Ma p'tite étoile

16-

30 avril-

PDV Clément:
Je taffe toute la journée sur Chaise Pliante Deluxe, une réédition. Je suis inspiré en ce moment alors j'en profites. Je n'ai pas de nouvelles d'Alya. Ça me vénère. Elle m'avait dit qu'elle m'appellerai. J'essaie de l'appeler mais elle ne réponds pas. Elle doit sûrement travailler.

Alya m'inspires, tout ce que j'écris la concerne. Je suis un putain de canard depuis que je la connais.
Je ne veux pas qu'elle fasse de connerie. J'ai bien remarqué l'autre jour quand je l'ai retrouvé chez elle pendant la nuit, qu'elle n'allait pas bien. Je pensais qu'elle avait une vie parfaite. Les apparences, toujours la même chose.
Elle me plaît mais j'ai pas envie qu'elle souffre, ça se voit dans son regard qu'elle est trop fragile.
Je m'inquiètes pour elle, elle ne répond toujours pas au bigo.
Tant pis, j'peux pas aider quelqu'un qui veut pas d'aide.
Je me remets à gratter, j'avance pas mal sur mes textes.
Je commande à graille pour ce soir puis me pose devant Game of Trones, encore une fois.

5 mai-
Toujours aucune nouvelles, silence radio, plus un son dans son appart. La musique que j'entendais à travers le plancher ne résonne plus chez moi, je ne l'entends plus fredonner France Gall le matin quand elle range. Comment je peux être autant obsédé par elle ?
Je n'ai jamais ressenti une telle attirance pour une femme, Alya m'envoûte et me dégoûte...
Elle a ce charme autour d'elle, cet aura qui m'attire vers elle, son sourire est éclatant, ses yeux sont brillants quand on se tape des barres ensembles.
Mais elle a aussi ce côté détruit d'elle que j'ai aperçu le soir où elle pleurait.

Je décide d'aller chez elle, si elle ne me répond pas au téléphone tant pis, autant y aller soi-meme.
Je toque trois coups à la porte, pour qu'elle sache que c'est moi.
J'attends deux minutes puis recommence.
Je finis par entendre des pas derrière la porte.
La poignée se tourne et la porte s'ouvre doucement.
Je vois le visage d'Alya, enfin ce qu'il en reste.
Plus d'étoiles dans les yeux, plus de sourire.
Elle a maigri, trop. Ses cheveux bruns sont ternes et elle porte un simple t-shirt large.
Ce t-shirt je le reconnais d'ailleurs, c'est le mien.
-Oui ? T'as besoin de quelque chose? elle me demande
-Tu te fous de moi ! Regarde toi Alya qu'est-ce que t'as foutu pendant une semaine ? T'as mangé au moins ? Et pourquoi tu répondais pas wesh tu fous la haine ! je lui crie dessus
Je ne veux pas l'agresser, juste qu'elle se rende compte, elle n'est plus comme au début.

-Je ... mon téléphone.. je l'ai éteint c'est pour ça, et au pire ça te fait quoi ? Tranquille j'ai le droit de vouloir être seule.
-Ok, donc tu peux me regarder dans les yeux ?
Son regard me fuit depuis le début de la conversation et je suis toujours sur le pas de la porte.
J'entre chez elle et lui fait face.
-'Lya dis-moi que tu vas bien je m'inquiète pour toi, je lui dit
Elle baisse encore une fois la tête et fixe le sol.
Je m'approche d'elle, lui prends le menton et le relève.
-Regarde-moi, je lui souffle.
Je m'approche encore un peu, même comme ça elle est belle, même comme ça elle me plaît.
-Je te jure que je vais bien Clément, c'est gentil de t'inquiéter pour moi mais ça va, je gè..
Je lui coupe la parole en l'embrassant, ses lèvres me narguaient depuis 2 minutes. Elle paraît surprise mais répond au baiser, mon pouls résonne dans ma cage thoracique. Je m'éloigne doucement tout en restant près d'elle. Je souffle :
-Tu me faisais envie ..
-C'est réciproque, dit-Elle en souriant timidement.

C'est drôle de la voir comme ça, elle qui a tellement de répondant d'habitude. Elle a enfin baissé ses barrières qui nous séparaient vraiment.
Je me recule d'un petit pas tout en restant proche d'elle.
- Il faut qu'on discute, sérieusement, je lui dis

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C'est un peu court je sais mais je veux pas que ses points de vue prennent trop de place, je peux pas vraiment me mettre dans sa tête donc à écrire c'est chaud ;)
J'espère que vous kiffez l'histoire !