Eternal ¦ H.HJ × Y.JI

Chapitre 24

Dans le jardin secret, Jeongin était confortablement installé contre le noble. Ce dernier jouant avec ses mèches noires. Dans leur endroit, ciel bleu, le soleil rayonnant, c'était un climat parfait pour être avec son âme-sœur. Pourquoi l'aimait-il autant ? Il l'ignorait. Il ne cherchait même pas à savoir pourquoi. Il voulait juste profiter, être avec son cadet, l'élu de son cœur. Et cela allait de même pour le sujet. Il aimait tout. Tout de Hyunjin. Il ne pourrait le décrire, mais il était comme attiré par l'héritier.

Le prince donna son attention sur le cadet. Il était beau, vraiment beau. Il prononça :

‌ ‌ ‌—Des fois... J'aimerais juste m'enfuir avec toi. Loin. Vraiment loin...

Il senti le plus jeune pouffer.

‌ ‌ ‌—Est-ce si drôle que ça ce que je vien de dire ?

‌ ‌ ‌—Non, mais je me doutais qu'un jour ou un autre tu es de telle envie.

Jeongin se décolla du noiraud, afin de le regarder.

‌ ‌ ‌—Hyunjin... Tu es le prince. N'abandonne pas tout. Juste pour moi.

‌ ‌ ‌—J'en rêve... soupira-t-il.

Il savait que ce souhait était insensé, mais il espérait vraiment qu'il se réalise. Parfois, il était fatigué de sa vie au palais. Les nombreuses tâches et responsabilité qu'il avait l'étouffait. Mais c'était ainsi.

Soudain, une idée lui traversa l'esprit. Il regarda le plus jeune avec un regard tendre. Il sourit :

‌ ‌ ‌—Alors... Un jour, je te ferais monter sur mon cheval, et on voyagera à travers le royaume. Je te montrerais les plus beaux paysages. En attendant le jour où on pourra réellement fuir.

‌ ‌ ‌—Cela me paraît fort bon comme plan !

L'enthousiasme dans le ton de Jeongin le rendait ravit. Ils se regardèrent dans les yeux. Même si le cadet aurait voulu l'en dissuader, il le souhaitait. Tout autant que l'héritier. Ils feraient cela, un jour. L'aristocrate vient rapprocher son visage de celui du cadet. Il vient déposer ses lèvres pulpeuses sur celle du noiraud. Doucement, sa bouche vient s'aventurer sur sa mâchoire. Sur son trajet, il déposa des baisers par milliers. Et ce, jusqu'à son cou. Sur la peau sensible, il continua son traitement. Déposant ses lèvres un peu partout. C'eut le don de le faire légèrement rire, faisant sourire le prince. Dans cette position, Hyunjin se nicha contre le plus jeune. Il huma l'odeur de Jeongin. Elle était unique en son genre. Il en avait senti divers senteur. Cependant, nulle n'égalait celle de son amant. Elle était divine.

Il se redressa, prenant le noiraud dans ses bras. Ce dernier se sentait si heureux dans ces moments là. Sur son petit nuage. Un nuage que personne ne pourrait détruire. Le prince pensa. Il songa à la lettre presque finit sur son bureau. Il devrait vite la finir afin de la lui donner. Le cadet avait progresser en lecture et il espérait que cette lettre, il arriverait à la lire de lui même.

Tous deux, profitèrent du temps qui leurs étaient donnés. Des câlins, des bisous, des douces paroles, des rires. Le jardin en était regorgé.

***

« Enfin...  » soupira Hyunjin quand il referma la porte de sa chambre. Il s'installa sur la chaise longue en velour. Dans la corbeille, il ne restait plus qu'un fruit. Il aurait dû en prendre avec Jeongin avant de rentrer au château. Il se dirigea vers son bureau. Cependant... Il ne serait dire quoi mais quelques choses clochait. Il prit la petite clé et ouvrit le tiroir. Dedans, ses divers objets répondirent tous présents. Mais il y avait vraiment un détail qui paraissait étrange... Il enleva ses affaires, afin de vider le tiroir. Il voulait vérifier quelques choses.

Soudain, quelqu'un toqua à la porte. Hyunjin remit les objets dans le tiroir et le ferma à clé. Il fit à la domestique de rentrer. Quand elle pénétra dans la pièce, elle se courba et fit :

‌ ‌ ‌—Excusez-moi de vous dérangez. Mais sa Majesté vous demande à la salle du trône.

‌ ‌ ‌—D'accord. Juste un instant. Je dois finir quelque chose. Tu peux y aller.

‌ ‌ ‌—Bien, Votre Altesse.

Elle fit une révérence et quitta la chambre. Hyunjin jeta un coup d'œil à l'objet qu'il avait en main. Il ferma le tiroir à double tour, triple tour. Il regarda la porte fermée et se dirigea vers elle. En l'ouvrant, il sentit tout un frisson le parcourir. Il avait un mauvais pressentiment.

***

Un boucan sans nom naquit dans le village. À tel point qu'il dérangeait Jeongin. Ce dernier quitta ses champs pour aller à la place. Là où tout les bruits venait. Face à ce qu'il se déroulait sous ses yeux, il était dans l'incompréhension. Il se sentait mal, son cœur avait accéléré la cadence. Le joli monde qui était au centre le regardait, dans des murmures. Il fronça des sourcils. Le sujet regarda son ami qui était plus loin. Il ne savait pas exactement ce qu'avait son regard, c'était un étrange mélange de dégoût et de peur. Il donna son attention aux deux cavaliers, qui le regardèrent tout autant. S'ils étaient là, si on le fixait de la sorte. Il avait bien peur de savoir pourquoi. Et cette appréhension se confirma. À l'entende de ce qu'avait dit un des hommes, il cru pleurer. Six mots. Six mots qui écrivaient tout. Tout. Elles résonnaient dans sa tête.

‌ ‌ ‌—Vous êtes en état d'arrestation.