son amant, lui arrachant un gémissement à chaque coup de langue.
« E-Erwin... je vais...
- Vas-y Livaï. »
Le caporal jouit dans la bouche du blond.

Tout deux haletants et plein de désir, leurs bouches ne pouvaient plus se séparer l'une de l'autre plus d'une seconde. Les mains de Livaï étaient occupées à retirer le pantalon et le caleçon de son amant, tandis que celles de ce dernier titillaient l'entrée du caporal. Le caleçon du major enfin enlevé, son membre se dressait devant les yeux du soldat. Le blond observa quelques secondes le corps de son amant. Chaque cicatrice, chaque grain de beauté, il observait chaque détail avec attention, comme s'il voulait graver cette image dans sa mémoire et ne jamais l'oublier. Il se pencha alors à l'oreille de l'homme qu'il aimait et lui murmura :
« Livaï, tu es magnifique. »

Ce dernier rougit intensément, plongea son regard dans les yeux d'Erwin et dit avec une voix emplie d'envie :
« Erwin... Tais toi et fais le... »
Cette phrase suffit à faire perdre tout contrôle au major. Il saisit Livaï par les hanches, le retourna et le pénétra violemment. Le caporal lâcha un petit cri de douleur, qui fut rapidement remplacé par des gémissements de plaisir. Les coups de reins du major se faisaient de plus en plus rapides et profonds, touchant sa prostate à tous les coups. Le soldat ne pouvait plus se retenir, chaque aller retour lui arrachait un cri de plaisir.

Soudainement, le blond saisit les fesses de son amant, le souleva et le plaqua contre un mur. Chaque coup de rein faisait perdre la tête à Livaï, criant plus fort encore à chaque fois. Dans un ultime mouvement, les deux amants jouirent ensemble.

*************FIN DU LEMON***********

Le lendemain matin, les deux hommes se réveillèrent dans les bras l'un de l'autre. Ils décidèrent d'aller prendre leur petit déjeuner. Au moment de se lever, Livaï hésita.
« Tu ne viens pas ? Demanda Erwin.
- C'est à dire que... Je ne peux pas.
- Comment ça tu ne peux p- Oh... Le major se mit à rougir, gêné. Désolé. Tu veux que je t'aides à t'habiller et à marcher ?
- Tch, je t'ai déjà dit ne pas t'excuser. Répondit Livaï avec un petit sourire. Je veux bien de l'aide par contre. »

Le couple entra dans la salle à manger environ une demi heure plus tard. Quelques personnes étaient déjà là, dont Hansi, Nanaba, Moblit et Mike. Hansi et Mike étaient assis le plus loin possible l'un de l'autre, Erwin en conclut donc qu'ils ne s'étaient pas réconciliés. Ce dernier aida Livaï à aller s'assoir à côté d'Hansi, puis prit place en face de lui.

Hansi jeta un regard à Livaï, puis à Erwin. Elle regarda dans le vide pendant quelques secondes, comme si elle essayait de comprendre quelque chose. D'un coup, son regard s'illumina et elle se tourna vers le caporal.
« C'était vous ! Clama-t-elle
- Nous quoi ?
- Qu'on a entendu dans tout le bâtiment hier soir !
- Eh ? Répondit Livaï en rougissant.
- Oh allez ne fais pas l'innocent ! Personne n'a pu fermer l'œil de la nuit à cause de vous donc prenez vos responsabilités. »

Les deux amants se cachaient tout deux la tête avec leurs mains. Ils étaient rouges de honte. Livaï tenta de se lever mais une vive douleur le fit de rasseoir immédiatement. Hansi lui donna un petit coup de coude.
« Je savais pas que t'étais bottom mon Lili ! Dit-elle.
- Hansi, court avant que je ne te t'étripe.
- Comme si dans ton état tu pouvais me rattraper.
- Tu veux mourir ? Lui lança-t-il, accompagné d'un regard noir.
- Bon bah j'ai fini de manger moi j'y vais les gars à tout à l'heure ! » Rigola-t-elle en sortant.

Les membres du bataillon finirent de manger leur petit déjeuner tranquillement, en parlant de tout et de rien. Chacun partit ensuite à son travail. Le dîner venu, Erwin se penche discrètement vers le caporal et lui chuchota à l'oreille :
« Allons sur le balcon ce soir. »
Le soldat acquiesça d'un signe de tête.

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J'ai faillit être en retard sur ce chapitre, mais je suis là ! Bon je pense que le lemon est pas ouf, je m'en excuse. À dans trois jours et merci de me lire !

Toi et moi [Eruri]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant