Chapitre 18

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Point de vue de Meli : 

Aujourd'hui repas familial. J'ai déjà pris mon hôtel à New York, miteux bien comme j'aime parce que pas cher et vraiment personne ne viendra me chercher là-bas. C'est sur le territoire du gang et ils ne savent pas que je viens. Il me reste à contacter au moins trois chefs mafieux et Miroslav pour confronter Igor. 

J'opte pour les Irlandais et les chinois en premier choix parce que jusque-là, ils les supportaient à peine mais d'après les infos que j'ai obtenues ces derniers temps, ils ont envie de casser du russe plus que de faire des affaires. Il y a une petite cellule japonaise qui pourrait être d'un bon appui aussi car ce sont de bon partenaires commerciaux en terme de drogue et qu'ils commencent à vouloir annuler leur accord avec les amateurs de Vodka. 

J'ai réservé le restau dans lequel je travaillais plus jeune pour l'échange, c'est un terrain neutre qui plaira à tout le monde et c'est assez luxueux pour la folie des grandeurs de tous. Comment j'ai réussis à payer ? Le patron me devait un service pour avoir empêcher son établissement de sauter quand j'avais seize ans et six mois. 

On me tapote l'épaule et je reviens dans la conversation. 

"Tu étais partie loin Meli ! S'exclame Helen. 

- Juste chez les japonais. 

- Tu as des envies de voyage ? Me demande Lucas. 

- Non, elle se demande si elle doit inclure les Yakuzas à la réunion pour régler le problème russe. Répond Death. 

- Ça se décante dans ta tête ? Demande mon père. 

- Je sais qui appeler. Je dis en haussant les épaules."

Je remarque la profusion de plat italiens sur la table. Je sais que Helen aime sa partie italienne, mais en générale elle ne cuisine pas autant et surtout pas du pesto depuis que Jenn' est enceinte. Hors je connais une personne qui adore tartiner du pesto dans ses pattes à chacune de nos entrevue pour mon business : Tonio. 

"Pitié Helen, dis-moi que Tonio n'arrives pas aujourd'hui. 

- Il voulait te rencontrer ! La famille est très importante chez les italiens tu sais ? 

- Chez les mafieux italiens oui, je sais. Tu sais à quel point ton père est violent j'espère ? 

- Papa ? Non ! Il est doux comme un agneaux ! Un peu trop gentil pour être mafieux d'ailleurs !"

Helen, soit tu es trop naïve, soit Tonio est un super comédien parce que ce type est TOUT sauf doux comme un agneaux. Je vois Death en train de se retenir de rire face aux propos de sa belle-fille et papa est en train de faire sa prière intérieurement. Jenn' semble en accord avec les propos de sa mère, ce qui est une bonne chose pour le moment, le stresse est très mauvais pour une femme enceinte. 

Je ne sais pas pourquoi j'ai la nette impression que je vais rapidement me retrouver avec un flingue avec les armoirie familiales des Amaretti pointé sur la face dans pas longtemps. 

Helen se lève en souriant, c'est sûrement la sonnette. Tonio entre dans la pièce accueillis avec grand plaisir par ses petits-enfants et une simple poignée de main par mon père avant que tous ne se rassoient.. Enfin sauf le patron local Italien qui pointe son pistolet finement travaillé sur ma tempe. Je tourne le regard vers lui et dit simplement : 

"Bonjour Tonio. 

- Qu'est-ce que tu fou là puttana ?!

- Je mange en famille. Tu as un problème avec ça ? 

- Ne te fous pas de moi ! Qu'est-ce que tu fous à manger à la table de mia figlia et ses bambini ?!! 

- Je te l'ai dit. Moi ce qui me dérange c'est que tu interrompt un repas et que c'est extrêmement mal élevé il me semble. Enfin c'est ce que tu m'a fait comprendre la dernière fois qu'un de tes subalternes t'as interrompu pendant un de nos échanges et que tu lui a tiré une balle dans le genoux parce qu'il t'avait dérangé pendant que tu dégustais ton prosciutto. Vas-tu vraiment aller contre tes propres paroles ? 

Baby SnakeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant