La piscine

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Il y a peu de temps c'était les vacances scolaires donc Albefort était à la maison. Il nous a surpris, Gellert et moi, en train de nous embrasser passionnément. Il a dit qu'il était heureux de mon bonheur. Je lui ai fait un câlin et même s'il m'a repoussé, c'était clair, il ne nous embêterrait pas, ou pas trop c'est Albefort tout de même.
Je n'ai plus envie d'aller chercher les reliques de la mort, Gellert me suffit mais celui-ci y pense encore. Je ne peux pas lui en vouloir, au fond de moi je n'ai pas abandonné le projet.
- Imagine tout ce qu'on pourrait faire avec ces reliques, commence mon petit ami. On pourrait révéler la magie aux moldus.
- Mais ça pourrait déclencher une guerre.
- On a les moyens de la gagner. Ça sera le pourcentage de perte nécessaire pour ne plus se cacher.
- Pas faux. Mais on essayera quand même de l'éviter, cette guerre. Même pour la bonne cause, ce n'est jamais une bonne solution.
- Oui, on limitera les pertes mais de toutes façons, les moldus ne feront pas le poids.
- Ils ont une avancée technologique. Mais c'est vrai que la magie nous sera d'un grand secours.
- Tu te rend compte, Albus ? On sera à l'origine de cette révolution et ensemble on va tout changer. On sera les rois du monde !
- Oui. Mais on restera ensemble, compte que compte.
- Évidemment.
Gellert pose sa main sur ma hanche et m'embrasse amoureusement. Je le sers contre moi et répond au baiser. Je sens ses mains un peu baladeuses (juste un peu n'allez pas vous imaginez des choses) se promener sur mon corps.
- Gellert ! je proteste, faussement en colère.
- Tu ne sais pas me mentir, Albus. Et là je sais que ça ne te déplaît pas. Je soupire, vaincu. Il a raison, comme toujours.
Maintenant que Bathilda est revenue, il faut être plus discrets mais elle n'est pas souvent à la maison donc ça va encore. Je me demande des fois si on ne pourrait pas aller plus loin avec Gellert mais je suis gêné et je ne sais pas si je suis prêt. De toutes façons c'est lui le plus entreprenant, je suis sûr que c'est lui qui va le suggérer en premier. Je ne sais pas s'il a déjà eu des relations comme celle là et je n'ose pas lui demander. Au fond de moi j'espère que non. C'est mon Gellert, rien qu'à moi. Je l'aime tellement...
- Albus ! Ça fait trois fois que je t'apelle !
- Pardon j'étais perdu dans mes pensés.
- Je disais est-ce que ça te dirais d'aller à la piscine un de ces jours ? Il y en a une qui a ouverte pas loin d'ici.
- Avec toi ? Oui ça serait bien.
- Moi je suis libre tout le week-end.
- On pourrait faire ça samedi.
- Et Ariana?
- Tu crois que Bathilda accepterait de la garder ?
- Vas lui demander, je t'attends ici.
Quelques minute plus tard
- Alors elles est OK ?
- Oui ! On peut y aller ! On part vers 10 heures et on mange au restau ?
- Ça marche !
Le samedi
- Bisous Arianna, amuse toi bien ! Et encore merci Bathilda.
- De rien Albus. Dépêches-toi d'y aller tu vas être en retard à ton rendez-vous.
- Oui, j'y vais, au revoir !
Je transplanne. J'ai dit à Bathilda que j'avais un rendez-vous et Gellert lui a dit qu'il allait à la piscine mais seul. Je le retrouve devant l'entrée. On s'embrasse furtivement.
- Salut beau gosse !
- Salut magnifique créature !
Oui, on se donne des surnoms gnangnans mais je n'y peux rien s'il est si beau.
Je me change. Je suis un peu stressé de me montrer devant lui aussi dénudé. Je l'attends devant sa cabine. Il sort. Nous nous observons mutuellement. Je le savait joli mais là c'est plus que ça. On est un peu génés mais il me prend la main et on avance vers le bassin. Mon cœur bat à tout rompre. Je transpire un peu, essaye de ne pas rougir mais c'est peine perdue.

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