Eternal ¦ H.HJ × Y.JI

Chapitre 15

‌ ‌ ‌—Pour quel raison m'avez-vous appelé ?

‌ ‌ ‌—Hier, on a reçu une demande en mariage. C'est Lee Eunbyeol, fille aînée du roi Woosung. Elle souhaite t'épouser, annonça son père.

Hyunjin resta sans voix. Non. Ce n'était pas possible. Ce n'était pas possible que ça soit lui qui reçoit une demande en mariage, normalement, c'était l'inverse. Il aurait aimé repousser ce moment le plus loin possible. En plus de cela, son cœur était prit. Jeongin. Comment pouvait-il désormais faire un mariage politique avec une princesse qu'il n'a jamais rencontré ? Pourtant, avant, cet idée lui paraissait logique. Le prince demanda :

‌ ‌ ‌—Avez-vous déjà accepté la demande ?

‌ ‌ ‌—Évidemment ! Elle vient de Swinford. Si nos deux royaumes venaient à s'unir, ils seront encore plus beaux qu'avant. En plus, j'ai entendu dire que la princesse Eunbyeol était parfaite. N'est-ce pas formidable ?

‌ ‌ ‌—Si... Si, ça l'est...

‌ ‌ ‌—Soit, ils seront là demain ou la journée d'après. Sa famille restera ici une journée. Tandis que Eunbyeol, elle, va resté ici jussu' à votre mariage.

‌ ‌ ‌—Bien, je me préparerais alors, comme il se doit.

Après cela, son père lui avait dit de sortir. Une fois dans les couloirs, le noiraud soupira. Bon sang. Il était fiancé. Cependant, une crainte le tourmentait. Que devait-il dire à Jeongin ? Comment devait-il le dire ? Il ne savait pas et il ne voulait même pas y penser. Il ne voulait pas penser à l'arrivée de la famille de Eunbyeol et des futurs cérémonies. Tout ce qu'il savait pour l'instant, c'était que sa tête et son cœur lui hurlaient qu'ils voulaient voir Jeongin.

***

À l'arrivée de la forêt, son organe vital se mit à battre de façon affolante. Sur le trajet, il ne savait toujours pas ce qu'il devait faire. Il voulait juste profiter de la présence du plus jeune, l'embrasser, le serrer contre lui. Il ne se comprenait même plus. Jamais auparavant il n'avait eu d'aussi forte envie.

Alors, à l'entrée du jardin secret, il vit son amour de dos, sur la pointe des pieds. Il se dirigea vers lui. Il enroula ses bras autour de sa fine taille. Le geste les ayant légèrement embarqué à l'avant. Provoquant aussi un léger cri de sursaut à Jeongin. Le noble venait déposer ses lèvres sur les épaule du plus jeune. Puis, il vient humer son odeur. Hyunjin pensait que ça serait une qui témoignerait de ses efforts physiques, mais non. C'était une douce odeur sucré. Il ne saurait pas vraiment expliquer la senteur du petit noiraud, mais elle était divinement délicate. À tel point qu'il se demanda s'il n'allait pas finir par s'endormir, là, sur l'épaule du plus jeune. Ce dernier avait vite compris qui était la personne qui l'avait soudainement enlacé. Il plaça ses mains sur celle du prince et tourna la tête afin de le voir. L'héritier était entrain de le regarder, un sourire au lèvre. Il sentit Hyunjin enfouir sa tête dans son cou, et venir déposer quelques bisous sur la fine peau. Ce qui eu le don de faire fondre le cœur de Jeongin. Il prit la parole :

‌ ‌ ‌—Bonjour, Votre Altesse !

‌ ‌ ‌—Bonjour Jeongin... Mon cœur...

À l'entente de ce surnom, le paysan rougit violemment. '' Mon cœur '' c'était tellement mignon !

‌ ‌ ‌—Vous m'avez l'air de bonne humeur. Avez-vous appris une heureuse nouvelle ?

‌ ‌ ‌—Tu es ma bonne humeur...

Encore une fois, le pauvre sujet se sentit rougir. Bientôt, il pourrait se camoufler parmi ses pommes.

‌ ‌ ‌—Jeongin... fit le prince en le libérant enfin. J'ai quelque chose d'important à te dire. Désormais, je suis fiancé à une princesse, il vit sur le minois du noiraud une tristesse, mais sache que je ne le fais pas par amour. D'accord ?

‌ ‌ ‌—Je comprends, ce n'est rien, souri le sujet.

Une joie submerga dans Hyunjin. En réalité, le plus jeune était un peu triste à cette nouvelle, mais que pouvait-il faire ? C'était prévue depuis un moment que le prince devrait se trouver une fiancée. Soudainement des mains remontèrent le long de son corps, jusqu'à prendre son visage en coupe. Hyunjin s'approcha du plus jeune, son souffle s'échouant sur les lèvres du plus petit. Avant de finalement, combler l'espace entre leurs lèvres. Le noiraud passa ses bras autour du cou du prince, afin de s'accrocher quelques part. Ils bougeaient leurs bouches, l'une contre l'autre en harmonie. Des centaines de papillons étaient nés dans le ventre de chaque'un. Hyunjin, comme Jeongin, aurait aimé ne pas à devoir se séparer. Hélas, le manque d'air les avaient forcés. Alors, ils s'écartèrent l'un de l'autre, légèrement haletant.

‌ ‌ ‌—Je t'aime Jeongin... Tu va finir par me rendre fou...

‌ ‌ ‌—Ne le sommes-nous pas déjà aux yeux du pays ? questionna le jeune noiraud.

Un rire amer traversa la barrière qu'était ses lèvres. Il fallait oser pour celle là.

‌ ‌ ‌—Probablement... Mais tu ne l'es pas pour moi, n'est-ce pas le principal ?

Jeongin hocha vivement de la tête. Puis, il vient câliner le prince. Ce dernier posa sa main sur l'arrière de son crâne, et caressa ses cheveux. Jouant avec les soyeuses mèches noir. Un moment, il vient embrasser le sommet de sa tête. Son amant, logé contre sa poitrine, cru bien à ce simple geste qu'il allait devenir une flaque. Entre ses tendresses et la berceuse qu'était les battements du cœurs de Hyunjin, il cru bien s'endormir. Ce que l'aîné remarqua. Il s'était alors déplacé, afin que tous deux puissent s'asseoir au sol. Il avait confortablement blotti Jeongin contre lui. Toujours contre sa poitrine, afin que son cœur puisse l'aider à s'endormir. Même si la fatigue dû au travail devait aider. Quand ce fut le cas, quand il sentait que le cadet s'était assoupi, il ne put retenir un sourire en le voyant dormir. Diable, comment faisait-il pour être si mignon ? Il releva les quelques mèches qui recouvraient son front afin d'embrasser cette zone. Doucement, il fit voyager sa main, une fois elle venait jouer avec ses cheveux, une fois elle venait s'échouer sur son minois, une fois elle venait caresser son dos. Jeongin avait l'air d'un trésor à cet instant, au joyau le plus précieux qui puisse exister. De tout son être, de tout son cœur, Hyunjin espérait que ses moments là ce compteraient en millions.