Chapitre 7

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Point de vue de Meli : 

En sortant des toilettes hier, je suis tombée sur Andrea qui s'était pissée dessus. Depuis elle refuse de s'approcher de moi quand un biker est présent, elle reste dans l'ombre, allez savoir pourquoi. 

Je suis au courant que la mafia essaye de me recruter... Pas mal de mafias en fait. 

Le mari de Sofia veut utiliser sa relation avec moi pour m'avoir de son côté mais ça ne marche pas comme ça. Je ne suis pas assez sotte pour me laisser avoir sur les sentiments comme l'attachement amicale. Je ne suis pas vraiment amie avec Sofia, elle m'apprécie énormément et s'est un peu donné un rôle de grande soeur mais ça s'arrête-là. 

La raison pour laquelle autant de monde veulent m'avoir est très simple : j'ai évité un carnage et le meurtre de pas mal de chefs mafieux quand j'avais à peine seize ans. Dans ce resto, tout le monde parlait anglais pour se comprendre entre eux pour les échanges et j'ai une très bonne vue. J'avais toutes les infos nécessaire pour éviter une guerre inutile rien qu'en observant les gens parler de l'autre bout de la pièce. 

Je savais qui avait l'argent, je savais qui avait le gamin, je savais qui était le traître, et je savais qui était la menace. J'ai tenté un coup de poker et j'ai libéré les infos qu'ils avaient besoins de savoir sous mes conditions. La première étant que le territoire des gangs restait en possession des gangs, la seconde que toutes les personnes présentes à la table me devaient un service et la dernière était que je ne serais impliquée d'aucune manière dans aucunes de leurs histoire sans que je n'indique mon consentement. 

Entre temps les gang ont prit en puissance rapidement et ont constitué un soutient de taille. Ils n'ont aucune idée de pourquoi ni les russes, ni les italiens ne s'en sont pris à eux jusque-là et c'était mieux comme ça. Malheureusement les russes ont rompu l'accord. Je vais peut-être devoir lâcher quelques infos sur eux aux flics et à leurs ennemis pour les punir. 

J'ai un bon réseau d'information, tout finit par se savoir et personne ne veut que ses secret me soient connus. Les gens me donnent des infos en échange d'autres infos sans même qu'ils s'en rendent compte. Je sais qui est qui et qui fait quoi et personne n'a intérêt à ce que ma tête tombe. Ils me veulent tous pour avoir les infos mais ce n'est pas comme ça que ça marche. 

Ce sont mes amis qui m'appellent Snake dans la réalité. Les autres me surnomment gentiment "la médiatrice". C'est un peu ce que je suis, donc ce surnom est pertinent, cependant je préfère Snake. Ça reflète bien ma personnalité. 

"Andrea, tu peux sortir s'il te plaît ?"

La jeune femme passe devant moi en sortant de l'ombre.

"Cesse de te cacher, ça ne sert à rien. Je suis sûre que tu as trop parlé et que Viper t'a effrayé. J'espère pour toi qu'il n'ira pas chercher trop loin parce que je risque de me mettre en colère et tu ne voudrais pas que je me mette en colère pas vrai ? 

- N..non. 

- Très bien, alors tient ta langue à partir de maintenant. 

- Tu fais plus flipper que le parrain parfois. 

- Ton parrain, a grandit dans une famille aimante même si elle était bousillée et pourrie jusqu'à la moelle au point que son propre père n'essaie de le buter de sang froid. Il a eut une mère, un père et même un abruti de frère pas foutu d'aligner trois mots sans dire une info compromettante sur son commerce. Moi je n'ai compté que sur moi-même et j'ai réussis à sortir vivante d'un cartier craignos et d'un diner de déclaration de guerre alors que je n'avais que seize ans. Ton parrain est flippant, je te l'accorde, moi je suis vicieuse et je suis capable de tout pour protéger ce qui est mien, même a tuer s'il le faut. 

Baby SnakeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant