Chapitre 9

5.5K 239 314
                                        

« Toi... Je ne veux pas t'entendre ! Sors d'ici ! Cria Livaï.
- Quoi ? Mais qu'est ce que j'ai fait ? Répondit Erwin, inquiet.
- Tu le sais très bien... » le caporal étouffa un sanglot.
Le sang du blond ne fit qu'un tour. Et si il avait vu ce qu'il s'était passé une heure plus tôt ? Il ne voulait pas y croire.
« Je ne comprends pas, explique moi.
- Tu ne comprends pas ? Répondit-il avec un rire amer. Alors je vais te rafraîchir la mémoire. Il se leva et jeta un regard assassin au major. Tu m'embrasses et le lendemain tu vas embrasser une autre personne ? Cette salope en plus ? C'est quoi pour toi ? Un putain de jeu ?
- Attend ce n'est pas ce que tu crois.
- Tu me sors vraiment cette phrase clichée la ?
- Laisse moi parler s'il te plaît.
- Non ! Quand je pense à toutes ces questions que je me suis posée, alors que de ton côté tu ne faisais que jouer avec moi. » Dit-il avec dégoût en baissant la tête.

C'en était trop pour Erwin, il saisit le visage du soldat et s'empara de ses lèvres. Livaï ne répondit pas au baiser, mais ne repoussa pas non plus le blond.

Il se séparèrent après quelques secondes. Le major posa son front contre celui du caporal.
« Laisse moi parler je t'en supplie. Ça ne s'est vraiment pas passé comme tu l'imagines. Elle m'a sauté dessus, et je l'ai immédiatement repoussé lorsque j'ai compris ce qu'elle était en train de faire, mais j'imagine que tu étais déjà partit à ce moment là. Je lui ai crié dessus de ne jamais refaire ça, que j'étais amoureux de quelqu'un d'autre. Je t'en prie, ne me déteste pas pour quelque chose qui n'est pas ma faute. Je ne veux pas être loin de toi. Il avait dit cette dernière phrase dans un murmure.
- Moi non plus... » Répondit le soldat dont la dernière larme dévalait la joue.

Livaï reprit la parole après un blanc de quelques secondes.
« De qui es-tu amoureux ? Dit-il en levant les yeux vers le blond, une lueur d'espoir dans le regard.
- De toi. »
Le caporal plaqua brusquement ses lèvres sur celle du major. Ce dernier répondit au baiser avec avidité. Le noiraud entrouvrit la bouche pour laisser le passage à la langue de son amant.

———-Lemon jusqu'à la fin du chapitre————
—-Si vous n'aimez pas, passez votre chemin.-—

Leur température corporelle était montée en flèche, et Livaï passa ses jambes autour des hanches d'Erwin, qui le porta jusqu'au lit. Le blond le déposa et se plaça à califourchon sur lui, tout en continuant de l'embrasser. Ils se séparèrent, à bout de souffle. Soudain, le major sentit les mains du soldat en train de déboutonner sa chemise. Il l'arrêta en attrapant son poignet et le regarda dans les yeux.
« Tu es sûr de toi ? Demanda-t-il
- Je n'ai jamais été aussi sûr. » Répondit son amant avec une voix emplie de désir.

Chacun retira la chemise de l'autre, et leur pantalon ne resta pas beaucoup plus longtemps. Le blond embrassait chaque parcelle du corps de cette homme qu'il aimait tant et qui s'offrait à lui. Il s'attardait sur les cicatrices, les couvrant de baisers. Il s'attaqua ensuite à ses boutons de chair, les suçant, les mordillant. Le soldat gémissait déjà sous ses actes. Le major passa une main sur la bosse qui se formait dans le caleçon de son amant et le regarda se tordre de plaisir. Il enleva doucement ce dernier morceau de tissu et saisit le membre dressé dans sa main.

Il débuta de lents vas et vient, tout en regardant le caporal droit dans les yeux. Il s'attardait tout particulièrement sur le gland de son amant, qui gémissait à chaque fois que le blond effleurait cette zone. Ce dernier donna un premier coup de langue sur le bout du sexe du soldat, qui réagit instantanément un lâchant un gémissement plus fort que tout les autres. Livaï se plaqua une main sur la bouche, essayant de retenir ses bruits de plaisir tandis que le blond léchait avec attention l'extrémité de son intimité, en vain.

Soudainement, le major prit le membre entier dans sa bouche. Il débuta alors de lents mouvements. Chacun de ses gestes arrachait un gémissement de plaisir au caporal. Il décida d'accélérer le mouvement tout en l'accompagnant avec sa main.
« Erwin... Anhh... Je- Je vais... »
En entendant que son amant était sur le point de jouir, le blond arrêta tout mouvement.
« Tu es cruel. Dit Livaï, déçu.
- Je sais. » Répondit Erwin avec un sourire malicieux. Puis il reprit son sérieux.
« Tu es vraiment sûr ? Ça va faire mal.
- Sûr et certain.
- Bien... »

Le blond enleva son caleçon qui commençait à devenir trop étroit. Le noiraud regarda avec des yeux ronds le membre qui se dressait devant lui. Le major rigola nerveusement et lui assura qu'il allait faire doucement.
« Tu as des préservatifs ici ? Demanda-t-il
- Dans le deuxième tiroir de mon bureau.
- Tu avais tout prévu. Répondit Erwin en souriant.
- Tais toi. » conclut Livaï en rougissant.

Il commença en insérant un doigt dans l'entrée de son amant, qui eut un petit sursaut.
« Dit moi si ça fait trop mal et j'arrête sur l'instant.
- Ça va aller, pour l'instant tout va bien. » Répondit le caporal dans un soupir.
Erwin inséra alors un deuxième doigt, et Livaï se tordit de douleur. Le major commença à faire des mouvements de ciseaux pour détendre son partenaire, tout en le masturbant pour lui faire oublier la douleur, ce qui avait l'air de marcher au vu des gémissements qu'il lâchait, bien qu'il essayait de les retenir.

Après quelques minutes, le blond retira ses doigts, embrassa son amant et plaça son sexe face son entrée. Il regarda Livaï dans les yeux, comme pour avoir son consentement une fois de plus, et ce dernier acquiesça en hochant la tête.

Erwin s'enfonça alors dans l'intimité de l'homme qu'il aimait. Un gémissement de plaisir lui échappa, alors que son partenaire se tordit de douleur. Il resta quelques secondes immobile afin que son amant puisse s'habituer à sa présence. Se fut le caporal qui commença à bouger en premier, il remuait son bassin, ce qu'il lui arrachait des gémissements, mélange de plaisir et de douleur. C'était comme une autorisation pour que le major puisse commencer.

Il débuta alors des vas et vient, lents au départ. Puis il accéléra, les gémissements du caporal se faisaient de plus en plus forts. Erwin se pencha et donna des coups de reins de plus en plus puissants, touchant la prostate de Livaï à chaque fois. Ce dernier ne gémissait plus, il criait. Chaque coup lui arrachait un cri de plaisir qu'il ne tentait même plus de retenir.

Dans un dernier coup de rien du blond, les deux amants jouirent ensemble dans un cri uniforme. Le blond s'allongea à côté du noiraud, tous deux haletants. Ils nicha sa tête dans son épaule et ils restèrent quelques minutes comme ça, le temps de reprendre leur souffle.

Après ces quelques instants, Livaï reprit la parole.
« On devrait aller se doucher.
- Oui tu as raison, allons-y. »
Le major se leva suivit du caporal, qui retomba immédiatement sur son lit en grimaçant de douleur.
« Livaï, qu'est ce qu'il y a ?
- Je... J'ai super mal. Répondit il en rougissant.
- Oh mon dieu. Dit Erwin en rougissant à son tour. Il tenta de se cacher le visage avec ses mains. Je suis désolé.
- Ne t'excuse pas. C'était le meilleur moment de toute ma vie. Par contre si tu pouvais m'aider à me lever et à me doucher ça serait sympa.
- Bien sûr. »
Il s'approcha du soldat et le porta comme une princesse.
« Le meilleur moment de ta vie hein ? Dit le blond avec un sourire malicieux.
- Tais toi. Répondit son amant d'une voix gênée .
- C'était aussi le cas pour moi. » Murmura le major a voix basse en souriant.

Ils se douchèrent assez rapidement, épuisés. Erwin aida Livaï à se laver, sans oublier de lui donner encore un peu de plaisir au passage. Ils rentrèrent ensuite ensemble dans la chambre du caporal et s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.

————————————————————————

C'était mon premier lemon ! J'espère que c'est pas trop catastrophique ;-; J'ai posté ce chapitre à minuit parce que why not ? On était le bon jour de toute façon ;-; À dans trois jours pour le prochain chapitre et encore merci de me lire !

Toi et moi [Eruri]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant