Disparition

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Des éclairs fusent. Gellert m'immobilise. Il se rapproche, sa baguette pointée vers moi.
- Bien joué Albus mais j'ai gagné !
- Ah oui ?
Je me libère du sortilège et lui lance un autre. L'effet de surprise a marché, il fonce droit vers sa cible. Des grosses lianes la ligotent.
- Désolé Gellert, mais cette fois c'est moi qui ai gagné.
- Bravo mais enlève moi ces cordes elles me font mal.
D'un coup de baguette j'annule mon sort. J'aide Gellert à se relever.
- Merci. On se repose, je suis crevé !
- OK.
Ça fait presque un mois qu'on s'entraîne à se battre ensemble. On doit être prêt au cas où les mangemorts reviendraient. Pour l'instant ils nous ont laissés tranquille mais ça ne durera probablement pas.
- Au fait, j'ai une bonne nouvelle.
- C'est quoi ?
- Je suis promu directeur !
- Génial ! Il faut fêter ça ! On a du champagne ?
- Oui, je pense qu'il y a une bouteille dans la cuisine.
- Alors va l'ouvrir !
- J'arrive.
On boit un peu. On rigole, on discute...
- Il ne faut pas que je me couche trop tard, demain j'ai une grosse comande.
Gellert est devenu souffleur de verre. Il travaille à la maison et envoie son travail par hibou.
- D'accord.
On monte, on se lave et on se couche.
Le lendemain soir
- Salut mon amour, je suis rentré !
-...
- Gellert?
Je cherche dans tout la maison et je ne le vois nul part. Il doit être parti faire les courses, ou quelque chose de ce genre mais d'habitude il laisse toujours un mot. Il devait être en retard, il ne faut pas que je m'inquiètes.
Les heures passent et toujours pas de nouvelle de mon petit ami. J'ai mangé seul et inquiet. Je me retourne dans mon lit. Il paraît vide sans lui. Où est-il ? J'envoie un hibou à la police si demain il n'est pas là. Je sens que je vais passer une très mauvaise nuit.
Le lendemain matin
Toujours rien. J'ai alerté les autorités mais je dois retourner à Poudlard. Si on a des nouvelles, je dois être prévenu au plus vite. Le professeur McGonagall remarque mon air inquiet.
- Ça va Albus ?
- À vrai dire pas trop. Gellert a disparu depuis hier soir.
- Je comprends. Ne vous en faites pas il ne doit pas être bien loin.
- Je l'espère Minerva, je l'espère...
Revenu à la maison, je m'assois pour réfléchir quand un hibou arrive. Il apporte un parchemin et un vieux cintre. Je lis le message :
Nous avons Gellert. Sa vie ne tient qu'à un fil. Rejoignez nous avec le portoloin sinon il mourra. Il part à 19 heures précises. C'est votre dernière chance.
Des photos prouvent qu'ils ont mon Gellert. On le voit se tordre de douleur sur l'une. Sur l'autre il se fait lacérer de coups. La dernière est la pire, il est défiguré, il a des énormes taches de sang partout sur ses vêtements, ses blessures sont ignobles et il marmonne : Albus... Aide moi...
Je fonds en larme. Je regarde l'heure : il est 18 h 59. Je n'ai le temps de rien faire. Je prends le cintre, qui est un portoloin et je disparais.

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