Anomalies

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Je pose ma tête sur les genoux de mon petit ami. Je pleure un peu. Il me caresse la tête délicatement.
- Albus ? Ça va aller ?
- Mmm...
- Moi j'aimais bien Bathilda mais je ne dormais presque plus chez elle, j'habite plus ici. Même avant je ne l'adorais pas. Je ne la côtoyait presque plus. Alors que toi c'est ta sœur... Tu sais que quand un proche meure, on a le droit à aller voir un psychologue. Tu veux y aller ?
- Je ne sais pas. Peut-être si c'est avec toi.
- On a reçu une chouette et elle peut te prendre à 14 heure. Elle te demande de répondre au plus vite. Je pense que ça pourrais te faire du bien.
- Si tu le dit. Je viendrais, décidai-je en cochant une case sur le papier qu'à envoyé la psychologue. Je le tend à la chouette qui s'envole.
- Au fait, Gellert, le policier qui t'a interrogé, il t'as rien dit de... déplacé ?
- Et bien... Il a fait des remarques. Sur nous. Plus que déplacés. Et je l'aurais bien tué si je ne t'avais pas vu seul, en train de pleurer.
- Je lui avais de se taire !
- À toi aussi il l'a dit ?
- Oui. Je sais que notre amour est plus fort que tout mais je ne peux m'empêcher d'y penser.
- Vraiment ? Je pensais que tu t'en fichais.
- Oui mais ce regard dédaigneux quand on s'est embrassé et ce qu'il a dit... Et je sais qu'il n'est pas le seul à le penser.
- J'avoue que moi aussi j'ai été tristre. Et que j'y ai un peu pensé. On ne peut pas faire d'enfants, du coup il a peut être pas tord. C'est contre nature. On est des anomalies.
- Non, Gellert. Tu es parfait. C'est lui qui n'est pas bien. Grâce à notre amour, je suis l'homme le plus heureux du monde.
-Moi aussi je t'aime tellement.
Quelques heures plus tard, chez la psychologue
- Entrez messieurs. Vous voulez rester ensemble tout le long ou pas ?
- Rester ensemble, répondons-nous en même temps.
- D'accord. Asseyez vous. D'abord quelle la nature de votre relation ?
- On est en couple.
- C'est noté !
- Ça ne vous gêne pas ?
- Pas le moins du monde. Pourquoi est-ce que ça me gênerait ?
- Et bien on est deux hommes. Beaucoup de personnes pensent que ce n'est pas normal.
- Et bien je pense le contraire. Ces personnes critiquent juste tout ce qui ne leur ressemble pas. Ils trouveront toujours une excuse pour vous insulter. Mais vous êtes un couple comme un autre, vous n'avez pas à avoir honte.
- Merci. Je prend la main de Gellert et la serre. Nos regards se croisent et on sourit.

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