Notre Alchime [Tododeku]

Chapitre 4 : Seul dans la brume

Pdv Shoto

Il pleurait sous la pluie. Il semblait se sentir si mal.

Je ne connaissais ni son nom ni son prénom mais depuis ce jour-là, je m'intéresse à lui. Ce garçon à la chevelure émeraude de même que ses iris.

Par hasard ou bien par chance, nous nous avions un cours en commun. La littérature anglaise.

Au début, je ne faisais que l'observer de loin. J'avais appris son nom grâce à ses interventions en classe. Il avait d'ailleurs toujours quelque chose de pertinent, juste à dire. Jamais, même pas une fois, il ne s'est trompé.

Seulement, au lieu de voir en lui l'élève model sans aucun problème, je savais qu'au fond il souffrait et le travail devait être pour lui un moyen de s'échapper de la réalité. Peut-être un peu comme le petit carnet qu'il tient, il passe son temps à écrire dedans. Parfois une petite phrase, parfois de longs textes.

Il a l'habitude de passer son temps tout seul, sur le toit la plupart du temps.

Un certain Bakugo n'est pas forcément agréable avec lui. Ce doit probablement être une partie de son malheur.

Un soir alors que nous avions ce cours en commun, Izuku n'est pas revenu la seconde moitié de l'heure, ses affaires pourtant toujours sur sa table.

Doutant qu'il a raté volontairement le cours et voulant l'aider. Ce fût la première fois que je me suis autant approché de lui mais je voulais apprendre à le connaître. Je lui déposa un petit mot accompagné des cours manqués.

Ce petit geste fut le premier d'une série de rapprochements.

Jusqu'à aujourd'hui où je l'ai rejoins sur le toit du lycée alors que le crépuscule nous menaçait de son ombre jettant ses derniers chaleureux rayons sur nos visages. C'est à ce moment-là que j'ai eu l'audace de faire ce premier pas vers lui renfermant mon bras sur son épaule et qui, de je ne sais quelle façon, s'est terminé par une étreinte si agréable. Non sans me faire rougir, le sentir dans mes bras m'a apporté une étrange sensation de bien-être.

Ce moment tourne dans ma tête sans arrêt depuis maintenant des heures m'empêchant de fermer les yeux.

Je repense une fois encore à ces quelques minutes qui me rendent si heureux.

Je crois que... je suis amoureux de Izuku.

Ses cheveux, ses yeux, ses joues, ses lèvres, son corps... tout est si beau chez lui.

Pourtant, il n'est pas heureux et je le vois quand il est tout seul, au fond de ses yeux smaragdins réside une grand tristesse. Il est comme... seul dans la brume. Au milieu de tant de menaces qui le rendent si vulnérable.

"- Même si tu ne m'entends pas Izuku, tu n'es plus seul. Je promet de te protéger et de faire sortir de cette brume qui t'entoure pour te montrer à quel point les rayons du soleil peuvent être beaux et agréables !"

Et ce sont sur les pensées de ce moment magique passé au crépuscule avec celui qui fait battre mon coeur que je m'enfonce dans le pays des rêves.

***

Je me réveille à l'aurore, chatouillé par les doux indices de l'aube. Encore un matin où je me retrouve dans cette immense maison vide, mais ces derniers temps, cette solutitude s'efface peu à peu dû à mon impatience de retrouver ses yeux verts et son sourire timide.

Doucement, j'entame ma petite routine du matin. Je commence par m'habiller de manière simple mais élégante, un jean noir accompagné chemise blanche avec de petits motifs pales. Ensuite, je me rends dans la cuisine déjeuner pour prendre des forces pour la dernière journée de cours de la semaine. Enfin, je vais me brosser les dents, prends mes affaires et sors en fermant la porte à clef.

Je marche une dizaine de minutes avant d'atteindre l'immeuble dans lequel habite Izuku. Son appartement est petit, d'autant plus comparé à ma grande maison familliale - vide -.

Je toque à sa porte et attends qu'il vienne m'ouvrir. Il n'a pas entendu alors je toque une nouvelle fois.

D'habitude, Izuku est toujours à l'heure, ça commence à m'inquièter. Alors, doucement j'ouvre la porte qui n'était pas verrouillée et lance :

"- Il y a quelqu'un ?"

Pas de réponse.

J'entre dans l'appartement, toutes les lumières sont éteintes. Soudainement, j'entends quelqu'un geindre dans une pièce un peu plus éloignées.

Je me dirige vers cette pièce entrouve la porte et, grâce à la faible lumière qui arrive à traverser les volets, je distingue les cheveux et les traits d'Izuku.

"- Izuku ? Est-ce que tout va bien ?"

Ne recevant encore une fois pas de réponse, je m'aventure un peu plus loin et rentre dans sa chambre.

Malgré la maigre qualités du bâtiment, sa chambre était bien décorée, parsemée par-ci par-là de choses référant à quelqu'un de célèbre, All Might.

Je me fais interrompre dans la contemplation de sa chambre par un petit gémissement venant de Izuku.

Je m'approche de lui doucement. Quand je l'entends renifler et remarque qu'il pleure.

"- Maman, ne me laisse pas tout seul..."

D'un coup, le flot de larmes s'intensifie. Sans réfléchir, je met une main sur son épaule et l'autre sur sa joue et tente de le réveiller.

"- Réveille-toi, commencé-je. Réveille-toi Izuku"

Il se redresse violemment en haletant et transpirant, les joues encore mouillés par les perles salées.

Sans hésiter une seconde, je passe mon bras autour de lui et de mon autre main, je lui sèche les larmes qui coulaient de ses yeux tremblants.

"- Tout va bien, ce n'était qu'un rêve. Ne t'en fais pas, je suis là.

- Shoto, demande-t-il d'une voix tremblante. Mais qu'est-ce que tu fais là ?

- Je suis passé te chercher pour qu'on aille ensemble au lycée et comme tu n'arrivais pas, je suis rentré voir si tout allait bien."

- Je suis désolé."

Il baisse la tête et continue :

"- Par ma faute, tu vas être en retard...

- Écoute-moi, actuellement il y a plus important que d'être en retard au lycée."

Je plante mon regard dans le sien.

"- Est-ce que tout va bien ?"

Je vois une lueur vaciller dans ses yeux puis il hoche légèrement la tête et se serre contre moi comme pour ne plus avoir peur.
Je réponds à son étreinte et reste silencieux à caresser son dos pour l'apaiser.

Une fois qu'il semble plus calme, je lui propose, sans lui poser de question pour ne pas le brusquer, s'il veut de l'aide pour se préparer afin d'aller au lycée. Il acquisse timidement non sans quelques rougeurs au niveau des joues et se lève pour aller se préparer.

Le chemin au lycée se passe dans le calme, sans trop de questions mais je m'inquiète quand même de ce qui a pu le mettre sans cet état.

Arrivé au lycée, on se sépare chacun de notre côté pour suivre nos cours de la journée.

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Je suis vraiment désolé du retard que j'ai, je suis vraiment très chargé en ce moment, il est difficile pour moi de prendre du temps pour écrire.

Chaman