La rébellion {DRARRY}

Chapitre 19

PDV Draco:

Nous prîmes chacun du veritaserum et ils purent s'assurer que nous étions sincères.

Ils nous racontèrent l'histoire avec l'ordre du Phénix.
Si j'avais bien compris, ils voulaient que je rejoigne leur groupe rebel pour échapper au seigneur des ténèbres. Ce n'était pas une mauvaise idée, c'est vrai, mais le problème était qu'il restait ma mère.
C'était presque sûr que le seigneur des ténèbres allait se servir d'elle pour m'attirer, ce qui allait marcher. Je ne pourrais jamais me résoudre à la laisser tomber, malgré qu'elle n'a pas était la meilleure mère possible.

Je fis part de mes inquiétudes au professeur McGonnagal.
Malgré que je ne l'appréciais pas beaucoup, j'avais énormément de respect et d'estime pour elle.

- Nous allons y réfléchir avec l'ordre. M'a-t-elle répondu.

Ça ne m'avait pas tellement rassuré, mais Harry m'avait fait un sourire, et cela m'avait rassuré quelque peu.
Théo, qui était silencieux depuis pas mal de temps, prit la parole.

- Est-ce que... ça serait possible que je me joigne à vous ? Je... Je dois bientôt avoir la marque mais... Enfin... Hésita-t-il.

- Moi aussi... Ajouta Blaise avec la mine sombre.

La directrice ne répondit pas pendant un court moment, qui parut pourtant très long, et hocha finalement la tête.

- Je pense que mademoiselle Parkinson souhaite se joindre à nous aussi ? Vous seriez plus en sécurité de même. Lui proposa la professeure.

Le visage de la concernée s'éclaira et elle hocha la tête.

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PDV omniscient:

La semaine qui suivit passa comme dans un brouillard. Les trois serpentards intégrèrent l'Ordre du Phénix et ont leur avait expliqué en quoi il consistait. Ils avaient eu beaucoup de questions, et celles-ci avaient été répondues dans la mesure du possible.
L'Ordre confectionna un plan qui consisterait à amener la mère de Draco en sécurité afin que tous les dangers soient écartés.

On était à présent au mois de mai, et même si les températures devenaient chaudes et le soleil faisait son apparition, l'ambiance fût loin d'être frivole. En effet, le ministère de la magie était désormais sous l'emprise de Voldemort, et la société des sorciers en patissait. Poudlard était en quelque sorte isolée du reste, étant devenue une forteresse à elle seule, et beaucoup d'élèves étaient partis pour rejoindre leur familles. La plupart de ceux restant étaient à Griffondor ou à Poufsouffle, mais ils restaient encore pas mal d'élèves de Serdaigle et quelques un de serpentard, sans compter le trio.

Si vous n'aviez pas encore compris, la guerre avait officiellement commencé. Le trio de griffondor ne voyait plus trop Hagrid ces derniers temps, celui-ci ayant reçu une mission de la part de l'Ordre, qui était de élever de nombreuses créatures dangereuses comme des dragons, pour nous avantager durant le combat final, qui était inévitable.
La directrice de Poudlard, le professeur McGonnagal, érigait chaque jour de nouvelles défenses pour le château, et travaillait sans relâche sur la protection de ce dernier.
Le maître des potions, le professeur Rogue, donnait chaque jour des informations à l'Ordre sur les intentions de Voldemort, informations qui se révélaient précieuses pour la suite.

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PDV Draco:

Je me dirigeai vers la tour d'astronomie. J'espérais que Harry y serait, j'avais besoin de le voir. Même si je n'avais plus besoin de le voir aussi souvent qu'avant, j'aimais bien aller le voir.
D'ailleurs, je ne savais pas vraiment si l'on était en couple ou non, mais j'étais bien décidé à clarifier les choses. J'étais moins perdu au niveau de notre relation, puisque j'étais maintenant dans le même camp que lui.

Parvenu en haut, je vis la silhouette de mon griffondor, debout dos à moi, face à la balustrade. Je m'approchai silencieusement de lui et passai mes bras autour de sa taille. Je le rapprochai de moi, collant son dos contre mon torse, et mis ma tête dans son cou.
Il frissonna et je réprimai un sourire. Je retirai mes bras et le laissai se détacher de moi. Il se tourna vers moi, un léger sourire aux lèvres, et s'approcha de moi avant de passer ses mains autour de mon cou.
Je mis mes mains sur sa taille et il m'embrassa. Je répondis bien vite.

On se sépara finalement pour reprendre notre souffle.

- Harry. Tu veux sortir avec moi ? Lui proposai-je.

Son visage s'éclaira et il hocha la tête avant de m'enlacer, étreinte que je lui rendis avec bonheur.
Je ne su combien de temps nous restâmes ainsi, mais je sais que j'aurais pû rester là indéfiniment.

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PDV Harry:

Nous étions, Ron Hermione et moi, dans le parc de Poudlard en compagnie du trio de serpentard. Il faisait bon et nous passions un moment agréable. Les quelques élèves restants nous dévisageaient. Il n'était pas fréquent que des griffondors et des serpentards trainent ensemble, et nous étions connus pour nous détester, en particulier Draco et moi.
J'étais assis à côté de celui-ci, en dessous d'un saule. Le même saule ou mon père s'asseyait avec Lupin et Sirius...

Le soleil reflétait la surface du lac, nous éblouissant quelque peu.
Je vis une chevelure aux reflets rouges débouler vers nous suivie d'une silhouette menue.
C'était Ginny et Luna. Elles étaient main dans la main et avaient toutes les deux un sourire aux lèvres.

- Salut tout le monde ! S'exclama-t-elle, puis son regard se porta sur Draco et moi. Salut les amoureux. Ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.

Je me renfrognai et la plupart des autres esquissèrent un sourire. Le blond à mes côtés haussa un sourcil, et Ron les fronça.

- Comment tu sais ça toi ? Demanda le rouquin à sa soeur.

Ginny me lança un regard malicieux qui n'inaugurait rien de bon.

- Ginny. Je t'interdit de- Commençai-je avec un ton menaçant.

- Je sais tout. En plus, c'était vraiment flagrant hein. T'aurais vu comment il- Débita-t-elle.

- C'est bon ! Stop. L'interrompai-je, les joues teintées de rouge.

Elle leva les mains au ciel en signe d'innocence puis s'assit avec nous, Luna à côté d'elle.

Mes amis rigolèrent (Blaise, Pansy et Théodore en faisait partie désormais).
Mon serpentard me regarda avec un sourire moqueur et passa un bras autour de ma taille afin de me rapprocher de lui.
Je posai ma tête sur son épaule. J'observai Ginny, avec Luna. Celles-ci paraissaient très proches d'ailleurs, Luna s'appuyait sur la rousse, la main dans la sienne.

- Vous êtes ensemble ? Leur demandai-je.

- Oui. Me répondit Ginny avec sa franchise habituelle.

Je ne fus pas surpris et j'étais content pour elles.

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