Angel

Chapitre 12

Je reste en sous-vêtements contre Aizawa qui me carresse le dos.
-Tu comptes rester au lit toute la journée ? Me demande-t-il.
-C'est une vraie proposition ?
-Je t'avoue que je n'ai pas envie de faire quoi que ce soit aujourd'hui...Juste de profiter de toi. Dit-il en me serrant contre lui.
Ça fait très longtemps que nous n'avons pas eu une journée rien qu'à nous. Sans Tenshi qui vient prendre le contrôle, sans enfants à surveiller, sans copie à corriger. Juste nous.
-Han ! On n'a pas adopter de chat ! M'exclamais-je.
-Akuma, tu es allergique aux chats.
-Mais on s'en fout de ça. C'est trop mignon un chat !
-On en a déjà discuté.
-Ouais et tu veux un chat mais tu te prives parce que je suis allergique.
-J'préfère t'avoir toi en vie et en bonne santé.
-Roooh.
-Espèce de raleuse. Se plaint-il.
Je l'embrasse sur la joue et me blottit contre lui.
-Je veux vraiment un chat. Insistais-je.
Il soupire.
-Si j'abdique, tu arrêtes de m'embêter ?
-Pas sûr.
-T'es pas croyable... Aller, lève toi.
En un bond, je suis dans la salle de bain et je m'habille. Je rassemble mes cheveux en un chignon désordonné tout en laissant ma mèche noire tomber devant mes yeux. Quand je sors, Shota est aussi habillé. Il est étonné, surement par ma mèche, mais il choisit de ne rien dire. On va jusqu'au Japan Cat Network et on trouve un petit chat noir et blanc très calin. Tellement calin qu'il a déjà adopté Aizawa. En quelques secondes, je suis prise d'une crise d'éternument.
-Je t'avais dis que c'était une mauvaise idée. Se moque Aizawa.
-Et c'est moi qui râle ?
Il ne réponds pas et on rentre à la maison avec Aidoru (raleur en japonais), notre nouveau compagnon.
On passe la journée à bichoner Aidoru, lui acheter des croquettes, un panier et un tas de conneries qu'achètent les propriétaires de chat. Je n'arrête pas d'éternuer mais ça n'a pas d'importance, aizawa a un sourire indéfectible sur le visage et j'adore ça.
-Sinon, c'est pas que j'ai envie de parler boulot mais ils sont allés dans quelle entreprise nos petits élèves ?
-Tu n'as pas besoin de le savoir. Lance Aizawa.
-Toi, tu me caches un truc.
-Parce que je sais que si je te dis où ils sont, tu iras voir l'un d'eux. Je te connais par cœur.
-Ida c'est ça ? J'ai lu les journaux et je ne suis pas idiote.
Le frère d'Ida a été grièvement blessé par le tueur de héros pendant le championnat et Ida a choisi de faire son stage dans la même ville.
-Laisse le.
-S'il tombe face à Stain...
-Tu connais le tueur de héros ?
-Tenshi a travaillé avec lui.
-J'aurais dû m'en douter...Quoi qu'il en soit, même s'il le trouvait, tu es trop faible pour te battre après ce qu'il s'est passé avec Tenshi. Les héros professionnels s'en chargeront.
Trop faible...Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre. Peu importe, Aizawa a sans doute raison. Je ne dois pas me mêler de ce qui ne me regarde pas.
Le soir, on se pose devant la télévision et on regarde un talk-show. Mais la télévision se met à grésiller.
-Flash spécial : on nous apprends à l'instant que la ville d'Hosu se fait attaquer par une armée de villain. Les héros sont en chemins pour les aider...
Aizawa coupe la télévision.
-Je peux les aider.
-On vient d'en parler. On a pris un chat, je pense que tu t'es assez mis en danger pour aujourd'hui.

Je prends le contrôle. J'ai laissé Akuma se reposer aujourd'hui mais rater une si belle occasion, pas question. Cependant, je ne peux pas prendre le risque de faire rechercher ma sœur. Donc il me faut convaincre l'autre imbécile.
-Laisse la y aller.
-Tenshi...Ça ne change rien.
-Elle doit se battre.
-Tu l'affaiblis encore plus.
Je pouffe de rire.
-Moi l'affaiblir...Si tu savais...
-Si je savais quoi ?
Je lance un regard à la vitre. Je suis navrée Akuma, il doit savoir.
-Tu crois sincèrement que c'est moi qui ai tué nos parents ?
Aizawa tombe des nu. Pourtant, c'est la vérité, Akuma est celle qui a tué nos parents.
-Tu...
-Laisse la aller se battre. Crois le ou non, il ne lui arrivera rien.
Il ne répond pas alors je prends ça pour un oui et m'envole jusqu'à Hosu où se trouve Stain. Je ne mets pas longtemps à le trouver, il pu la mort.
-Akuma, à toi de jouer. Dis-je en lui laissant la place.