Les Reliques De La Mort

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- Gellert! Tu m'écoutes ?
- Oui, oui...
- Abandonne pour les reliques de la mort. Abandonne ton projet de dominer le monde. S'il te plaît.
- Mais c'est pour le plus grand bien !
- Non. Ce n'est absolument pas pour le plus grand bien. Battre des moldus ?
- Si c'est nécessaire pour que les sorciers puisse se montrer au monde entier alors oui. Des centaines si besoin.
- Stop ! Tu ne te rends pas compte ! Tu vas arrêter tout de suite ton foutu projet !
- J'ai peur...
Je sors ma baguette et l'immobilise.
- Et bien tu devrais. Je te laisse le choix entre moi et le pouvoir. C'est ce que tu cherches n'est-ce pas ?
- S'il te plaît Albus...
- Tu veux tuer des innocents ? Et bien tue-moi. Quelle différence avec des moldus ?
- Mais tu vaux mieux qu'eux ! Ils ne servent à rien mais toi...
Je le frappe. Violemment.
- Non, Gellert. Je ne vaux pas mieux qu'eux. Et toi non plus.
- Albus...
- Arrête de geindre ! Sois tu abandonne ton projet définitivement sois c'est moi que tu abandonne définitivement.
- Non... sanglote t-il.
Ça me fait de la peine de le voir si triste, de lui faire du mal, mais si on doit passer par là pour lui faire comprendre...
- Imagine que tu sois un moldu. Tu vis tranquillement. Et là un sorcier arrive et fait ça.
Je le frappe à distance, avec ma baguette. Des larmes coulent de ses yeux.
- Et ensuite..., j'approche ma baguette, te tue. Juste parce que tu es né sans pouvoirs.
Il ferme les yeux. Un petit filet de sang coule de son front. J'ai peur de l'avoir frappé trop fort mais je ne doit pas céder maintenant. Je le libère du sortilège qui l'immobilisait. Il se met à pleurer. Je m'approche de lui. Ce que j'ai fait me fend le cœur. Je le porte jusqu'à mon lit. Je le dépose délicatement et je m'allonge à côté de lui.
- Je suis désolé Gellert.
Je le caresse. Il me regarde, les yeux embués de larmes. Il souffre, physiquement et mentalement et ça se voit. Je lève ma baguette pour le soigner mais il retient ma main.
- Non. Laisse moi avoir mal que je m'en souvienne. Je vais arrêter, je te le promet. Je t'aime Albus...
- Je suis tellement désolé. Tu es sûr que tu ne veux pas que je te soigne ? Ou que je fasse quelque chose pour me faire pardonner ?
- Non, ne me soigne pas. Mais pour te faire pardonner j'ai un idée.
- Quoi ? Je ferais tout pour toi, Gellert.
- Alors laisse- toi aller et laisse moi faire.
Il enlève mon haut et se blottis contre moi. Puis, au tour de mon bas.
- Tu comprend ce qu'il faut faire pour que je te pardonne.
- Gellert...
- Laisse moi faire. Tu es tout rouge, tu sais ? Ça n'a aucun rapport avec ce que je viens de faire ? Hein, Albus ?
- Gellert... J'accepte ma punition.

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