Âmes sœurs

Un peu plus qu'un baiser...

Nous sommes devant le bassin. Il n'est pas très profond, on aura probablement pied mais l'eau m'arrivera aux épaules. Il me pousse et je l'entraîne dans ma chute. On est collés l'un sur l'autre. Son corps est tellement parfait... On se relève pour respirer. Je m'écarte un tout petit peu, trop gêné. Je replace ma mèche quand il m'interomp dans mon mouvement en me prenant la main. Il est ferme et délicat en même temps. Il se rapproche de moi. Je sens sa respiration près de ma bouche. Il marmonne : Albus... Albus... Je suis sûr que je suis rouge vif. Il met ma main dans son dos. On s'observe. Il se rapproche encore. Nos corps se touchent. Je sens sa peau sur la mienne c'est agréable. Très agréable. Plus rien d'autre ne compte. Juste Gellert et moi. Moi et Gellert. Je l'embrasse, il me rend mon baiser. Mais je vois bien qu'il veut aller plus loin. On se dévore des yeux et il me chuchote : Albus empêche moi.
- De quoi ? demandais-je, bien que me doutant de la réponse.
- D'enlever ce qu'il te reste de vêtement.
- Gellert... Pas ici.
- Je sais. Mais tu es si... Albus... Arrête moi. On rentre chez toi discrètement. Et là on pourra...
- D'accord. Mais on reste encore un peu comme ça.
On reste là à s'enlacer. Après un moment Gellert me demande doucement :
- Tu as peur ? Tu as peur de ce qu'on va faire ?
- Un peu... C'est ma première fois, Gellert.
- Ne t'inquiètes pas moi aussi. N'ai pas peur.
- En vérité je suis en même temps terrifié et j'en ai aussi très envie. Toi, tu n'appréhendes pas ?
- Je ne sais pas. Non, je ne pense pas. Je sais que c'est avec toi donc je n'appréhende pas.
- Gellert...
- Albus... Je ne tiens plus. On rentre chez toi ?
- Oui. Mais tu te dépêches !
- Promis.
On sort de l'eau et on part aux vestiaires. Vite, je me sèche et je m'habille. Gellert m'attend. On paye puis on transplanne. Dans la maison, c'est plus prudent, on n'est pas censé être ici. Je regarde Gellert, réalisant ce qu'on s'est promis de faire. On entre et on monte dans ma chambre. Je fuis un peu son regard, plein d' envie. Il met ses mains sur mes épaules et me pousse doucement contre le mur.
- Gellert, j'ai peur.
- Je suis là. Ne t'inquiètes pas.
Il promène ses mains sur mon torse. C'est agréable. Il commence à retirer mon t-shirt très doucement. J'ai chaud. Et peur. Mais aussi extrémement envie.
- Gellert...
- Albus...
Toujours lentement je l'aide à retirer mon vêtement. Je pose mes mains sous son t-shirt. Sa peau est chaude. A moi de lui enlever. Je le regarde il me regarde... On est si bien. Il déboutonne avec précaution mon pantalon. Je fais de même. Maintenant c'est comme à la piscine.
- Albus. Tu as toujours peur ?
- Peut-être. Je ne sais plus.
Il se colle contre moi. Je me blottis contre lui. Et sans prévenir, il enlève ce qui peut encore être enlevé,chez lui et moi. Mon cœur ratte un battement. Et la peur s'envole. On va passer un bon moment. Même bien plus que bon.