Toi et moi [Eruri]

Chapitre 4

Pleaaaaaase avant de débuter ce chapitre j'ai quelque chose à vous demander qui est de la plus HAUTE IMPORTANCE. J'ai besoin de votre avis (même vous les lecteurs silencieux qui ne commentent jamais 😘). Est ce que vous préférez une fin joyeuse ou une fin triste pour cette fanfiction ? A vous de décider, donnez votre avis en commentaire ! Sur ce, bonne lecture !

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On était dimanche, le bataillon avait un jour de repos. La plupart des soldats étaient retournés voir leur famille, si elle était encore vivante. Comme souvent, exception faite pour Nanaba, il ne restait que les anciens du bataillon. Ces derniers étaient tous installés sur une terrasse dehors, devant le bâtiment qui servait de Q.G..
« Dites, qu'est ce que vous feriez si un jour on arrive à débarrasser le monde des titans ? Demanda Moblit.
- Je trouverais une femme et je fonderais une famille... Répondit Auruo.
- Je pense que... je me marierais aussi. Dit Mike en rougissant, les yeux dirigés vers Hansi qui devenait de plus en plus rouge elle aussi.
-- Je crois que je deviendrais professeur, comme mon père. Déclara Erwin.
- Je voyagerais autour du monde. Dit Petra.
- Et toi Livaï ? Demanda Hansi.
- Aucune idée. » Répondit l'intéressé.

Petra prit la parole d'une petite voix :
« E-Erwin, est-ce que, avant de devenir professeur, tu ferais le tour du monde avec moi ?
Livaï tilta immédiatement et répliqua sur un ton glacial.
- Qu'est ce qu'on avait dit sur les relations dans le bataillon ?
- Ce n'est pas ça le problème, caporal. Répondit calmement Erwin. Il se retourna vers la jeune femme. En fait, je suis très touché mais... je suis gay.
-... Hein ? »

Tout le monde regardait le major, bouche bée, même le soldat aux cheveux noirs. Auruo eut un mouvement de recul et fit une grimace de dégoût, imité par Petra. Lïvai leur jeta le regard le plus noir possible. Le blond avait clairement vu leur réaction, son visage s'assombrit. Il se leva et s'en alla sans un mot.

Le caporal hésitait à aller le voir, mais se ravisa. Petra se ressaisit et reprit :
« Il n'a sûrement pas trouvé la bonne femme.
- Oui c'est ça c'est évident. Le major ne peut pas être quelqu'un... comme ça. Renchérit Auruo.
- Vous êtes sérieux ? Cria Hansi. Qu'est ce que ça peut vous foutre qu'Erwin aime les hommes ? Ça a un impact sur votre vie ? Non ! Alors mêlez vous de votre cul !
- Vous voyez bien que vous l'avez blessé par votre réaction ! Ajouta Moblit.
- Vous n'avez pourtant pas réagit comme ça face au couple des nouvelles recrues, Ymir et Historia ! Clama Mike.
- Deux femme c'est pas pareil. Répondit Petra d'un ton dédaigneux.
- Exactement. Deux hommes, c'est laid, ça fait tache. Dit Auruo.
- Vous êtes vraiment des cons. Ajouta Livaï en partant. »

Erwin venait d'arriver dans sa chambre, il ferma la porte à clé avant de s'assoir sur mon lit. Il ne pouvait plus se retenir, il se mit à pleurer à chaudes larmes. Il tentait d'étouffer ses sanglots, sans succès.

Le caporal rentra dans sa chambre en claquant la porte, énervé. Il s'assit sur son lit pour lire et de changer les idées. D'un coup, il tendit l'oreille et entendit des sanglots qui venaient de la chambre voisine. Est-ce que Erwin était réellement en train de pleurer ? Il ne savait pas quoi faire. Cela le rendait profondément triste, et plus énervé encore. Il ne savait pas si il fallait aller le voir, ou le laisser seul. Un homme n'aime pas être surpris dans un moment de faiblesse en général, il valait sûrement mieux le laisser seul.

En revanche, ces connards de Petra et Auruo ne s'en tireraient pas comme ça. Il se leva d'un bond et se rendit dans le salon sur la pointe des pieds. Il écouta la conversation des deux soldats.
« Tu penses vraiment que le major était sérieux ? Qu'il est... gay ? Chuchotait Auruo.
- Bien sûr que non ! Il était sûrement gêné que je lui fasse des avances devant les autres. Ce n'est rien, c'était la surprise qui lui faisait dire n'importe quoi. » Répondit Petra.

« Eh, les connards. Déclara le caporal, les faisant sursauter.
- Dis donc, qui est-ce que tu traites de connard, le nain ? » Dit l'autre homme, qui regretta immédiatement son dernier mot, au vu du regard assassin que le soldat au cheveux noirs lui lançait.

Livaï se jeta sur la jeune femme, lançant un coup de pied inattendu dans sa tête, et l'immobilisa au sol. Il piétina son bras alors qu'elle criait de douleur. Auruo se précipita sur lui mais le caporal lui envoya son poing en pleine figure. Les deux hommes se lancèrent dans une bataille sans merci dont, évidemment, Livaï sortit vainqueur.
« Si vous emmerdez encore Erwin a cause de son homosexualité, je vous casse les deux jambes.
- Pourquoi ? C'est ton petit copain ? Lança Petra d'un ton indigné.
-Tch. » Comme toute réponse, cette dernière reçut un coup de pied dans les côtes.

Le caporal retourna dans sa chambre. En voulant s'allonger sur son lit, il lâcha un grognement. Ce salaud n'y était pas aller de main morte, il avait plusieurs bleus dans le dos, et même quelques griffures. A contrecœur, il se résolut à toquer à la porte de la chambre de Hansi.
« Ouiiiii ?
- C'est moi, je peux entrer ?
- Bien sûr !
Le soldat ouvrit la porte.
- Alors que veux-tu mon petit Livaï ?
- J'ai quelques petites égratignures dans le dos, si tu pouvais me soigner, ça m'arrangerait.
- Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ?
- Pose pas de questions.
- D'accord, d'accord. Viens la. »
La jeune femme posa un coton imbibé d'alcool sur les blessures du caporal chef, qui lâcha un grognement sourd.
« Tu vas quand même me dire ce qu'il s'est passé non ? Reprit Hansi.
- Ça te regarde ? Non.
- Laisse moi deviner... Tu t'es battu pour Erwin ?
- Non ! Répondit-il en rougissant.
- J'en étais sûre ! Cria la jeune femme.
- Ferme la et dépêche toi.
- A vos ordres. »

Lorsqu'elle eut finit de soigner et de mettre des bandages à Livaï, ce dernier s'en alla et rentra dans sa chambre. Il s'arrêta quelques secondes et tendit l'oreille, il n'entendait plus de sanglots. Il n'y avait plus aucun bruit. Le blond avait du s'endormir, ou alors... Le jeune homme s'approcha de la fenêtre et observa le balcon où le major allait toujours. Il n'y était pas. Il dormait donc vraiment. Ses pleurs avaient dû l'épuiser. Le soldat soupira, un peu rassuré d'entendre un léger ronflement venir de la pièce voisine. Il s'allongea sur son lit et s'endormît instantanément, fatigué par son combat.

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Bon ce chapitre est un peu plus court, mais j'espère qu'il vous plaira quand même ! J'ai beaucoup trop hâte de vous partager le prochain chapitre ! Merci de me lire et à dans trois jours !