La Surprise

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J'ai mal dormi, à force de penser à lui, mais c'est devenu une habitude. Déjà deux semaines que je le connais. On a beaucoup parlé des reliques de la mort mais pas que. On s'est raconté nos vies. On passe tout notre temps ensemble. A part une main sur l'épaule ou sur la joue, on n'est pas allé plus loin en contact physique. Il faut que j'arrête de me faire des idées, c'est clair que je ne suis pas plus qu'un ami pour lui.
Mais assez de pensées déprimantes, il m'a donné rendez-vous chez lui. Il a dit qu'il avait une surprise pour moi et qu'il fallait que je me fasse beau pour l'occasion. Je me demande ce qu'il m'a préparé. Je suis fin prêt, après des heures à chercher comment "me faire beau". Il m'a dit de le rejoindre dès qu'Ariana serait couchée.
Je respire un grand coup et j'y vais. Il m'ouvre, toujours magnifique. On rentre et il me dit de fermer les yeux. J'obéis, confiant. Je sens ses mains qui attrapent ma tête doucement et soudain, ses lèvres viennent se coller aux miennes. Elles sont si douces... Il les retire délicatement et me regarde, d'un regard qui ne trompe pas. Alors je l'embrasse de plus belle, je me jette sur lui, heureux comme jamais je ne l'ai été. On reste un moment collés l'un conte l'autre à s'embrasser.
- Je t'aime Albus !
- Moi aussi je t'aime Gellert !
On ne dit pas grand choses à part quelques compliment et quelque je t'aime par ci par là. Les baisers suffisent à prouver la puissance de notre amour. Je n'ai aucune idée du temps qu'on a passé là mais c'était un pur bonheur.
- Albus tu dois y aller, me chuchote Gellert.
- Pourquoi ? Je veux rester ici. Avec toi.
- Bathilda peut revenir d'une seconde à l'autre.
- Ha mince, j'y vais. Au fait, c'était la meilleure surprise que j'ai jamais eu.
Un dernier baiser conclut cette soirée et je retourne chez moi, aux anges. Finalement je me suis trompé. Je suis plus qu'un ami pour lui aussi.

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