Chapitre 8

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Point de vue de Meli : 

Il m'a mordu le petit enfoiré ! Jusqu'au sang !

Mais évidemment quand il m'embrasse comme si sa vie en dépendais, je cède et lui pardonne cet écart. Ses mains glissent sous mon T-shirt et il commence à remonter le long de mon ventre. Il s'arrête brusquement. Je sais ce qu'il a trouvé. 

Les alcoolique que ma mère avait trouvé pour se caser avaient tous deux points en commun : Je ne les ai jamais vu sobres et ils étaient tous particulièrement violents avec moi. 

Si Les deux premiers ont été les pires, les autres n'étaient pas en reste. L'un d'eux a prit plaisir à me balancer des bouteilles sur la tronche quand il était énervé, et parfois les éclats me blessaient. C'est le cas pour la cicatrice de mon ventre. Elle est fine, mais visible et discernable au touché. J'en ai une bonne dizaine sur le corps des comme ça et malheureusement ce ne sont pas les pires. De temps en temps il arrivait que je me reçoive une gifle ou un coup de pied, ça laissait des bleus ou des os cassés, mais jamais de traces visibles. 

Snake se recule, fronce les sourcil avant de saisir mon haut et de le déchirer.

"Qui t'as fait ça Baby Snake ? Demande-t-il l'air sérieux. 

- Les hommes de ma mère. 

- Putain mais comment peux-tu dire ça sans exprimer une once d'émotion ?! 

- L'habitude je dirais. 

- L'habitude ? Merde Meli ! Tu sors l'excuse que tu n'arrive pas à mettre les intonation dans ta voix mais c'est une déformation dû à l'habitude d'être confrontée à des salauds depuis que t'es gosse ! 

- Et cette habitude m'a permis de faire face a des personnages très dangereux malgré que j'étais pétrifiée de peur. Ça ne fait que quelques semaines que je suis arrivée ici et ils m'ont déjà collé des gardes du corps ! Je ne peux pas faiblir devant eux !

- Je croyais que les triplés étaient tes amis. Reprend-il plus calmement. 

- Oui, ils le sont, mais ce sont avant tous des membres de gang et que je sache aucun d'eux ne m'a jamais aidé à sortir des griffes de ma mère et ses amants alors qu'ils savaient ce qui se passait chez moi. Je n'ai jamais eu personne Snake ! J'ai toujours été seule face aux emmerdes ! 

- Et les emmerdes te collent au cul. Soupire-t-il. 

- Je pensais qu'en me faisant oublier et en quittant New York, j'arriverais à me défaire de ces types qui veulent ma peau autant qu'ils veulent mes infos. Je me suis trompée. 

- On ne se défait jamais de cette vie bébé. 

- Je sais, je voulais juste qu'on me laisse en minimum en paix ! J'en ai marre d'être la médiatrice ! Je veux juste être Meli ! Comme quand j'avais quatre ans et que les choses allaient bien ! Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une vie pareille hein ? Avoir la paix c'était trop demandé ? Je suis sourde, laide, et j'ai un caractère de merde ! Je n'ai rien pour moi et jamais je ne trouverais quelqu'un qui pourra m'aimer pour qui je suis ! Je suis toute seule Snake ! Et c'est fatiguant ! Je suis fatiguée merde !"

Il me prend dans ses bras d'un coup. Il me murmure quelque chose à l'oreille et même si je ne peux pas l'entendre, j'ai le sentiment que c'est quelque chose de rassurant. 

Il se recule et frotte son pouce sur ma joue. Je n'avais pas remarqué que je pleurais. 

"Meli, tu es belle, tu es forte et ton handicap ne te définie pas. Tu es incroyablement sexy et j'ai vraiment du mal a ne pas te sauter dessus dès que je te vois. Tu n'es plus toute seule, tu as une famille maintenant et je suis là pour toi.

Baby SnakeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant