Chapitre 5 - Le départ

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Je me réveille de bon matin en regardant mon bord de fenêtre et comme je l'espérais, il l'a vu. Je fais comme d'habitude, je prépare le petit déjeuner pendant que mes frères et mes sœurs descendent. Je pose tous les ingrédients sur la table et mon père arrive.

-Tu ne pourras jamais partir, car tu as nulle part ou aller !

Soudain le silence s'étend sur toute la pièce, il n'a pas oublié les paroles imprudentes que j'ai prononcées, la veille. Mais ça m'a fait un bien fou de le faire. Les regards de mes frères et sœurs se posent sur moi, surpris et inquiets.

-Comment ça grande sœur, tu pars ? surgit Amel.

Je soutiens le regard de mon père, sans baisser les yeux. Une chose que je devais faire le dos tourné.

-Vous en êtes sûr ?

Soudainement je me trouve propulsée par terre avec une douleur à la joue. La douleur est supportable pour que je puisse tirer un regard des plus obscurs. Mon petit frère Thierry se précipite vers moi et m'aide à me relever.

-Jamais tu ne sortiras d'ici ! Hurle mon paternel.

Je me relève grâce à l'aide de mon frère. J'essuie le filet de sang qui coulait de ma bouche et continue à maintenir l'œil.

-Les enfants allés dans vos chambres ! Ordonne-t-il.

Mes frères et sœurs hésitent à obéir peur que mon père aille plus loin. Je donne un sourire rassurant en leur montrant que tout vas bien se passer. Quelques secondes d'hésitation, ils nous laissent... Enfin c'est le cas pour Amel et Thierry. Karl reste dans la salle à fusiller mon père.

-Qu'est ce que tu ne comprends pas dans "sortir" ?

-Je ne te laisserai pas faire.

C'est la première fois que je vois mon frère s'interposer à mon père, même le paternel à eu un moment de surprise.

-Sache que je suis ton père et tu dois m'obéir !!! En hurlant.

-Je n'obéis pas à un homme qui n'a pas de dignité et encore moins de respect envers sa propre fille. Réponds mon frère.

-Tu crois que je la considère comme ma fille ? Depuis la mort de sa mère, elle est devenue faible ! Pas comme toi... Tu as pu remonter tout ça, tu es un homme. Mais elle... en me regardant avec dégoût.

Je me relève avec fureur. Comment ? Comment pouvait-il parler comme ça de ma mère qui était sa femme...

-Alors ça ne te fait rien ? en me rapprochant du paternel. Qu'est ce que tu as ressenti quand elle est partie ? N'avait-il aucun amour ? N'as-tu aucun sentiment ?

Il resta sans rien dire, et je vois que j'ai touché un point sensible, le bout... je voyais de la haine dans ces yeux. Mon corps me disait de fuir mais ma raison, ne le souhaitait pas. Même si je devais me faire frapper ou fouetter je voulais que s'a éclate, dire la vérité. Il ne dit rien et comme je l'imaginais une main partie sur ma joue et me fais propulser par terre. J'ai même l'impression que c'était la plus violente que j'ai jamais eue. Karl retenait mon père par sa veste, il voulait me frapper encore et plus fort possible. Mais, sans que j'ai pu réaliser, encore sonner par le choc, il donne un coup sur Karl qui le lâche et fonce vers moi. Karl était à terre, le voir comme ça me faisait souffrir, il pouvait me faire mal physiquement ou mentalement mais pas mon frère... je ferme les yeux, des larmes coulant à l'image horrible... j'attends les coups mais rien ne se passe. Je les rouvre et perçois un homme face à moi, de dos, arrêtant le poing de mon père avec une main. Comme s'il l'avait immobilisé... Je détaille plus ce sauveur et remarque que c'est Urahara !

Shinigami ou HollowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant