La chute

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Ça fait deux jours que j'ai rencontré Gellert et je ne l'ai pas croisé depuis. Je n'arrête pas de penser à lui...
Là je me ballade dans un parc après avoir couché la petite famille. Le soleil décline, c'est beau. Je suis perdu dans mes pensées quand je me cogne à quelqu'un.
- Désolé.
- C'est pas grave.
Je suis tombé sur lui. Littéralement. Je sens son corps plaqué contre le mien et j'aimerais que cet instant dure longtemps. Mais il ne doit sûrement pas penser la même choses donc je me relève maladroitement. Il me retient et me tire. Je tombe à côté de lui. On est allongés côté à côté et mon cœur bat la chamade.
- Salut Albus.
- Salut.
- Toi aussi tu aimes bien te promener le soir ?
- Oui. Ça me permet de réfléchir dans le calme.
- Et à quoi réfléchis-tu ?
Est-ce que je lui dis ? C'est un inconnu après tout. Mais je ne souhaite pas qu'il le reste longtemps.
- Tu connais les reliques de la mort ?
- Évidemment. Je m'y intéresse pas mal.
- Et bien voilà à quoi je réfléchissais.
- Tu comptes les trouver ?
- Oui.
- Moi aussi. On verra qui les trouvera en premier.
- Sinon...
- Sinon ?
- On peut les chercher ensemble ?
- J'ai pas l'habitude de collaborer mais je vais faire une exception pour toi, Albus.
- Donc c'est oui ?
- Oui. T'es libre quand ?
- Demain tu peux venir chez moi. Je dois garder ma sœur mais sinon il n'y aura personne.
- Super!
Nous restons là en silence. Il pose sa main sur mon épaule. J'ai peur de rougir. Je lui prend la main délicatement. Il ne la retire pas. Je suis heureux, même si j'espère qu'un jour ça ira plus loin mais il ne faut pas se faire des idées. Il se lève et on rentre chez nous. Il me manque déjà, vivement demain.
Quelques jours plus tard
- Albus, je ne t'ai jamais montré ma chambre ?
- Non.
- Alors, viens.
Je le suis, curieux. On entre dans la bâtisse. Bathilda me salut.
- Bonjour Albus. Tu veux un peu de thé ?
- Non merci, Gellert voulait me montrer sa chambre.
- Tu as de la chance, même moi je n'ai pas le droit d'y entrer.
Je souris poliment. On entre dans sa chambre. Elle est de taille moyenne, assez classique, mais chaleureuse. Il y a un petit bureau parallèle à son lit. J'y jette un coup d'œil et je vois plein de choses sur les Reliques de la mort. Mais ce qui me fait le plus plaisir c'est la grande photo accrochée au mur. On me voit rire avec Gellert. On l'avait prise un jour qu'on s'ennuyait. Gellert suit mon regard et marmonne, un peu gêné :
- En fait, c'est parce que je savais pas où la mettre et puis mon mur était vide...
Je le prend dans mes bras. D'abord surpris, il répond à mon étreinte. On se lâche, un peu embarassé de notre rapprochement soudain. Puis il me montre ses recherches sur les trois reliques et notre câlin est très vite oublié. Enfin, par lui, moi j'y pense encore. Je n'avais jamais pris quelqu'un dans mes bras comme ça, à part mes parents quand j'étais petit, et ce n'est pas si mal. Surtout avec Gellert.

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